Bangkok, Thaïlande | AFP | mercredi 26/04/2017 - Le meurtre par un Thaïlandais, en direct sur Facebook Live, de son bébé, avant son suicide, a suscité mercredi un vent de critiques contre les médias ayant diffusé les images.
Selon la police, le père, Wuttisan Wongtalay, âgé de 20 ans, a décidé de cette mise en scène macabre dans la station balnéaire de Phuket, dans le sud du royaume, après s'être disputé avec sa femme.
La vidéo montrant la pendaison de sa petite fille de 11 mois, puis la sienne, est restée en ligne plusieurs heures lundi, avant que Facebook ne la retire.
Plusieurs chaînes et médias thaïlandais l'ont publié mardi, avec le corps de l'enfant et de l'homme floutés.
Mais mercredi, les critiques des internautes sur les réseaux sociaux étaient vives.
Et le News Broadcasting Council, organisme de supervision des médias, a appelé ceux-ci à cesser de diffuser de telles vidéos, dans un pays où les médias diffusent des images d'accidents de voiture ou de cadavres habituellement sans guère de précautions.
"Cette couverture était inappropriée", a réagi le Conseil dans un communiqué diffusé mercredi: "Cela pourrait donner envie de faire pareil, pour attirer l'attention".
"Il y a de nombreux adolescents et enfants qui manquent de discernement et pourrait vouloir faire pareil", peut-on lire sur le réseau social Pantip, entre autres critiques des médias, jugés mercantiles et "soucieux de faire de l'audience".
D'après le porte-parole de la police thaïlandaise, la vidéo avait été rapidement détectée par les services de police qui ont averti le ministère en charge du numérique, qui a contacté Facebook.
"Nous n'avons qu'une poignée de policiers en service (pour surveiller le web), nous devons donc compter sur le public pour nous informer", a déclaré à l'AFP Krissana Pattanacharoen, le porte-parole de la police nationale.
Mardi soir, Facebook avait qualifié la vidéo "d'épouvantable". "Il n'y a pas de place pour des contenus de ce genre sur Facebook et elle a été retirée", avait indiqué le groupe.
Ce meurtre survient quelques jours après celui de Cleveland, aux Etats-Unis, où un homme de 37 ans avait tué un retraité, et diffusé la vidéo sur Facebook. Après trois jours de traque, le tueur s'était suicidé.
Facebook dispose d'une équipe de modérateurs opérant 24 heures sur 24 qui peuvent décider de retirer des contenus qui leur sont signalés. Les suicides et crimes sont traités en priorité, mais la rapidité de sa réaction est limitée par l'énorme quantité de contenus postés en ligne chaque jour.
Facebook note aussi que des vidéos de tentatives de suicide ont permis aux forces de l'ordre de sauver des vies, comme par exemple en janvier en Thaïlande.
ask-ssm-dth/tib/prh
Selon la police, le père, Wuttisan Wongtalay, âgé de 20 ans, a décidé de cette mise en scène macabre dans la station balnéaire de Phuket, dans le sud du royaume, après s'être disputé avec sa femme.
La vidéo montrant la pendaison de sa petite fille de 11 mois, puis la sienne, est restée en ligne plusieurs heures lundi, avant que Facebook ne la retire.
Plusieurs chaînes et médias thaïlandais l'ont publié mardi, avec le corps de l'enfant et de l'homme floutés.
Mais mercredi, les critiques des internautes sur les réseaux sociaux étaient vives.
Et le News Broadcasting Council, organisme de supervision des médias, a appelé ceux-ci à cesser de diffuser de telles vidéos, dans un pays où les médias diffusent des images d'accidents de voiture ou de cadavres habituellement sans guère de précautions.
"Cette couverture était inappropriée", a réagi le Conseil dans un communiqué diffusé mercredi: "Cela pourrait donner envie de faire pareil, pour attirer l'attention".
"Il y a de nombreux adolescents et enfants qui manquent de discernement et pourrait vouloir faire pareil", peut-on lire sur le réseau social Pantip, entre autres critiques des médias, jugés mercantiles et "soucieux de faire de l'audience".
D'après le porte-parole de la police thaïlandaise, la vidéo avait été rapidement détectée par les services de police qui ont averti le ministère en charge du numérique, qui a contacté Facebook.
"Nous n'avons qu'une poignée de policiers en service (pour surveiller le web), nous devons donc compter sur le public pour nous informer", a déclaré à l'AFP Krissana Pattanacharoen, le porte-parole de la police nationale.
Mardi soir, Facebook avait qualifié la vidéo "d'épouvantable". "Il n'y a pas de place pour des contenus de ce genre sur Facebook et elle a été retirée", avait indiqué le groupe.
Ce meurtre survient quelques jours après celui de Cleveland, aux Etats-Unis, où un homme de 37 ans avait tué un retraité, et diffusé la vidéo sur Facebook. Après trois jours de traque, le tueur s'était suicidé.
Facebook dispose d'une équipe de modérateurs opérant 24 heures sur 24 qui peuvent décider de retirer des contenus qui leur sont signalés. Les suicides et crimes sont traités en priorité, mais la rapidité de sa réaction est limitée par l'énorme quantité de contenus postés en ligne chaque jour.
Facebook note aussi que des vidéos de tentatives de suicide ont permis aux forces de l'ordre de sauver des vies, comme par exemple en janvier en Thaïlande.
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