PÉKIN, 15 mai 2014 (AFP) - Des mètres cubes de billets de banque, pour 100 millions de yuans (11,8 millions d'euros) au total, ont été retrouvés au domicile d'un haut responsable politique chinois, a rapporté jeudi un média local, dans ce qui semblait être le dernier scandale de corruption en date dans le pays.
La police a eu recours à pas moins de 16 machines à compter les billets pour évaluer le butin qu'avait amassé chez lui Wei Pengyuan, responsable adjoint du Bureau du charbon à l'Administration nationale de l'Energie.
Ayant à égrener billet par billet cette énorme masse d'argent liquide, quatre de ces 16 machines sont d'ailleurs tombées en panne en cours de comptage, a précisé le journal Caixin, média chinois réputé.
La plus grosse coupure en usage en Chine est le billet de 100 yuans, rouge et à l'effigie de Mao Tsé-toung. Cela signifie donc que les millions de yuans conservés par M. Wei représentaient au minimum un million de billets, soit une colonne de 100 mètres de haut si on les entassait en une pile unique.
Les autorités ont ouvert une enquête à l'encontre de M. Wei, dont la tâche principale consistait à délivrer des permis et approbations pour la construction de nouvelles centrales thermiques, a poursuivi Caixin.
Cette découverte intervient alors que les autorités chinoises ont lancé depuis l'an dernier une vaste campagne anti-corruption, censée viser les cadres de tous niveaux au sein du Parti communiste.
Les cas de hauts cadres limogés pour corruption se sont multipliés ces dernières années, tandis que des informations concernant les excès et abus de responsables politiques locaux se répandent régulièrement sur les réseaux sociaux, attisant le mécontentement populaire.
Cependant, dans le même temps, Pékin s'attache à réprimer sévèrement les activistes réclamant davantage de transparence sur les fortunes des responsables politiques, et un emblématique militant anti-corruption a été condamné en janvier à quatre années d'emprisonnement.
Une vaste enquête publiée en janvier par le Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ) avait par ailleurs révélé que des proches de très hauts dirigeants du régime, dont le président Xi Jinping et l'ancien Premier ministre Wen Jiabao, dissimulaient des fortunes dans des paradis fiscaux.
La police a eu recours à pas moins de 16 machines à compter les billets pour évaluer le butin qu'avait amassé chez lui Wei Pengyuan, responsable adjoint du Bureau du charbon à l'Administration nationale de l'Energie.
Ayant à égrener billet par billet cette énorme masse d'argent liquide, quatre de ces 16 machines sont d'ailleurs tombées en panne en cours de comptage, a précisé le journal Caixin, média chinois réputé.
La plus grosse coupure en usage en Chine est le billet de 100 yuans, rouge et à l'effigie de Mao Tsé-toung. Cela signifie donc que les millions de yuans conservés par M. Wei représentaient au minimum un million de billets, soit une colonne de 100 mètres de haut si on les entassait en une pile unique.
Les autorités ont ouvert une enquête à l'encontre de M. Wei, dont la tâche principale consistait à délivrer des permis et approbations pour la construction de nouvelles centrales thermiques, a poursuivi Caixin.
Cette découverte intervient alors que les autorités chinoises ont lancé depuis l'an dernier une vaste campagne anti-corruption, censée viser les cadres de tous niveaux au sein du Parti communiste.
Les cas de hauts cadres limogés pour corruption se sont multipliés ces dernières années, tandis que des informations concernant les excès et abus de responsables politiques locaux se répandent régulièrement sur les réseaux sociaux, attisant le mécontentement populaire.
Cependant, dans le même temps, Pékin s'attache à réprimer sévèrement les activistes réclamant davantage de transparence sur les fortunes des responsables politiques, et un emblématique militant anti-corruption a été condamné en janvier à quatre années d'emprisonnement.
Une vaste enquête publiée en janvier par le Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ) avait par ailleurs révélé que des proches de très hauts dirigeants du régime, dont le président Xi Jinping et l'ancien Premier ministre Wen Jiabao, dissimulaient des fortunes dans des paradis fiscaux.