Hector RETAMAL / AFP
Pékin, Chine | AFP | lundi 26/09/2022 - La stratégie de la Chine contre le Covid-19, qui pèse fortement sur l'économie nationale, entraîne des pertes de profits pour plus de 60% des entreprises françaises présentes dans le pays, selon un sondage.
Les autorités imposent des confinements partiels ou généralisés de villes, d'entreprises et d'usines dès l'apparition de cas. Les habitants sont également contraints de réaliser des tests PCR plusieurs fois par semaine pour accéder aux lieux publics.
Toute personne qui voyage à l'intérieur de la Chine prend également le risque de se retrouver placée en quarantaine obligatoire si des cas se déclarent dans la localité ou le district où elle est passée.
Une situation qui génère une forte incertitude et pèse sur les entreprises françaises, dont 61,6% sont confrontées à des pertes de profits, note la Chambre de commerce et d'industrie française en Chine (CCI France Chine) dans un sondage.
En raison des restrictions sanitaires, les deux tiers des compagnies (68%) doivent limiter leurs déplacements professionnels, plus de la moitié (57%) affrontent une baisse de la demande et un nombre significatif (38%) voient leurs chaînes de production perturbées.
Conséquences: près de la moitié (43%) reconsidèrent leurs investissements en Chine, une grande partie (41%) ont freiné leurs dépenses et 21% ont choisi de procéder à des licenciements.
L'autre souci des entreprises est de parvenir à faire venir des employés expatriés. Des candidats potentiels sont refroidis par les restrictions sanitaires. De plus, les arrivées sont limitées par le faible nombre de visas délivrés par la Chine.
Tous les voyageurs arrivant de l'étranger se voient par ailleurs imposer à l'entrée dans le pays une quarantaine de 10 jours à leurs frais dans un hôtel.
La moitié (50%) des compagnies sondées disent ainsi avoir vu leur nombre de salariés étrangers baisser depuis le début de la pandémie.
Parmi les principales demandes des entreprises: le raccourcissement de la durée de quarantaine à l'arrivée en Chine ou encore l'augmentation des fréquences aériennes - très fortement réduites par la Chine depuis début 2020.
Elles plaident également pour l'abandon du mécanisme de sanctions des compagnies aériennes, en vertu duquel les autorités chinoises annulent des vols pour au moins une semaine si plus de 4% des passagers d'un avion sont positifs au coronavirus à l'arrivée en Chine.
Ce sondage publié vendredi a été réalisé du 2 au 14 septembre et 303 entreprises y ont répondu.
Les autorités imposent des confinements partiels ou généralisés de villes, d'entreprises et d'usines dès l'apparition de cas. Les habitants sont également contraints de réaliser des tests PCR plusieurs fois par semaine pour accéder aux lieux publics.
Toute personne qui voyage à l'intérieur de la Chine prend également le risque de se retrouver placée en quarantaine obligatoire si des cas se déclarent dans la localité ou le district où elle est passée.
Une situation qui génère une forte incertitude et pèse sur les entreprises françaises, dont 61,6% sont confrontées à des pertes de profits, note la Chambre de commerce et d'industrie française en Chine (CCI France Chine) dans un sondage.
En raison des restrictions sanitaires, les deux tiers des compagnies (68%) doivent limiter leurs déplacements professionnels, plus de la moitié (57%) affrontent une baisse de la demande et un nombre significatif (38%) voient leurs chaînes de production perturbées.
Conséquences: près de la moitié (43%) reconsidèrent leurs investissements en Chine, une grande partie (41%) ont freiné leurs dépenses et 21% ont choisi de procéder à des licenciements.
L'autre souci des entreprises est de parvenir à faire venir des employés expatriés. Des candidats potentiels sont refroidis par les restrictions sanitaires. De plus, les arrivées sont limitées par le faible nombre de visas délivrés par la Chine.
Tous les voyageurs arrivant de l'étranger se voient par ailleurs imposer à l'entrée dans le pays une quarantaine de 10 jours à leurs frais dans un hôtel.
La moitié (50%) des compagnies sondées disent ainsi avoir vu leur nombre de salariés étrangers baisser depuis le début de la pandémie.
Parmi les principales demandes des entreprises: le raccourcissement de la durée de quarantaine à l'arrivée en Chine ou encore l'augmentation des fréquences aériennes - très fortement réduites par la Chine depuis début 2020.
Elles plaident également pour l'abandon du mécanisme de sanctions des compagnies aériennes, en vertu duquel les autorités chinoises annulent des vols pour au moins une semaine si plus de 4% des passagers d'un avion sont positifs au coronavirus à l'arrivée en Chine.
Ce sondage publié vendredi a été réalisé du 2 au 14 septembre et 303 entreprises y ont répondu.