Tahiti, le 9 décembre 2019 – La directrice des impôts et contribution (DICP), Claude Panero, est pressentie pour succéder à René Caillet, en arrêt maladie depuis avril dernier, au poste de directrice du Centre hospitalier de la Polynésie française.
La situation est en passe de se décanter à la tête du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF). Depuis avril dernier, le directeur René Caillet est en arrêt maladie et c’est le directeur des moyens généraux, James Cowan, qui assure une nouvelle fois l’intérim à la la direction générale de l’hôpital. La situation devrait pourtant évoluer en janvier prochain avec la nomination d’une nouvelle directrice bien connue de l’administration locale. En effet, le 3 décembre dernier, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a transmis à la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) de l’assemblée un projet d’arrêté portant nomination de l’actuelle directrice des impôts et contributions (DICP), Claude Panero, à la direction de l’hôpital.
La CCBF doit rendre ce mercredi un avis sur ce projet de nomination dont l’entrée en vigueur est prévue pour le courant du mois de janvier. Et l’arrêté devra ensuite être validé en conseil des ministres pour officialiser la nomination. Selon nos informations, c’est Claude Panero elle-même qui a émis le vœu de quitter son service pour la direction du Centre hospitalier. Directrice de la DICP depuis près de 20 ans avec un bilan assez largement salué dans l’administration, elle a participé ces derniers mois à plusieurs sessions de formations en métropole dans des structures médicales et agences régionales de santé pour se former à la direction d’un établissement hospitalier. Selon nos informations, la question de son remplacement à la tête de la DICP n’a pas encore été réglée.
La situation est en passe de se décanter à la tête du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF). Depuis avril dernier, le directeur René Caillet est en arrêt maladie et c’est le directeur des moyens généraux, James Cowan, qui assure une nouvelle fois l’intérim à la la direction générale de l’hôpital. La situation devrait pourtant évoluer en janvier prochain avec la nomination d’une nouvelle directrice bien connue de l’administration locale. En effet, le 3 décembre dernier, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a transmis à la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) de l’assemblée un projet d’arrêté portant nomination de l’actuelle directrice des impôts et contributions (DICP), Claude Panero, à la direction de l’hôpital.
La CCBF doit rendre ce mercredi un avis sur ce projet de nomination dont l’entrée en vigueur est prévue pour le courant du mois de janvier. Et l’arrêté devra ensuite être validé en conseil des ministres pour officialiser la nomination. Selon nos informations, c’est Claude Panero elle-même qui a émis le vœu de quitter son service pour la direction du Centre hospitalier. Directrice de la DICP depuis près de 20 ans avec un bilan assez largement salué dans l’administration, elle a participé ces derniers mois à plusieurs sessions de formations en métropole dans des structures médicales et agences régionales de santé pour se former à la direction d’un établissement hospitalier. Selon nos informations, la question de son remplacement à la tête de la DICP n’a pas encore été réglée.
Sixième directrice en dix ans
La question qui va désormais se poser pour le gouvernement est celle de la fin de fonction de l’actuel directeur, René Caillet. Ce dernier avait été nommé en septembre 2016 à la suite d’une fin de mission déjà difficile pour son prédécesseur, Christophe Bouriat. Depuis l’ouverture du CHPF en 2010, Claude Panero serait la sixième directrice en dix ans.
Un turn-over critiqué par la chambre territoriale des comptes, qui relevait dans son dernier rapport de fin 2018 que « l’établissement présente une faible stabilité de son personnel de direction, à l’image des quatre directeurs qui se sont succédé sur la période contrôlée (2013-2018) » et notait que « certains licenciements ont été coûteux pour les finances de l’établissement et ont donné lieu à d’importants développements médiatiques ». La chambre concluait d’ailleurs en constatant « la complexité du pilotage de cet établissement dont la gouvernance et l’architecture doivent sans aucun doute évoluer afin qu’il puisse remplir sa mission ».
Un turn-over critiqué par la chambre territoriale des comptes, qui relevait dans son dernier rapport de fin 2018 que « l’établissement présente une faible stabilité de son personnel de direction, à l’image des quatre directeurs qui se sont succédé sur la période contrôlée (2013-2018) » et notait que « certains licenciements ont été coûteux pour les finances de l’établissement et ont donné lieu à d’importants développements médiatiques ». La chambre concluait d’ailleurs en constatant « la complexité du pilotage de cet établissement dont la gouvernance et l’architecture doivent sans aucun doute évoluer afin qu’il puisse remplir sa mission ».