PAPEETE, mercredi 25 septembre 2013. Le ministre du tourisme Geffry Salmon est en cours de discussion depuis quelques semaines avec les familles propriétaires de la parcelle de terrain sur laquelle est édifié l’ancien complexe hôtelier, et en contact avec des promoteurs privés, au sujet d’une possible reprise de l’ex Club Med de Moorea. C’est ce qu’a confirmé ce mercredi le ministre Tearii Alpha faisant office de porte-parole du gouvernement en l'absence de Marcel Tuihani au cours de la conférence de presse hebdomadaire qui suit le conseil des ministres. Le projet d’une renaissance avait été annoncé par le ministre du tourisme à l’occasion de sa visite sur le salon Top Resa à Paris en début de cette semaine. Geffry Salmon évoquait alors la volonté du gouvernement Flosse de «créer des zones touristiques telles que le Mahana Beach ou, sur Moorea la reprise de l’ex Club Méditerranée».
Le Club Med de Moorea, sur l’un des plus beaux sites de Moorea «la plus belle plage des Îles du Vent» selon Tearii Alpha est à l’abandon depuis douze ans. L’exploitation de ce complexe hôtelier avait été stoppée en décembre 2001 en raison d’une impossibilité à se mettre d’accord sur le montant des loyers des terrains qui s’étalent sur 14 hectares. Au moment de sa fermeture, l’hôtel disposait alors de 350 bungalows répartis dans un magnifique jardin tropical et employait environ 200 personnes. De 2001 à 2005, en dépit de la fin de l’exploitation de l’établissement, les négociations avaient continué entre le Club Med et les propriétaires des parcelles. Mais elles n’aboutirent pas et le Club Med se retirait définitivement du site avant même la fin du bail qui courrait à l’origine jusqu’en 2011. Cette année-là, en mars 2011, un incendie parti d’un feu de déchets laissé sans surveillance avait ravagé une grande partie des locaux communs de l’ancien hôtel et au cours des années, les bungalows restants ont été progressivement la proie de démontage, de destruction ou de squat, ne laissant désormais qu’une friche hôtelière désolée face à l’un des plus beaux lagons polynésiens.
Après des années d’oubli, cet ancien site touristique majeur pourrait pourtant reprendre vie. Les blocages fonciers exercés par certains ayant-droits du terrain au début des années 2000 seraient désormais sur le point de sauter. «Après 15 ans de tergiversation, une grande partie de la famille concernée souhaite sortir de cette situation et le ministre du tourisme est en contact avec des promoteurs privés. Le poumon économique de Moorea revivrait, car c’est une zone qui attire beaucoup de monde» a indiqué Tearii Alpha. Le ministre n’a pas précisé quels étaient les promoteurs concernés se bornant à signaler que plusieurs promoteurs semblaient intéressés et qu’ils étaient de différentes nationalités.
A l’inverse du projet Mahana Beach à Punaauia où le Pays est devenu récemment le propriétaire des parcelles de l’ancien hôtel Sofitel qui seront ensuite attribuées par la voie d’un partenariat public privé à divers opérateurs, le montage envisagé pour l’ex Club Med de Moorea parait donc pour l’instant différent. Jusqu’ici le Pays semble se borner à présenter à des promoteurs l’intérêt du site, à les mettre en relation et à négocier avec les ayant-droits qui seraient une trentaine au total. Pour une acquisition de la parcelle ? Pour une nouvelle location de la parcelle qui serait mieux encadrée que ne l’était la précédente ? Rien n’a été dit à ce sujet pour l’instant.
Le Club Med de Moorea, sur l’un des plus beaux sites de Moorea «la plus belle plage des Îles du Vent» selon Tearii Alpha est à l’abandon depuis douze ans. L’exploitation de ce complexe hôtelier avait été stoppée en décembre 2001 en raison d’une impossibilité à se mettre d’accord sur le montant des loyers des terrains qui s’étalent sur 14 hectares. Au moment de sa fermeture, l’hôtel disposait alors de 350 bungalows répartis dans un magnifique jardin tropical et employait environ 200 personnes. De 2001 à 2005, en dépit de la fin de l’exploitation de l’établissement, les négociations avaient continué entre le Club Med et les propriétaires des parcelles. Mais elles n’aboutirent pas et le Club Med se retirait définitivement du site avant même la fin du bail qui courrait à l’origine jusqu’en 2011. Cette année-là, en mars 2011, un incendie parti d’un feu de déchets laissé sans surveillance avait ravagé une grande partie des locaux communs de l’ancien hôtel et au cours des années, les bungalows restants ont été progressivement la proie de démontage, de destruction ou de squat, ne laissant désormais qu’une friche hôtelière désolée face à l’un des plus beaux lagons polynésiens.
Après des années d’oubli, cet ancien site touristique majeur pourrait pourtant reprendre vie. Les blocages fonciers exercés par certains ayant-droits du terrain au début des années 2000 seraient désormais sur le point de sauter. «Après 15 ans de tergiversation, une grande partie de la famille concernée souhaite sortir de cette situation et le ministre du tourisme est en contact avec des promoteurs privés. Le poumon économique de Moorea revivrait, car c’est une zone qui attire beaucoup de monde» a indiqué Tearii Alpha. Le ministre n’a pas précisé quels étaient les promoteurs concernés se bornant à signaler que plusieurs promoteurs semblaient intéressés et qu’ils étaient de différentes nationalités.
A l’inverse du projet Mahana Beach à Punaauia où le Pays est devenu récemment le propriétaire des parcelles de l’ancien hôtel Sofitel qui seront ensuite attribuées par la voie d’un partenariat public privé à divers opérateurs, le montage envisagé pour l’ex Club Med de Moorea parait donc pour l’instant différent. Jusqu’ici le Pays semble se borner à présenter à des promoteurs l’intérêt du site, à les mettre en relation et à négocier avec les ayant-droits qui seraient une trentaine au total. Pour une acquisition de la parcelle ? Pour une nouvelle location de la parcelle qui serait mieux encadrée que ne l’était la précédente ? Rien n’a été dit à ce sujet pour l’instant.
