VIENNE, 5 novembre 2011 (AFP) - La commissaire européenne chargée du climat, Connie Hedegaard, a déclaré samedi que les propositions de l'Union européenne pour une nouvelle "feuille de route" en vue d'un accord global sur le changement climatique d'ici à 2015 avaient reçu un accueil favorable.
"J'ai eu des signaux très positifs concernant la proposition de l'UE d'une feuille de route", a déclaré Connie Hedegaard dans une interview au quotidien autrichien Der Standard.
Cette proposition "donnerait plus de temps aux pays, à savoir jusqu'en 2015, pour se conformer aux obligations" découlant d'un accord contraignant sur le climat et pour mettre en place les outils de contrôle adéquats, a expliqué la commissaire européenne.
Les négociations de l'ONU sur le changement climatique n'ont fait que peu de progrès depuis le sommet de Copenhague en décembre 2009. Les prochains pourparlers auront lieu à Durban, en Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre.
Mme Hedegaard a précisé que cette nouvelle feuille de route serait "contraignante", et qu'elle aurait pour objectif de porter sur 80 à 85% des émissions de gaz à effet de serre, alors que le protocole de Kyoto ne concerne qu'environ un tiers de ces émissions.
"Nous insisterons (à Durban) sur le fait que sans engagements contraignants, il ne peut pas y avoir (d'accord) succédant au protocole de Kyoto, qui expire en 2012", a ajouté Mme Hedegaard.
Le protocole de Kyoto, signé en 1997 et entré en vigueur en 2005, engage la plupart des grandes économies mondiales, mais pas la Chine qui était exemptée des engagements en vertu de son statut de pays émergent, ni les Etats-Unis qui ne l'ont jamais ratifié, soit les deux plus grands pollueurs de la planète.
Le Canada, le Japon et la Russie qui ont ratifié le protocole de Kyoto refusent de se joindre à un "Kyoto-bis" si les grandes puissances économiques comme les Etats-Unis et les grands pays émergents comme la Chine n'en sont pas partie prenante.
Les petits Etats insulaires, menacés par la montée du niveau des océans, ont dénoncé jeudi la lenteur des négociations sur le climat et fustigé les déclarations de certains pays, comme la Russie et le Japon, suggérant qu'un accord global pourrait attendre 2018, voire plus tard.
stu/mr/bds
"J'ai eu des signaux très positifs concernant la proposition de l'UE d'une feuille de route", a déclaré Connie Hedegaard dans une interview au quotidien autrichien Der Standard.
Cette proposition "donnerait plus de temps aux pays, à savoir jusqu'en 2015, pour se conformer aux obligations" découlant d'un accord contraignant sur le climat et pour mettre en place les outils de contrôle adéquats, a expliqué la commissaire européenne.
Les négociations de l'ONU sur le changement climatique n'ont fait que peu de progrès depuis le sommet de Copenhague en décembre 2009. Les prochains pourparlers auront lieu à Durban, en Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre.
Mme Hedegaard a précisé que cette nouvelle feuille de route serait "contraignante", et qu'elle aurait pour objectif de porter sur 80 à 85% des émissions de gaz à effet de serre, alors que le protocole de Kyoto ne concerne qu'environ un tiers de ces émissions.
"Nous insisterons (à Durban) sur le fait que sans engagements contraignants, il ne peut pas y avoir (d'accord) succédant au protocole de Kyoto, qui expire en 2012", a ajouté Mme Hedegaard.
Le protocole de Kyoto, signé en 1997 et entré en vigueur en 2005, engage la plupart des grandes économies mondiales, mais pas la Chine qui était exemptée des engagements en vertu de son statut de pays émergent, ni les Etats-Unis qui ne l'ont jamais ratifié, soit les deux plus grands pollueurs de la planète.
Le Canada, le Japon et la Russie qui ont ratifié le protocole de Kyoto refusent de se joindre à un "Kyoto-bis" si les grandes puissances économiques comme les Etats-Unis et les grands pays émergents comme la Chine n'en sont pas partie prenante.
Les petits Etats insulaires, menacés par la montée du niveau des océans, ont dénoncé jeudi la lenteur des négociations sur le climat et fustigé les déclarations de certains pays, comme la Russie et le Japon, suggérant qu'un accord global pourrait attendre 2018, voire plus tard.
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