Pékin, Chine | AFP | vendredi 20/07/2018 - Un avocat disparu il y a trois ans au cours d'un coup de filet contre les défenseurs des droits de l'homme en Chine a refait surface dans une prison où il attend un procès pour subversion, a-t-on appris vendredi auprès de sa famille.
Wang Quanzhang, qui défendait des militants politiques et des paysans expropriés, avait été arrêté en juillet 2015 avec plus de 200 autres avocats et militants des droits de l'homme. Ses proches n'avaient pas eu depuis de nouvelles de lui.
Son cas a attiré l'attention hors de Chine, au point que la chancelière allemande Angela Merkel s'est entretenue en mai dernier à Pékin avec son épouse, Li Wenzu, pendant une visite dans ce pays.
Wang Quanzhang a finalement pu s'entretenir avec un avocat courant juillet dans une prison de Tianjin (nord), a déclaré Mme Li à l'AFP.
"Je m'inquiète de son état de santé", a-t-elle poursuivi, précisant que son mari avait dit avoir reçu en prison des médicaments contre l'hypertension.
Me Wang ne souffrait pas d'hypertension avant son arrestation, a ajouté son épouse, disant redouter que ces médicaments ne lui soient administrés de force.
Selon Amnesty International, plusieurs détenus arrêtés au cours du même coup de filet de juillet 2015 ont été amenés à prendre le même type de médicaments et souffrent depuis de graves effets secondaires.
La plupart des personnes arrêtées à l'époque ont été libérées mais un petit nombre ont été condamnées à de lourdes peines de prison. Wang Quanzhang est le dernier à n'avoir pas encore été jugé et la date de son procès n'a pas non plus été annoncée.
Wang Quanzhang, qui défendait des militants politiques et des paysans expropriés, avait été arrêté en juillet 2015 avec plus de 200 autres avocats et militants des droits de l'homme. Ses proches n'avaient pas eu depuis de nouvelles de lui.
Son cas a attiré l'attention hors de Chine, au point que la chancelière allemande Angela Merkel s'est entretenue en mai dernier à Pékin avec son épouse, Li Wenzu, pendant une visite dans ce pays.
Wang Quanzhang a finalement pu s'entretenir avec un avocat courant juillet dans une prison de Tianjin (nord), a déclaré Mme Li à l'AFP.
"Je m'inquiète de son état de santé", a-t-elle poursuivi, précisant que son mari avait dit avoir reçu en prison des médicaments contre l'hypertension.
Me Wang ne souffrait pas d'hypertension avant son arrestation, a ajouté son épouse, disant redouter que ces médicaments ne lui soient administrés de force.
Selon Amnesty International, plusieurs détenus arrêtés au cours du même coup de filet de juillet 2015 ont été amenés à prendre le même type de médicaments et souffrent depuis de graves effets secondaires.
La plupart des personnes arrêtées à l'époque ont été libérées mais un petit nombre ont été condamnées à de lourdes peines de prison. Wang Quanzhang est le dernier à n'avoir pas encore été jugé et la date de son procès n'a pas non plus été annoncée.