La Haye, Pays-Bas | AFP | lundi 08/10/2018 - Les pays doivent œuvrer de toute urgence pour répondre aux problèmes posés par le changement climatique, a déclaré lundi l'"unique ambassadeur de l'eau" dans le monde, un Néerlandais, soutenant un coup de semonce de l'ONU.
"Nous avons besoin d'un changement radical", a déclaré Henk Ovink, représentant spécial des Pays-Bas en ce qui concerne les dossiers sur l'eau.
Il est nécessaire que les pays s'organisent immédiatement pour anticiper les problèmes futurs tels que des inondations, la hausse du niveau de la mer, mais aussi, au contraire, la sécheresse et des conflits sur les ressources en eau, a prévenu M. Ovink.
Le monde devra engager des transformations "rapides" et "sans précédent", s'il veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, ont affirmé lundi les experts climat de l'ONU (Giec), mettant en garde contre des risques accrus au-delà de ce seuil.
"Il y a ce besoin urgent de changer, le rapport du Giec est juste, nous n'allons pas dans la bonne direction", a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse à La Haye.
Le rapport du Giec montre que "nous devons tous faire plus", a lâché M. Ovink, qui parcourt la planète pour partager le savoir-faire des Néerlandais en matière de gestion de l'eau, une partie des Pays-Bas étant en dessous du niveau de la mer.
Des événements récents tels que les inondations catastrophiques causées par l'ouragan Florence aux États-Unis, les typhons aux Japon et le tsunami indonésien ont montré que "le monde n'est pas prêt pour ces défis et réagit après ces crises, et pas avant".
La sortie des Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le climat, une décision du président Donald Trump qui a semé la consternation au sein de la communauté internationale, ne doit pas rendre pessimiste, a toutefois avancé le Néerlandais.
"Je ne désespère pas uniquement à cause de Trump", a déclaré M. Ovink.
"Le monde ne dépend pas d'une seule nation. Ce n'était pas facile non plus avant" l'élection de l'actuel président américain, a-t-il ajouté.
"Nous avons besoin d'un changement radical", a déclaré Henk Ovink, représentant spécial des Pays-Bas en ce qui concerne les dossiers sur l'eau.
Il est nécessaire que les pays s'organisent immédiatement pour anticiper les problèmes futurs tels que des inondations, la hausse du niveau de la mer, mais aussi, au contraire, la sécheresse et des conflits sur les ressources en eau, a prévenu M. Ovink.
Le monde devra engager des transformations "rapides" et "sans précédent", s'il veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, ont affirmé lundi les experts climat de l'ONU (Giec), mettant en garde contre des risques accrus au-delà de ce seuil.
"Il y a ce besoin urgent de changer, le rapport du Giec est juste, nous n'allons pas dans la bonne direction", a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse à La Haye.
Le rapport du Giec montre que "nous devons tous faire plus", a lâché M. Ovink, qui parcourt la planète pour partager le savoir-faire des Néerlandais en matière de gestion de l'eau, une partie des Pays-Bas étant en dessous du niveau de la mer.
Des événements récents tels que les inondations catastrophiques causées par l'ouragan Florence aux États-Unis, les typhons aux Japon et le tsunami indonésien ont montré que "le monde n'est pas prêt pour ces défis et réagit après ces crises, et pas avant".
La sortie des Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le climat, une décision du président Donald Trump qui a semé la consternation au sein de la communauté internationale, ne doit pas rendre pessimiste, a toutefois avancé le Néerlandais.
"Je ne désespère pas uniquement à cause de Trump", a déclaré M. Ovink.
"Le monde ne dépend pas d'une seule nation. Ce n'était pas facile non plus avant" l'élection de l'actuel président américain, a-t-il ajouté.