Tahiti, le 23 janvier 2024 - La ministre des Solidarité et du logement, Chantal Galenon, a tenu à faire le point, ce mardi, sur l’incendie de Heiri en relançant l’idée de construire des “tiny houses” pour aider les personnes victimes de sinistres.
Comme promis, ce mardi, une conférence de presse s’est tenue dans la salle de réunion de la présidence de la Polynésie française à la suite du conseil des ministres. Une courte conférence puisque seuls quatre dossiers ont été sortis de cette réunion matinale qui s’est pourtant étirée jusque 13 heures.
Présente lors de ce rendez-vous avec la presse, Chantal Galenon, qui n’avait pas de dossier à défendre, s’est arrêtée sur le sinistre du week-end dernier qui a mis à la rue 53 personnes (dont dix enfants et deux nourrissons) qui logeaient dans une maison insalubre de Heiri à Faa’a. Les premières aides ont pu être fournies (vêtements, repas, fournitures scolaires, reproduction des papiers d’identité) et les personnes sont toujours logées au fare amuira’a de Faa’a. Un hébergement que la ministre estime à une durée minimale d’environ trois semaines.
“Nous avons tenu une réunion ce matin (mardi, NDLR) avec la Direction de la solidarité, l’OPH et l’AISPF (agence immobilière sociale, NDLR) pour trouver des solutions rapides de relogement”, a-t-elle expliqué. “Ce sont des familles avec des emplois, et il est difficile de leur proposer des solutions à Papara ou Paea alors qu’elles travaillent parfois à Papeete ou à Faa’a”, convient-elle, détaillant de surcroît la complexité de reloger une seule famille, composée de vingt personnes.
Deux familles ont déjà des dossiers complets à l’OPH, d’autres vont désormais en faire la demande, mais les délais d’obtention risquent d’être fort longs.
De fait, Chantal Galenon a relancé l’idée de construire des fare d’urgence, types “tiny houses”. “Des études sont en cours”, affirme-t-elle. “Il faut passer des appels d’offres.” “C’est quelque chose qui n’existe pas au Fenua. À chaque fois, on pensait que c’était à l’OPH de prendre en charge les personnes sinistrées en demande de relogement. Mais non, puisqu’il doit d’abord y avoir des enquêtes auprès des familles. Ces tiny houses, ce serait pour prendre en charge les familles en attendant qu’on puisse résoudre leur problème. Le président du gouvernement a tenu à ce que l’on mette en place ce projet.”
Quant aux constructions sauvages sur lesquelles commune et Pays se renvoient la balle, Chantal Galenon reste ferme. “Il faut réfléchir sur les règles d’urbanisme et avec mon ministère, nous allons travailler à la règlementation, mais ce sera un très grand chantier. Il faut aussi changer les mentalités et que tout le monde soit prêt à se mettre en règle”, a-t-elle conclu.
Comme promis, ce mardi, une conférence de presse s’est tenue dans la salle de réunion de la présidence de la Polynésie française à la suite du conseil des ministres. Une courte conférence puisque seuls quatre dossiers ont été sortis de cette réunion matinale qui s’est pourtant étirée jusque 13 heures.
Présente lors de ce rendez-vous avec la presse, Chantal Galenon, qui n’avait pas de dossier à défendre, s’est arrêtée sur le sinistre du week-end dernier qui a mis à la rue 53 personnes (dont dix enfants et deux nourrissons) qui logeaient dans une maison insalubre de Heiri à Faa’a. Les premières aides ont pu être fournies (vêtements, repas, fournitures scolaires, reproduction des papiers d’identité) et les personnes sont toujours logées au fare amuira’a de Faa’a. Un hébergement que la ministre estime à une durée minimale d’environ trois semaines.
“Nous avons tenu une réunion ce matin (mardi, NDLR) avec la Direction de la solidarité, l’OPH et l’AISPF (agence immobilière sociale, NDLR) pour trouver des solutions rapides de relogement”, a-t-elle expliqué. “Ce sont des familles avec des emplois, et il est difficile de leur proposer des solutions à Papara ou Paea alors qu’elles travaillent parfois à Papeete ou à Faa’a”, convient-elle, détaillant de surcroît la complexité de reloger une seule famille, composée de vingt personnes.
Deux familles ont déjà des dossiers complets à l’OPH, d’autres vont désormais en faire la demande, mais les délais d’obtention risquent d’être fort longs.
De fait, Chantal Galenon a relancé l’idée de construire des fare d’urgence, types “tiny houses”. “Des études sont en cours”, affirme-t-elle. “Il faut passer des appels d’offres.” “C’est quelque chose qui n’existe pas au Fenua. À chaque fois, on pensait que c’était à l’OPH de prendre en charge les personnes sinistrées en demande de relogement. Mais non, puisqu’il doit d’abord y avoir des enquêtes auprès des familles. Ces tiny houses, ce serait pour prendre en charge les familles en attendant qu’on puisse résoudre leur problème. Le président du gouvernement a tenu à ce que l’on mette en place ce projet.”
Quant aux constructions sauvages sur lesquelles commune et Pays se renvoient la balle, Chantal Galenon reste ferme. “Il faut réfléchir sur les règles d’urbanisme et avec mon ministère, nous allons travailler à la règlementation, mais ce sera un très grand chantier. Il faut aussi changer les mentalités et que tout le monde soit prêt à se mettre en règle”, a-t-elle conclu.