WASHINGTON, 25 janvier 2012 (AFP) - Les fonctionnaires travaillant onze heures par jour ou plus courent deux fois plus de risques de souffrir de dépression grave par rapport à leurs collègues s'acquittant de sept heures quotidiennes, selon une étude menée en Grande-Bretagne et publiée mercredi aux Etats-Unis.
Les auteurs de cette communication, parue dans la version en ligne de la revue PloS ONE (Public Library of Science), a porté sur environ 2.000 fonctionnaires britanniques, hommes et femmes âgés de 35 à 55 ans, jouissant d'une bonne santé mentale au moment du début de la recherche et dont la période médiane de suivi a été de 5,8 ans.
Ces chercheurs ont constaté que les fonctionnaires qui travaillaient au moins onze heures par jour multipliaient par 2,3 à 2,5 fois leur risque de tomber en dépression clinique, par rapport à ceux effectuant une journée de sept à huit heures.
Cette corrélation n'a pas été affectée par d'autres facteurs, comme le mode de vie --consommation d'alcool, de tabac ou de drogue-- ou des tensions au travail, souligne Marianna Virtanen de l'Institut finlandais de la médecine du travail et de l'University College de Londres, principal auteur de cette étude.
"Nous n'avons pas observé de lien solide chez les fonctionnaires dépressifs entre leur statut marital, le fait d'être fumeur ou pas ou de consommer ou non de l'alcool", écrit-elle.
Cependant, le nombre total de cas de dépression grave parmi ces cols blancs qui travaillaient au moins onze heures par jour n'a été que de 66, soit un taux de 3,1%, bien inférieur aux 5% observés dans la population générale.
Ce taux relativement bas pourrait s'expliquer par le fait que tous les participants retenus pour cette recherche jouissaient d'une bonne santé mentale et physique, ce qui n'est pas le cas dans l'échantillon de population générale, qui est lui plus diversifié, expliquent les auteurs.
Ils soulignent également que des recherches doivent être menées au sein d'autres groupes professionnels pour déterminer si le lien entre longues journées de travail et dépression se confirme.
Un certain nombre de recherches avaient déjà été conduites sur ce sujet avec des résultats divers, relèvent ces scientifiques, notant la difficulté à les comparer.
Parmi celles-ci, des travaux canadiens sur une période de un à deux ans ont montré que des semaines de 41 heures de travail et davantage étaient liées à un risque accru de dépression clinique majeure, comparativement à 35-40 heures. Mais seules les femmes étaient affectées, et non les hommes.
js/gde/sf
Les auteurs de cette communication, parue dans la version en ligne de la revue PloS ONE (Public Library of Science), a porté sur environ 2.000 fonctionnaires britanniques, hommes et femmes âgés de 35 à 55 ans, jouissant d'une bonne santé mentale au moment du début de la recherche et dont la période médiane de suivi a été de 5,8 ans.
Ces chercheurs ont constaté que les fonctionnaires qui travaillaient au moins onze heures par jour multipliaient par 2,3 à 2,5 fois leur risque de tomber en dépression clinique, par rapport à ceux effectuant une journée de sept à huit heures.
Cette corrélation n'a pas été affectée par d'autres facteurs, comme le mode de vie --consommation d'alcool, de tabac ou de drogue-- ou des tensions au travail, souligne Marianna Virtanen de l'Institut finlandais de la médecine du travail et de l'University College de Londres, principal auteur de cette étude.
"Nous n'avons pas observé de lien solide chez les fonctionnaires dépressifs entre leur statut marital, le fait d'être fumeur ou pas ou de consommer ou non de l'alcool", écrit-elle.
Cependant, le nombre total de cas de dépression grave parmi ces cols blancs qui travaillaient au moins onze heures par jour n'a été que de 66, soit un taux de 3,1%, bien inférieur aux 5% observés dans la population générale.
Ce taux relativement bas pourrait s'expliquer par le fait que tous les participants retenus pour cette recherche jouissaient d'une bonne santé mentale et physique, ce qui n'est pas le cas dans l'échantillon de population générale, qui est lui plus diversifié, expliquent les auteurs.
Ils soulignent également que des recherches doivent être menées au sein d'autres groupes professionnels pour déterminer si le lien entre longues journées de travail et dépression se confirme.
Un certain nombre de recherches avaient déjà été conduites sur ce sujet avec des résultats divers, relèvent ces scientifiques, notant la difficulté à les comparer.
Parmi celles-ci, des travaux canadiens sur une période de un à deux ans ont montré que des semaines de 41 heures de travail et davantage étaient liées à un risque accru de dépression clinique majeure, comparativement à 35-40 heures. Mais seules les femmes étaient affectées, et non les hommes.
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