VIENTIANE, 11 juil 2012 (AFP) - Hillary Clinton, première secrétaire d'Etat américaine à se rendre au Laos depuis 57 ans, est arrivée à Vientiane mercredi, a constaté l'AFP, pour une courte visite axée sur l'héritage de la guerre du Vietnam et un projet de barrage controversé sur le fleuve Mékong.
"C'est important pour les Laotiens, et nous allons souligner un certain nombre de domaines dans lesquels nous travaillons ensemble", a indiqué un haut responsable américain.
Au coeur des entretiens figureront les effets encore perceptibles de l'Agent orange, produit toxique utilisé par les Américains contre leurs ennemis communistes pendant la guerre, ainsi que les bombes non explosées qui parsèment encore le pays.
Le Laos est le pays du monde qui a reçu le plus de bombes par habitant, lorsque la guerre du Vietnam s'est étendue sur son territoire entre 1964 et 1973. Les Etats-Unis dépensent 5 millions de dollars par an pour participer à leur nettoyage, mais sont sous pression des ONG pour accroître cette aide.
La secrétaire d'Etat doit rencontrer le Premier ministre Thongsing Thammavong ainsi que son homologue Thongloun Sisoulith qui l'avait invitée en 2010 lors d'une visite à Washington, la première d'un haut responsable laotien depuis la prise de pouvoir des communistes à Vientiane en 1975.
La polémique autour de la construction de la centrale hydroélectrique de Xayaburi, projet de 3,8 milliards de dollars, était également au programme des discussions.
L'an dernier, Clinton avait réclamé un moratoire sur la construction de barrages sur le Mékong, dont 60 millions d'habitants dépendent pour le transport, l'alimentation et l'économie.
Le projet de Xayaburi, suspendu par Vientiane en attendant de pouvoir répondre aux inquiétudes de ses voisins, est devenu un symbole des risques pesant sur le fleuve. Le Vietnam et le Cambodge craignent en particulier pour leur stock de poissons et de sédiments.
Les Etats-Unis doivent annoncer un "effort multinational pour étudier les effets de barrages" sur cette partie du fleuve, a précisé le responsable américain.
Clinton est la deuxième secrétaire d'Etat américaine à se rendre au Laos après John Foster Dulles, qui y a passé une journée en 1955 dans ce qui était alors un royaume. Elle ne restera que quelques heures.
Les relations entre Vientiane et Washington, jamais rompues, ont été longtemps tendues, notamment en raison du soutien américain à la minorité ethnique des Hmongs qui avaient combattu aux côtés des forces américaines contre les communistes aujourd'hui au pouvoir.
"C'est important pour les Laotiens, et nous allons souligner un certain nombre de domaines dans lesquels nous travaillons ensemble", a indiqué un haut responsable américain.
Au coeur des entretiens figureront les effets encore perceptibles de l'Agent orange, produit toxique utilisé par les Américains contre leurs ennemis communistes pendant la guerre, ainsi que les bombes non explosées qui parsèment encore le pays.
Le Laos est le pays du monde qui a reçu le plus de bombes par habitant, lorsque la guerre du Vietnam s'est étendue sur son territoire entre 1964 et 1973. Les Etats-Unis dépensent 5 millions de dollars par an pour participer à leur nettoyage, mais sont sous pression des ONG pour accroître cette aide.
La secrétaire d'Etat doit rencontrer le Premier ministre Thongsing Thammavong ainsi que son homologue Thongloun Sisoulith qui l'avait invitée en 2010 lors d'une visite à Washington, la première d'un haut responsable laotien depuis la prise de pouvoir des communistes à Vientiane en 1975.
La polémique autour de la construction de la centrale hydroélectrique de Xayaburi, projet de 3,8 milliards de dollars, était également au programme des discussions.
L'an dernier, Clinton avait réclamé un moratoire sur la construction de barrages sur le Mékong, dont 60 millions d'habitants dépendent pour le transport, l'alimentation et l'économie.
Le projet de Xayaburi, suspendu par Vientiane en attendant de pouvoir répondre aux inquiétudes de ses voisins, est devenu un symbole des risques pesant sur le fleuve. Le Vietnam et le Cambodge craignent en particulier pour leur stock de poissons et de sédiments.
Les Etats-Unis doivent annoncer un "effort multinational pour étudier les effets de barrages" sur cette partie du fleuve, a précisé le responsable américain.
Clinton est la deuxième secrétaire d'Etat américaine à se rendre au Laos après John Foster Dulles, qui y a passé une journée en 1955 dans ce qui était alors un royaume. Elle ne restera que quelques heures.
Les relations entre Vientiane et Washington, jamais rompues, ont été longtemps tendues, notamment en raison du soutien américain à la minorité ethnique des Hmongs qui avaient combattu aux côtés des forces américaines contre les communistes aujourd'hui au pouvoir.