Une certaine confusion a vu le jour, ce lundi 18 juin au sein de l’association des parents d’élèves du collège de Tipaerui, à Papeete. Le bureau de la représentation parentale a décidé d’engager devant la cours administrative de Papeete, une requête visant à invalider l’article du règlement intérieur du collège qui ordonne le port de l’uniforme vestimentaire dès la rentrée prochaine.
Les parents d’élève du collège de Tipaerui estiment pourtant être une majorité à souhaiter la mise en place de cette mesure et dénoncent une décision prise par le bureau, sans concertation.
Le port de l’uniforme sera normalement obligatoire à compter du 16 août 2012, pour tous les élèves des collèges publics. Il s’agit d’un polo pour les cours, et un tee-shirt pour le sport. Les couleurs de ceux-ci étant spécifiques à chaque établissement.
La décision du tribunal administratif pourrait, par jurisprudence, avoir une répercussion sur l'entrée en vigueur de cette mesure réglementaire.
La guerre des clochers
En attendant, un vif débat s’est installé parmi les parents d’élèves de Tipaerui.
Alors que d’un côté on voit cette nouveauté comme une source d'économie pour le budget familiale et de surcroît une mesure allant dans le sens de l’égalité des élèves entre eux, de l’autre, chez les détracteurs on dénonce le manque de concertation préalable du ministère avec les parents. Par ailleurs, on estime que cette décision ne s’appuie sur aucune base légale, bien que la DES estime quant à elle qu’une simple modification du règlement intérieur des collèges est suffisante.
On dénonce en outre l’atteinte au principe de laïcité et la vanité de la mesure, lorsqu’il s’agit de lutter contre les différences sociales. On fustige également l’atteinte à la liberté de chacun d’habiller son enfant comme il l’entend, pour peu que l’on respecte les convenances. Outre la procédure judiciaire, ces détracteurs appellent au boycott de la mesure dès la rentrée scolaire. Bref, c'est la guerre des clochers à Tipaerui. L'établissement compte pas loin de 826 élèves.
En Polynésie française, 26 collèges publics sont concernés par cet aménagement réglementaire, à partir du 16 août, date de la prochaine rentrée. Cette initiative s’adresse à 13.995 collégiens, selon l'évaluation faite par la Direction de l’enseignement secondaire, le 26 mars dernier.
Les établissements de l’enseignement privé ne sont pas concernés, sauf s’ils le souhaitent.
Les parents d’élève du collège de Tipaerui estiment pourtant être une majorité à souhaiter la mise en place de cette mesure et dénoncent une décision prise par le bureau, sans concertation.
Le port de l’uniforme sera normalement obligatoire à compter du 16 août 2012, pour tous les élèves des collèges publics. Il s’agit d’un polo pour les cours, et un tee-shirt pour le sport. Les couleurs de ceux-ci étant spécifiques à chaque établissement.
La décision du tribunal administratif pourrait, par jurisprudence, avoir une répercussion sur l'entrée en vigueur de cette mesure réglementaire.
La guerre des clochers
En attendant, un vif débat s’est installé parmi les parents d’élèves de Tipaerui.
Alors que d’un côté on voit cette nouveauté comme une source d'économie pour le budget familiale et de surcroît une mesure allant dans le sens de l’égalité des élèves entre eux, de l’autre, chez les détracteurs on dénonce le manque de concertation préalable du ministère avec les parents. Par ailleurs, on estime que cette décision ne s’appuie sur aucune base légale, bien que la DES estime quant à elle qu’une simple modification du règlement intérieur des collèges est suffisante.
On dénonce en outre l’atteinte au principe de laïcité et la vanité de la mesure, lorsqu’il s’agit de lutter contre les différences sociales. On fustige également l’atteinte à la liberté de chacun d’habiller son enfant comme il l’entend, pour peu que l’on respecte les convenances. Outre la procédure judiciaire, ces détracteurs appellent au boycott de la mesure dès la rentrée scolaire. Bref, c'est la guerre des clochers à Tipaerui. L'établissement compte pas loin de 826 élèves.
En Polynésie française, 26 collèges publics sont concernés par cet aménagement réglementaire, à partir du 16 août, date de la prochaine rentrée. Cette initiative s’adresse à 13.995 collégiens, selon l'évaluation faite par la Direction de l’enseignement secondaire, le 26 mars dernier.
Les établissements de l’enseignement privé ne sont pas concernés, sauf s’ils le souhaitent.