PÉKIN, 16 septembre 2013 (AFP) - Un service de recherche d'un hôpital en Chine a déclenché une controverse en lançant un appel au don de sang adressé aux femmes vierges, a rapporté lundi la presse.
L'hôpital de cancérologie de l'université de Pékin a expliqué avoir besoin d'échantillons de sang de cent femmes vierges âgées de 18 à 24 ans dans le cadre des recherches qu'il mène sur le papillomavirus (HPV), a précisé le journal China Daily.
Le papillomavirus est un virus qui se transmet lors de contacts sexuels. Son rôle est mis en cause dans le cancer du col de l'utérus et, dans une moindre mesure, dans celui de la gorge.
L'hôpital a affirmé se "conformer aux pratiques internationales" en cherchant à recueillir des échantillons de sang selon lui les moins susceptibles d'être infectés par le HPV.
"Le risque d'avoir contracté le HPV est faible chez les femmes qui n'ont jamais eu de relations sexuelles", a expliqué Mme Guan Jiuping, porte-parole de l'établissement, citée par le journal.
Mais la requête a déclenché des réactions outrées chez de nombreux internautes, qui l'ont jugée insultante pour les femmes.
"Ainsi donc on n'a pas besoin d'hommes vierges, seulement de femmes, c'est ça la science?", a raillé un utilisateur du principal site de microblogs du pays.
D'autres internautes ont au contraire pris la défense de l'hôpital, en accusant les critiques d'ignorer les nécessités de la recherche médicale.
Après plus de 30 ans de réformes économiques et d'ouverture, la Chine n'a plus grand-chose à voir avec la société révolutionnaire puritaine que le maoïsme avait imposée.
De nombreux Chinois continuent malgré tout à souhaiter que leur épouse soit vierge au jour de son mariage.
L'hôpital de cancérologie de l'université de Pékin a expliqué avoir besoin d'échantillons de sang de cent femmes vierges âgées de 18 à 24 ans dans le cadre des recherches qu'il mène sur le papillomavirus (HPV), a précisé le journal China Daily.
Le papillomavirus est un virus qui se transmet lors de contacts sexuels. Son rôle est mis en cause dans le cancer du col de l'utérus et, dans une moindre mesure, dans celui de la gorge.
L'hôpital a affirmé se "conformer aux pratiques internationales" en cherchant à recueillir des échantillons de sang selon lui les moins susceptibles d'être infectés par le HPV.
"Le risque d'avoir contracté le HPV est faible chez les femmes qui n'ont jamais eu de relations sexuelles", a expliqué Mme Guan Jiuping, porte-parole de l'établissement, citée par le journal.
Mais la requête a déclenché des réactions outrées chez de nombreux internautes, qui l'ont jugée insultante pour les femmes.
"Ainsi donc on n'a pas besoin d'hommes vierges, seulement de femmes, c'est ça la science?", a raillé un utilisateur du principal site de microblogs du pays.
D'autres internautes ont au contraire pris la défense de l'hôpital, en accusant les critiques d'ignorer les nécessités de la recherche médicale.
Après plus de 30 ans de réformes économiques et d'ouverture, la Chine n'a plus grand-chose à voir avec la société révolutionnaire puritaine que le maoïsme avait imposée.
De nombreux Chinois continuent malgré tout à souhaiter que leur épouse soit vierge au jour de son mariage.