Sydney, Australie | AFP | jeudi 01/08/2018 - L'Australie a promis jeudi de s'opposer "vigoureusement" à toute tentative de Tokyo pour assouplir le moratoire sur la chasse à la baleine et a exhorté les capitales partageant sa position à se dresser contre le Japon.
"Nous soutenons avec force le moratoire global sur la pêche commerciale à la baleine et nous nous opposerons vigoureusement à tout effort pour saper le processus qui le soutient", a déclaré la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop.
"La science est claire, on n'a pas besoin de tuer des baleines pour les étudier."
Tokyo plaide depuis longtemps pour l'assouplissement du moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse aux grands cétacés et continue de tuer des baleines dans le cadre d'un programme de "recherche scientifique", faisant fi des critiques internationales. La chair de ces baleines finit sur les étals des poissonniers.
Hideki Moronuki, un fonctionnaire chargé de la chasse à la baleine à l'agence des pêches du Japon, avait en juin indiqué à l'AFP que son gouvernement prévoyait de "proposer la fixation d'un quota de pêche pour les espèces dont les stocks sont reconnus comme sains par le comité scientifique de la CBI", lors de la prochaine réunion de cette instance en septembre au Brésil.
Mme Bishop a précisé que l'opposition australienne concernait notamment les éventuels efforts pour "changer le système de vote ou établir des limites pour les prises commerciales".
"Lors de la réunion de la Commission en septembre, l'Australie en appellera aux Nations partageant la même vision pour rejeter la proposition japonaise", a-t-elle ajouté.
Le Japon est signataire du moratoire décidé par la Commission baleinière internationale (CBI), mais il utilise une faille du texte qui autorise la chasse aux cétacés pour des recherches.
La Cour internationale de Justice avait sommé en 2014 les Japonais de mettre fin aux campagnes de chasse dans les eaux de l'Antarctique, soulignant qu'elles ne correspondaient pas aux critères scientifiques requis. La campagne de 2015 dans l'Antarctique avait été annulée, mais la suivante, en 2016, a bien eu lieu.
Et lors de la dernière campagne de quatre mois en 2017/2018 en Antarctique, les pêcheurs japonais ont capturé 333 baleines, dont 122 se trouvaient en période de gestation, ce qui avait été dénoncé de manière très virulente par les ONG.
La pêche à la baleine est défendue par une partie des milieux politiques nippons comme étant une tradition à préserver.
Mais s'il est exact que la chair de cétacés a constitué une salvatrice source de protéines dans les années de l'immédiat après-guerre, aujourd'hui, la plupart des Japonais disent ne pas en manger, ou très rarement.
"Nous soutenons avec force le moratoire global sur la pêche commerciale à la baleine et nous nous opposerons vigoureusement à tout effort pour saper le processus qui le soutient", a déclaré la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop.
"La science est claire, on n'a pas besoin de tuer des baleines pour les étudier."
Tokyo plaide depuis longtemps pour l'assouplissement du moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse aux grands cétacés et continue de tuer des baleines dans le cadre d'un programme de "recherche scientifique", faisant fi des critiques internationales. La chair de ces baleines finit sur les étals des poissonniers.
Hideki Moronuki, un fonctionnaire chargé de la chasse à la baleine à l'agence des pêches du Japon, avait en juin indiqué à l'AFP que son gouvernement prévoyait de "proposer la fixation d'un quota de pêche pour les espèces dont les stocks sont reconnus comme sains par le comité scientifique de la CBI", lors de la prochaine réunion de cette instance en septembre au Brésil.
Mme Bishop a précisé que l'opposition australienne concernait notamment les éventuels efforts pour "changer le système de vote ou établir des limites pour les prises commerciales".
"Lors de la réunion de la Commission en septembre, l'Australie en appellera aux Nations partageant la même vision pour rejeter la proposition japonaise", a-t-elle ajouté.
Le Japon est signataire du moratoire décidé par la Commission baleinière internationale (CBI), mais il utilise une faille du texte qui autorise la chasse aux cétacés pour des recherches.
La Cour internationale de Justice avait sommé en 2014 les Japonais de mettre fin aux campagnes de chasse dans les eaux de l'Antarctique, soulignant qu'elles ne correspondaient pas aux critères scientifiques requis. La campagne de 2015 dans l'Antarctique avait été annulée, mais la suivante, en 2016, a bien eu lieu.
Et lors de la dernière campagne de quatre mois en 2017/2018 en Antarctique, les pêcheurs japonais ont capturé 333 baleines, dont 122 se trouvaient en période de gestation, ce qui avait été dénoncé de manière très virulente par les ONG.
La pêche à la baleine est défendue par une partie des milieux politiques nippons comme étant une tradition à préserver.
Mais s'il est exact que la chair de cétacés a constitué une salvatrice source de protéines dans les années de l'immédiat après-guerre, aujourd'hui, la plupart des Japonais disent ne pas en manger, ou très rarement.