Paris, France | AFP | vendredi 16/10/2015 - Le futur accord de Paris pour lutter contre le réchauffement va fixer un cadre général à l'action de la communauté internationale: voici les points clé de cette négociation.
- Les objectifs de long terme
Limiter la hausse au niveau mondial à 2°C est un objectif partagé par tous, mais des pays comme les Etats insulaires défendent 1,5°C, les deux chiffres étant mentionnés dans les documents de travail.
Le respect de cette limite passe par une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais la formulation de cet objectif peut être très précise (une date butoir pour le pic des émissions) ou beaucoup plus floue ("transformation globale bas carbone" ou "neutralité carbone").
Le principe d'un bilan global des actions mises en place est discuté, mais la date fait débat. Certains veulent un état des lieux avant 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord.
Pour rester sous les 2°C, les scientifiques et les économistes recommandent davantage d'efforts avant même 2020. Agir plus tard coûtera plus cher, préviennent-ils.
- La révision à la hausse des engagements
Près de 150 pays ont annoncé leur objectif national pour réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2025 ou 2030.
Si ces engagements sont respectés, la hausse prévisible du thermomètre mondial serait ramenée de plus de 4°C à environ 3°C.
Pour combler l'écart entre 2 et 3°C, significatif en terme de bouleversements climatiques, de nombreux pays voudraient que de nouveaux engagements, plus ambitieux, soient publiés tous les 5 ans.
- Les financements
En 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser de plus en plus d'argent pour financer des projets climat (réduction des émissions de gaz à effet de serre ou actions d'adaptation au dérèglement climatique) pour arriver annuellement à 100 milliards de dollars en 2020.
Mais quels financements comptabiliser ? Fonds publics et privés ? Prêts et dons ? Rien n'avait été défini.
Très récemment, l'OCDE a évalué à 62 milliards les financements du Nord vers le Sud en 2014, en incluant les prêts. Il y aurait 43 milliards issus d'institutions publiques, 16 milliards d'acteurs privés et 1,6 milliard de crédits à l'export.
Pour les années à venir, de nouveaux financements viennent d'être annoncés, notamment de la part des banques multilatérales. Le Fonds vert pour le climat, abondé à hauteur de 10 milliards jusqu'en 2018, financera ses premiers projets en 2016.
Les pays en voie de développement exigent que les financements de projets climat viennent s'ajouter et non se substituer au budget de l'aide au développement.
Ils veulent aussi un rééquilibrage entre l'adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui capte l'essentiel des financements.
Et quid de l'après 2020 ? Les pays en voie de développement veulent qu'une hausse des financements soit garantie.
- La coopération
En plus des financements, les pays en voie de développement réclament des transferts de technologie et une aide technique à l'adaptation (partage d'expérience, renforcement des systèmes d'alerte).
- Les objectifs de long terme
Limiter la hausse au niveau mondial à 2°C est un objectif partagé par tous, mais des pays comme les Etats insulaires défendent 1,5°C, les deux chiffres étant mentionnés dans les documents de travail.
Le respect de cette limite passe par une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais la formulation de cet objectif peut être très précise (une date butoir pour le pic des émissions) ou beaucoup plus floue ("transformation globale bas carbone" ou "neutralité carbone").
Le principe d'un bilan global des actions mises en place est discuté, mais la date fait débat. Certains veulent un état des lieux avant 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord.
Pour rester sous les 2°C, les scientifiques et les économistes recommandent davantage d'efforts avant même 2020. Agir plus tard coûtera plus cher, préviennent-ils.
- La révision à la hausse des engagements
Près de 150 pays ont annoncé leur objectif national pour réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2025 ou 2030.
Si ces engagements sont respectés, la hausse prévisible du thermomètre mondial serait ramenée de plus de 4°C à environ 3°C.
Pour combler l'écart entre 2 et 3°C, significatif en terme de bouleversements climatiques, de nombreux pays voudraient que de nouveaux engagements, plus ambitieux, soient publiés tous les 5 ans.
- Les financements
En 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser de plus en plus d'argent pour financer des projets climat (réduction des émissions de gaz à effet de serre ou actions d'adaptation au dérèglement climatique) pour arriver annuellement à 100 milliards de dollars en 2020.
Mais quels financements comptabiliser ? Fonds publics et privés ? Prêts et dons ? Rien n'avait été défini.
Très récemment, l'OCDE a évalué à 62 milliards les financements du Nord vers le Sud en 2014, en incluant les prêts. Il y aurait 43 milliards issus d'institutions publiques, 16 milliards d'acteurs privés et 1,6 milliard de crédits à l'export.
Pour les années à venir, de nouveaux financements viennent d'être annoncés, notamment de la part des banques multilatérales. Le Fonds vert pour le climat, abondé à hauteur de 10 milliards jusqu'en 2018, financera ses premiers projets en 2016.
Les pays en voie de développement exigent que les financements de projets climat viennent s'ajouter et non se substituer au budget de l'aide au développement.
Ils veulent aussi un rééquilibrage entre l'adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui capte l'essentiel des financements.
Et quid de l'après 2020 ? Les pays en voie de développement veulent qu'une hausse des financements soit garantie.
- La coopération
En plus des financements, les pays en voie de développement réclament des transferts de technologie et une aide technique à l'adaptation (partage d'expérience, renforcement des systèmes d'alerte).