L’aire marine éducative de Tahuata, présentée par Pascal Ehrel, a été citée en exemple lors du colloque sur les outre-mer et les changements climatiques.
PARIS, le 15 octobre 2015- Lors d’un colloque à Paris, Edouard a demandé « des réponses concrètes » et « une vraie écoute » des grandes nations à l’égard des Etats insulaires du Pacifique.
A 45 ans jours du début du sommet mondial de Paris pour lutter contre le changement climatique, George Pau-Langevin s’efforce de faire entendre la voix des outre-mer. Lors d’un colloque consacré ce jeudi au réchauffement climatique dans les outre-mer, la ministre a régulièrement cité la Polynésie française en exemple.
Elle rappelé que les territoires ultramarins peuvent être l’une des premières victimes, comme certains atolls polynésiens qui « sont directement menacés » , mais aussi « des avant-postes en matière de recherche. » Et de citer le premier Swac en Polynésie, les serres agricoles recouvertes de panneaux solaires à la Réunion pour alimenter un millier de foyers ou encore l’expérience de l’énergie thermique des mers à la Martinique. Pour la députée Maina Sage, il faut « sortir de la logique de compétition entre nos territoires. L’important, c’est de partager la réussite au service de tous. »
Parmi les exemples à suivre, Pascal Ehrel a présenté l’aire marine éducative de Tahuata, aux Marquises, pour « connaître, vivre et transmettre » le lien avec la mer. Cinq autres AME vont voir le jour en Polynésie et cette idée est devenue un label pour les écoles primaires. Dans ce domaine, George Pau-Langevin espère que les Marquises pourront « servir de modèle ». Les contributions des outre-mer pour lutter contre le changement climatique seront réunies dans un « Agenda des solutions ultramarines» en vue de la Cop21. Mais George Pau-Langevin rappelle que quelle que soit l’issue de ce sommet mondial, « le travail ne fera que commencer ».
A 45 ans jours du début du sommet mondial de Paris pour lutter contre le changement climatique, George Pau-Langevin s’efforce de faire entendre la voix des outre-mer. Lors d’un colloque consacré ce jeudi au réchauffement climatique dans les outre-mer, la ministre a régulièrement cité la Polynésie française en exemple.
Elle rappelé que les territoires ultramarins peuvent être l’une des premières victimes, comme certains atolls polynésiens qui « sont directement menacés » , mais aussi « des avant-postes en matière de recherche. » Et de citer le premier Swac en Polynésie, les serres agricoles recouvertes de panneaux solaires à la Réunion pour alimenter un millier de foyers ou encore l’expérience de l’énergie thermique des mers à la Martinique. Pour la députée Maina Sage, il faut « sortir de la logique de compétition entre nos territoires. L’important, c’est de partager la réussite au service de tous. »
Parmi les exemples à suivre, Pascal Ehrel a présenté l’aire marine éducative de Tahuata, aux Marquises, pour « connaître, vivre et transmettre » le lien avec la mer. Cinq autres AME vont voir le jour en Polynésie et cette idée est devenue un label pour les écoles primaires. Dans ce domaine, George Pau-Langevin espère que les Marquises pourront « servir de modèle ». Les contributions des outre-mer pour lutter contre le changement climatique seront réunies dans un « Agenda des solutions ultramarines» en vue de la Cop21. Mais George Pau-Langevin rappelle que quelle que soit l’issue de ce sommet mondial, « le travail ne fera que commencer ».
COP21: Edouard Fritch hausse le ton
Jeudi à Paris, Edouard Fritch s’est fait le porte-parole des petits Etats insulaires du Pacifique face à la menace du réchauffement climatique. En ouverture d’un colloque consacré à cette thématique dans les outre-mer, le président du Pays s’est montré particulièrement ferme en vue de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra fin novembre, à Paris : « Vue du Pacifique insulaire, vous vous battez pour un delta de carbone supplémentaire, alors que nous nous battons dès à présent pour protéger nos terres et nos lagons. » De ce sommet mondial, il attend « des réponses concrètes » et « une vraie écoute des grands pays » . Et de marteler : « Nous formulons le vœu que nous, petits Etats invités à la COP21, ne soyons pas des faire-valoir ou les spectateurs alibis d’une grande messe médiatique planétaire au service des grandes nations. »
Edouard Fritch rappelle que la Polynésie a initié sa transition énergétique mais il juge « inacceptable » que le Pays ne soit éligible ni aux fonds nationaux ni aux fonds internationaux, comme le Fonds Vert pour le climat et « compte sur le gouvernement pour réparer instamment cet oubli ». Il souhaite aussi qu’une plus grande part de ce fonds Vert serve à la protection des océans. Et d’aller plus loin encore : « Je demande à la France, grande puissance maritime, grâce notamment à la Polynésie française, de rendre hommage à l’océan et, qu’à l’instar du défi de Bonn pour les forêts, la COP21 engage, ce que nous pourrions appeler, le « Défi de Paris pour les îles et les Océans ». »
Jeudi à Paris, Edouard Fritch s’est fait le porte-parole des petits Etats insulaires du Pacifique face à la menace du réchauffement climatique. En ouverture d’un colloque consacré à cette thématique dans les outre-mer, le président du Pays s’est montré particulièrement ferme en vue de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra fin novembre, à Paris : « Vue du Pacifique insulaire, vous vous battez pour un delta de carbone supplémentaire, alors que nous nous battons dès à présent pour protéger nos terres et nos lagons. » De ce sommet mondial, il attend « des réponses concrètes » et « une vraie écoute des grands pays » . Et de marteler : « Nous formulons le vœu que nous, petits Etats invités à la COP21, ne soyons pas des faire-valoir ou les spectateurs alibis d’une grande messe médiatique planétaire au service des grandes nations. »
Edouard Fritch rappelle que la Polynésie a initié sa transition énergétique mais il juge « inacceptable » que le Pays ne soit éligible ni aux fonds nationaux ni aux fonds internationaux, comme le Fonds Vert pour le climat et « compte sur le gouvernement pour réparer instamment cet oubli ». Il souhaite aussi qu’une plus grande part de ce fonds Vert serve à la protection des océans. Et d’aller plus loin encore : « Je demande à la France, grande puissance maritime, grâce notamment à la Polynésie française, de rendre hommage à l’océan et, qu’à l’instar du défi de Bonn pour les forêts, la COP21 engage, ce que nous pourrions appeler, le « Défi de Paris pour les îles et les Océans ». »