Paris, France | AFP | lundi 24/03/2025 - Face à l'épidémie de chikungunya qui s'intensifie à La Réunion, le groupe pharmaceutique franco-autrichien Valneva fournira à compter de début avril 40.000 doses de vaccin, "prises en charge par les autorités" sanitaires, a-t-il annoncé lundi.
"En accord et avec l’appui de l’Agence régionale de santé de La Réunion, Valneva fournira 40.000 doses à compter de début avril, avec la possibilité d’en fournir davantage, au travers de contrats de distribution avec les grossistes répartiteurs de l’île", selon son communiqué.
Cette fourniture de doses du vaccin Ixchiq "prises en charge par les autorités" suit la recommandation de la Haute autorité de santé, début mars, de vacciner en priorité à La Réunion les seniors de plus de 65 ans, les adultes avec des comorbidités (hypertension artérielle, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.) et les agents de lutte anti-moustique.
L'action Valneva bondissait de plus de 6% à la Bourse de Paris par rapport à la clôture de vendredi, dans un marché en petite hausse de 0,30% lundi midi.
Valneva n'ayant pas fait auparavant de demande de remboursement par l'Assurance maladie, le coût du vaccin (250 euros environ) restait en principe à la charge du patient.
Pour "limiter les formes graves et l'impact sanitaire de l'épidémie, un financement exceptionnel" sera débloqué "rapidement" afin de "proposer gratuitement la vaccination aux cibles prioritaires", indiquait début mars le ministère de la Santé.
Deux personnes âgées de 86 et 96 ans sont récemment décédées des suites du chikungunya à La Réunion, les premiers décès confirmés depuis le déclenchement en août 2024 de l'épidémie.
Depuis août 2024, plus de 8.500 cas autochtones ont été recensés, dont près de 3.000 du 3 au 9 mars, selon le dernier bilan de l'ARS.
L'impact de la maladie, transmise par le moustique tigre, reste pour l'instant loin de celui de l'épidémie de 2005-2006, qui avait touché 260.000 personnes -un tiers de la population- et tué 225 personnes.
Selon Patrick Mavingui, infectiologue et chercheur au CRNS basé à La Réunion, les projections prévoient un pic fin avril. "Il va y avoir encore une dynamique forte de transmission d'ici là", a-t-il indiqué vendredi à l'AFP.
"Dommage que le vaccin arrive un peu tard, car la vaccination actuelle ne va pas arrêter ni diminuer la transmission - vu le délai de 7 à 15 jours pour que le vaccin apporte des anticorps neutralisants - mais au moins elle peut diminuer les hospitalisations et formes graves", a-t-il jugé.
Premier vaccin disponible contre le chikungunya, Ixchiq est approuvé aux États-Unis, en Europe, au Canada et au Royaume-Uni pour les adultes.
"En accord et avec l’appui de l’Agence régionale de santé de La Réunion, Valneva fournira 40.000 doses à compter de début avril, avec la possibilité d’en fournir davantage, au travers de contrats de distribution avec les grossistes répartiteurs de l’île", selon son communiqué.
Cette fourniture de doses du vaccin Ixchiq "prises en charge par les autorités" suit la recommandation de la Haute autorité de santé, début mars, de vacciner en priorité à La Réunion les seniors de plus de 65 ans, les adultes avec des comorbidités (hypertension artérielle, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.) et les agents de lutte anti-moustique.
L'action Valneva bondissait de plus de 6% à la Bourse de Paris par rapport à la clôture de vendredi, dans un marché en petite hausse de 0,30% lundi midi.
Valneva n'ayant pas fait auparavant de demande de remboursement par l'Assurance maladie, le coût du vaccin (250 euros environ) restait en principe à la charge du patient.
Pour "limiter les formes graves et l'impact sanitaire de l'épidémie, un financement exceptionnel" sera débloqué "rapidement" afin de "proposer gratuitement la vaccination aux cibles prioritaires", indiquait début mars le ministère de la Santé.
Deux personnes âgées de 86 et 96 ans sont récemment décédées des suites du chikungunya à La Réunion, les premiers décès confirmés depuis le déclenchement en août 2024 de l'épidémie.
Depuis août 2024, plus de 8.500 cas autochtones ont été recensés, dont près de 3.000 du 3 au 9 mars, selon le dernier bilan de l'ARS.
L'impact de la maladie, transmise par le moustique tigre, reste pour l'instant loin de celui de l'épidémie de 2005-2006, qui avait touché 260.000 personnes -un tiers de la population- et tué 225 personnes.
Selon Patrick Mavingui, infectiologue et chercheur au CRNS basé à La Réunion, les projections prévoient un pic fin avril. "Il va y avoir encore une dynamique forte de transmission d'ici là", a-t-il indiqué vendredi à l'AFP.
"Dommage que le vaccin arrive un peu tard, car la vaccination actuelle ne va pas arrêter ni diminuer la transmission - vu le délai de 7 à 15 jours pour que le vaccin apporte des anticorps neutralisants - mais au moins elle peut diminuer les hospitalisations et formes graves", a-t-il jugé.
Premier vaccin disponible contre le chikungunya, Ixchiq est approuvé aux États-Unis, en Europe, au Canada et au Royaume-Uni pour les adultes.