PÉKIN, 16 juillet 2013 (AFP) - Les autorités chinoises ont ordonné la fermeture d'un musée rempli d'objets contrefaits, dont un vase orné d'une pieuvre hilare et qu'on prétend daté de la dernière dynastie impériale, ont rapporté mardi des médias d'Etat.
L'établissement, construit dans la province du Hebei (nord) pour un coût de 540 millions de yuans (67 millions d'euros) "n'a aucune qualification en tant que musée, car ses collections sont constituées de faux", a expliqué un fonctionnaire provincial au Global Times.
Une enquête a été ouverte sur les fondateurs du musée, accusés par la population locale de dilapider les recettes publiques obtenues grâce à la vente de terres, a précisé le journal.
Les clichés reproduits dans les médias montrent notamment un vase présenté comme datant de la dynastie Qing (1644-1911) décoré d'animaux vert pomme représentés dans le style des dessins animés pour jeunes enfants, dont une pieuvre éclatant de rire.
Plusieurs autres objets exposés dans les douze salles d'exposition du musée étaient "signés" du nom de l'empereur jaune, qui aurait selon la tradition régné au 27e siècle avant JC, mais son nom était inscrit avec des caractères chinois simplifiés, apparus seulement dans les années 1950, rapporte le Shanghai Daily.
Lorsque le propriétaire du musée, Wang Zhongquan, dirigeant local du Parti communiste, a commencé à constituer ses collections, "il était prêt à acheter tout ce qu'on lui apportait", ont souligné des habitants de la ville interrogés par le quotidien.
M. Wang aurait ainsi fait l'acquisition de plus de 40.000 objets contrefaits pour des prix allant de 100 yuans (12,40 euros) à 2.000 yuans (248 euros), ont précisé des résidents voisins du musée au quotidien "les Nouvelles de Pékin".
De son côté, M. Wang, qui a dit avoir simplement voulu "promouvoir la culture chinoise", a déclaré que "même les dieux n'auraient pas pu distinguer l'authentique du faux parmi les pièces exposées".
Dans un pays souvent critiqué pour son application très laxiste des lois sur la propriété intellectuelle, le marché des antiquités chinoises n'échappe pas non plus à la prolifération des contrefaçons.
"On peut retrouver ce type de musées exposant des objets contrefaits dans de nombreux endroits en Chine, avec l'idée d'en tirer des rentrées financières", a commenté l'expert en antiquités Ma Weidu, cité par Radio Chine Internationale.
L'établissement, construit dans la province du Hebei (nord) pour un coût de 540 millions de yuans (67 millions d'euros) "n'a aucune qualification en tant que musée, car ses collections sont constituées de faux", a expliqué un fonctionnaire provincial au Global Times.
Une enquête a été ouverte sur les fondateurs du musée, accusés par la population locale de dilapider les recettes publiques obtenues grâce à la vente de terres, a précisé le journal.
Les clichés reproduits dans les médias montrent notamment un vase présenté comme datant de la dynastie Qing (1644-1911) décoré d'animaux vert pomme représentés dans le style des dessins animés pour jeunes enfants, dont une pieuvre éclatant de rire.
Plusieurs autres objets exposés dans les douze salles d'exposition du musée étaient "signés" du nom de l'empereur jaune, qui aurait selon la tradition régné au 27e siècle avant JC, mais son nom était inscrit avec des caractères chinois simplifiés, apparus seulement dans les années 1950, rapporte le Shanghai Daily.
Lorsque le propriétaire du musée, Wang Zhongquan, dirigeant local du Parti communiste, a commencé à constituer ses collections, "il était prêt à acheter tout ce qu'on lui apportait", ont souligné des habitants de la ville interrogés par le quotidien.
M. Wang aurait ainsi fait l'acquisition de plus de 40.000 objets contrefaits pour des prix allant de 100 yuans (12,40 euros) à 2.000 yuans (248 euros), ont précisé des résidents voisins du musée au quotidien "les Nouvelles de Pékin".
De son côté, M. Wang, qui a dit avoir simplement voulu "promouvoir la culture chinoise", a déclaré que "même les dieux n'auraient pas pu distinguer l'authentique du faux parmi les pièces exposées".
Dans un pays souvent critiqué pour son application très laxiste des lois sur la propriété intellectuelle, le marché des antiquités chinoises n'échappe pas non plus à la prolifération des contrefaçons.
"On peut retrouver ce type de musées exposant des objets contrefaits dans de nombreux endroits en Chine, avec l'idée d'en tirer des rentrées financières", a commenté l'expert en antiquités Ma Weidu, cité par Radio Chine Internationale.