Paris, France | AFP | dimanche 23/04/2017 - "Macron président!": explosion de joie dimanche soir pour les militants En marche! à l'annonce de la qualification de leur champion pour le second tour de la présidentielle, même si certains relèvent déjà qu'après ce moment "historique", il va falloir "combattre Marine le Pen".
Au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris, où plus d'un millier de journalistes avaient été accrédités, dont 600 médias internationaux, la soirée a démarré sous très haute sécurité: pas moins de quatre points de vérification d'identité et un contrôle anti-déminage mené par un petit cocker brun chargé de renifler les sacs.
Dans une vaste salle un peu froide, mais largement couverte d'un rideau bleu nuit avec la grande estrade ornée du slogan "En marche!, la majorité des militants présents affichent T-Shirt, sac en toile et badges siglés "Emmanuel Macron président".
Félix et Marcel, lycéens de 16 et 15 ans, sont parmi les premiers arrivés, "attirés par le caractère festif de ce rassemblement". Adhérents à En marche! ils n'ont pas pu voter en raison de leur âge, mais Marcel, serrant un drapeau européen contre lui, juge "très important" de défendre l'Union européenne.
Alors que la salle se remplit peu à peu, il y a aussi des étrangers parmi les militants, dont deux étudiantes à Sciences Po, Helena, 23 ans, Américaine, et Inga, 22 ans, Ukrainienne, vêtues de leur T-shirt En Marche turquoise et rose.
"Ce qui me motive en tant qu'Américaine à venir ici c'est que chez moi, on a pas vu le danger Trump, donc il faut éviter le pire en France, qui pour moi est Marine Le Pen", explique Helena, ex-bénévole dans la campagne de Barack Obama en 2008.
Pour Inga, le discours des uns et des autres sur la Russie est aussi important: "Je ne veux pas d'un candidat qui demande des financements à la Russie, ou qui acquiesce à tout ce que dit Vladimir Poutine".
En début de soirée, les militants sont sereins, leurs discussions portant davantage sur l'identité du futur adversaire d'Emmanuel Macron que sur la qualification de leur champion.
- 'Ne pas lâcher' -
A 20 heures, lorsque l'écran affiche l'image d'Emmanuel Macron au côté de Marine Le Pen sur le perron de l'Elysée en premier finaliste pour ce second tour, c'est l'explosion de joie.
"Macron président" s'égosillent des militants qui s'étreignent, parfois émus aux larmes, avant d'entonner une Marseillaise.
"On est en train de vivre un moment historique avec enfin un candidat qui sort du bipartisme, qui va renouveler la classe politique et c'est une bonne nouvelle pour l'Europe", se réjouit Quentin, 27 ans, venu du Loir-et-Cher.
Mais, ajoute-t-il aussitôt, "comme dans un match de foot, il faut jamais lâcher le jeu même quand on mène".
"Maintenant il va falloir se battre pour être solides dans le discours, combattre Marine Le Pen et préparer les législatives", abonde Marie-Hélène Visconti, 60 ans, peintre, se réjouissant qu'"après le Brexit et Trump", les Français aient dit "m..." au populisme.
Passées les explosions de joie, les militants sont à l'affût des interventions des proches de Marine Le Pen, répondant par des huées ou des Marseillaises. Ils applaudissent quand le socialiste Benoît Hamon appelle à voter pour l'ex-ministre de l'Economie et lorsque François Fillon, d'abord hué, annonce un vote pour Macron.
Le discours de Marine Le Pen fait en revanche peu réagir, les militants élaborant leurs pronostics pour le second tour, comme s'ils étaient à l'entracte.
Au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris, où plus d'un millier de journalistes avaient été accrédités, dont 600 médias internationaux, la soirée a démarré sous très haute sécurité: pas moins de quatre points de vérification d'identité et un contrôle anti-déminage mené par un petit cocker brun chargé de renifler les sacs.
Dans une vaste salle un peu froide, mais largement couverte d'un rideau bleu nuit avec la grande estrade ornée du slogan "En marche!, la majorité des militants présents affichent T-Shirt, sac en toile et badges siglés "Emmanuel Macron président".
Félix et Marcel, lycéens de 16 et 15 ans, sont parmi les premiers arrivés, "attirés par le caractère festif de ce rassemblement". Adhérents à En marche! ils n'ont pas pu voter en raison de leur âge, mais Marcel, serrant un drapeau européen contre lui, juge "très important" de défendre l'Union européenne.
Alors que la salle se remplit peu à peu, il y a aussi des étrangers parmi les militants, dont deux étudiantes à Sciences Po, Helena, 23 ans, Américaine, et Inga, 22 ans, Ukrainienne, vêtues de leur T-shirt En Marche turquoise et rose.
"Ce qui me motive en tant qu'Américaine à venir ici c'est que chez moi, on a pas vu le danger Trump, donc il faut éviter le pire en France, qui pour moi est Marine Le Pen", explique Helena, ex-bénévole dans la campagne de Barack Obama en 2008.
Pour Inga, le discours des uns et des autres sur la Russie est aussi important: "Je ne veux pas d'un candidat qui demande des financements à la Russie, ou qui acquiesce à tout ce que dit Vladimir Poutine".
En début de soirée, les militants sont sereins, leurs discussions portant davantage sur l'identité du futur adversaire d'Emmanuel Macron que sur la qualification de leur champion.
- 'Ne pas lâcher' -
A 20 heures, lorsque l'écran affiche l'image d'Emmanuel Macron au côté de Marine Le Pen sur le perron de l'Elysée en premier finaliste pour ce second tour, c'est l'explosion de joie.
"Macron président" s'égosillent des militants qui s'étreignent, parfois émus aux larmes, avant d'entonner une Marseillaise.
"On est en train de vivre un moment historique avec enfin un candidat qui sort du bipartisme, qui va renouveler la classe politique et c'est une bonne nouvelle pour l'Europe", se réjouit Quentin, 27 ans, venu du Loir-et-Cher.
Mais, ajoute-t-il aussitôt, "comme dans un match de foot, il faut jamais lâcher le jeu même quand on mène".
"Maintenant il va falloir se battre pour être solides dans le discours, combattre Marine Le Pen et préparer les législatives", abonde Marie-Hélène Visconti, 60 ans, peintre, se réjouissant qu'"après le Brexit et Trump", les Français aient dit "m..." au populisme.
Passées les explosions de joie, les militants sont à l'affût des interventions des proches de Marine Le Pen, répondant par des huées ou des Marseillaises. Ils applaudissent quand le socialiste Benoît Hamon appelle à voter pour l'ex-ministre de l'Economie et lorsque François Fillon, d'abord hué, annonce un vote pour Macron.
Le discours de Marine Le Pen fait en revanche peu réagir, les militants élaborant leurs pronostics pour le second tour, comme s'ils étaient à l'entracte.