TOKYO, 2 avril 2014 (AFP) - Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a regretté mercredi la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) d'interdire au Japon la pêche à la baleine en Antarctique mais a indiqué que Tokyo s'y conformerait.
"C'est dommage et je suis très déçu", a déclaré M. Abe cité par le chef des négociateurs japonais devant la CIJ à La Haye, Koji Tsuruoka.
"Je vais me conformer à cet arrêt", a déclaré M. Abe, selon M. Tsuruoka qui s'exprimait devant la presse après un entretien avec ce dernier.
Saisi de l'affaire en 2010 par l'Australie, la plus haute instance judiciaire des Nations unies a finalement ordonné lundi l'arrêt de la chasse à la baleine menée par le Japon en Antarctique, une décision saluée par les écologistes.
La CIJ a estimé lundi que le Japon déguisait une activité commerciale en programme de recherche scientifique.
"Le Japon doit révoquer tout permis, autorisation ou licence déjà délivré dans le cadre de Jarpa II et s'abstenir d'accorder tout nouveau permis", a dès lors ordonné Peter Tomka, président de la CIJ.
La CIJ a donné raison à l'Australie, arguant que le Japon détournait un moratoire de la convention baleinière internationale (CBI) datant de 1986 et n'autorisant la chasse à la baleine qu'à des fins scientifiques.
La Cour a notamment pointé du doigt le "manque de transparence" dans l'établissement de quotas "non raisonnables" ainsi que le nombre réduit de publications scientifiques sur le programme de recherche Jarpa II.
Le Japon, a motivé la CIJ en substance, ne justifie pas suffisamment de l'intérêt de ses prises pour la science alors même qu'une grande partie de la viande prélevée finit sur les étals.
Malgré cette victoire, les opposants à la chasse à la baleine craignent désormais que le Japon ne tente de contourner l'arrêt en "redessinant" sa politique baleinière.
"C'est dommage et je suis très déçu", a déclaré M. Abe cité par le chef des négociateurs japonais devant la CIJ à La Haye, Koji Tsuruoka.
"Je vais me conformer à cet arrêt", a déclaré M. Abe, selon M. Tsuruoka qui s'exprimait devant la presse après un entretien avec ce dernier.
Saisi de l'affaire en 2010 par l'Australie, la plus haute instance judiciaire des Nations unies a finalement ordonné lundi l'arrêt de la chasse à la baleine menée par le Japon en Antarctique, une décision saluée par les écologistes.
La CIJ a estimé lundi que le Japon déguisait une activité commerciale en programme de recherche scientifique.
"Le Japon doit révoquer tout permis, autorisation ou licence déjà délivré dans le cadre de Jarpa II et s'abstenir d'accorder tout nouveau permis", a dès lors ordonné Peter Tomka, président de la CIJ.
La CIJ a donné raison à l'Australie, arguant que le Japon détournait un moratoire de la convention baleinière internationale (CBI) datant de 1986 et n'autorisant la chasse à la baleine qu'à des fins scientifiques.
La Cour a notamment pointé du doigt le "manque de transparence" dans l'établissement de quotas "non raisonnables" ainsi que le nombre réduit de publications scientifiques sur le programme de recherche Jarpa II.
Le Japon, a motivé la CIJ en substance, ne justifie pas suffisamment de l'intérêt de ses prises pour la science alors même qu'une grande partie de la viande prélevée finit sur les étals.
Malgré cette victoire, les opposants à la chasse à la baleine craignent désormais que le Japon ne tente de contourner l'arrêt en "redessinant" sa politique baleinière.