Rappel du Contexte et des enjeux
Le service public de Polynésie française, à savoir l'ensemble des moyens d'action, couvrant tous les domaines de compétences dévolus au pays, offre des prestations de bon niveau. Cependant, son poids, en regard des ressources économiques du Pays, est très important, tant en coûts de fonctionnement qu'en nombre de salariés. De plus, force est de constater qu’au fil du temps, le service public est devenu omniprésent et omnipotent dans l'ensemble de la vie économique et sociale de la Polynésie. De ce fait, sa perception et son efficacité se sont altérées.
Un système à bout de souffle
Aujourd'hui, il est patent que ce système est arrivé à bout de souffle. Notre économie, même en contexte favorable, ne peut supporter un tel poids, d'autant que l'accroissement de certaines charges, notamment celles de protection sociale et de santé, va inexorablement s'accentuer dans les prochaines années. Des gains importants de performance sont possibles, en optimisant les moyens disponibles. Nous devons faire mieux avec moins.
En regard des objectifs à atteindre, il s’avère donc nécessaire de revoir l’organisation de notre service public. En effet, soixante services administratifs, dix-huit établissements publics à caractère administratif (EPA) et quatorze établissements publics à caractère économique et commercial (EPIC), auxquels s'ajoutent des groupements d'intérêt économique, des associations et d'autres organismes de droit privé, interviennent dans la sphère publique et sur fonds public. De nombreuses redondances sont constatées. L'usager peine pour s'y retrouver et la confusion génère soit des surcoûts, soit une absence d'intervention dans certains domaines.
Le nécessaire changement
Ainsi, dès le 25 janvier 2010, le Président Gaston Tong Sang présentait au Conseil des ministres une communication, exposant les grandes lignes d'un chantier de refonte du service public du Pays.
Ce chantier, ainsi que les enjeux qui le sous-tendent, étaient aussitôt présentés aux responsables des structures publiques et à divers interlocuteurs de l'Etat.
Il s'articulait autour de trois axes, dans une logique générale de pilotage par la performance, portant sur :
- la nécessaire redéfinition de choix stratégiques pour notre service public ;
- la recherche d'une structuration générale plus pertinente et, particulièrement, le resserrement du dispositif des services et des satellites ;
- l'effort d'optimisation des moyens et des ressources du service public, pour faire "mieux avec moins."
L’enclenchement de la phase opératoire
Mardi 28 septembre prochain, à 16 h, le Président du Pays, chef de l’administration, mobilisera les principaux acteurs du changement en réunissant les chefs de services et les directeurs d’établissement publics à la Présidence.
Il rappellera à nouveau le but et les objectifs assignés à tous, à savoir, rationaliser le service public de notre pays, améliorer sa qualité tout en diminuant son poids, autrement dit faire mieux avec moins.
L’objectif initial demeure : obtenir d’ici 5 ans une baisse de 30% du niveau des dépenses imputées en section de fonctionnement du budget général du pays. Les plus grandes masses étant les dépenses de personnel d’une part, et les transferts publics d’autre part. Ce sont sur ces éléments que les efforts devront principalement porter tout en veillant à ne pas altérer la qualité du service rendu au citoyen.
Le Président de la Polynésie française exposera aux participants les pistes concrètes de travail. Il précisera ses attentes vis-à-vis des responsables et présentera les moyens qu’il a mobilisé pour les accompagner dans cette démarche de changement.
Il souhaite, au cours de cette réunion, privilégier l’échange et le partage d’expérience aux fins d’associer pleinement les acteurs incontournables de ce processus de changement.
Le service public de Polynésie française, à savoir l'ensemble des moyens d'action, couvrant tous les domaines de compétences dévolus au pays, offre des prestations de bon niveau. Cependant, son poids, en regard des ressources économiques du Pays, est très important, tant en coûts de fonctionnement qu'en nombre de salariés. De plus, force est de constater qu’au fil du temps, le service public est devenu omniprésent et omnipotent dans l'ensemble de la vie économique et sociale de la Polynésie. De ce fait, sa perception et son efficacité se sont altérées.
Un système à bout de souffle
Aujourd'hui, il est patent que ce système est arrivé à bout de souffle. Notre économie, même en contexte favorable, ne peut supporter un tel poids, d'autant que l'accroissement de certaines charges, notamment celles de protection sociale et de santé, va inexorablement s'accentuer dans les prochaines années. Des gains importants de performance sont possibles, en optimisant les moyens disponibles. Nous devons faire mieux avec moins.
En regard des objectifs à atteindre, il s’avère donc nécessaire de revoir l’organisation de notre service public. En effet, soixante services administratifs, dix-huit établissements publics à caractère administratif (EPA) et quatorze établissements publics à caractère économique et commercial (EPIC), auxquels s'ajoutent des groupements d'intérêt économique, des associations et d'autres organismes de droit privé, interviennent dans la sphère publique et sur fonds public. De nombreuses redondances sont constatées. L'usager peine pour s'y retrouver et la confusion génère soit des surcoûts, soit une absence d'intervention dans certains domaines.
Le nécessaire changement
Ainsi, dès le 25 janvier 2010, le Président Gaston Tong Sang présentait au Conseil des ministres une communication, exposant les grandes lignes d'un chantier de refonte du service public du Pays.
Ce chantier, ainsi que les enjeux qui le sous-tendent, étaient aussitôt présentés aux responsables des structures publiques et à divers interlocuteurs de l'Etat.
Il s'articulait autour de trois axes, dans une logique générale de pilotage par la performance, portant sur :
- la nécessaire redéfinition de choix stratégiques pour notre service public ;
- la recherche d'une structuration générale plus pertinente et, particulièrement, le resserrement du dispositif des services et des satellites ;
- l'effort d'optimisation des moyens et des ressources du service public, pour faire "mieux avec moins."
L’enclenchement de la phase opératoire
Mardi 28 septembre prochain, à 16 h, le Président du Pays, chef de l’administration, mobilisera les principaux acteurs du changement en réunissant les chefs de services et les directeurs d’établissement publics à la Présidence.
Il rappellera à nouveau le but et les objectifs assignés à tous, à savoir, rationaliser le service public de notre pays, améliorer sa qualité tout en diminuant son poids, autrement dit faire mieux avec moins.
L’objectif initial demeure : obtenir d’ici 5 ans une baisse de 30% du niveau des dépenses imputées en section de fonctionnement du budget général du pays. Les plus grandes masses étant les dépenses de personnel d’une part, et les transferts publics d’autre part. Ce sont sur ces éléments que les efforts devront principalement porter tout en veillant à ne pas altérer la qualité du service rendu au citoyen.
Le Président de la Polynésie française exposera aux participants les pistes concrètes de travail. Il précisera ses attentes vis-à-vis des responsables et présentera les moyens qu’il a mobilisé pour les accompagner dans cette démarche de changement.
Il souhaite, au cours de cette réunion, privilégier l’échange et le partage d’expérience aux fins d’associer pleinement les acteurs incontournables de ce processus de changement.