Challenger #6 : Waldeck Defaix


Malgré plusieurs titres de champion de France Elite, dont le dernier acquis en 2017, Waldeck Defaix est un garçon plutôt discret. Fils du sélectionneur Sylvain Defaix, la figure centrale du club Tefana Taekwondo, Waldeck s’est exilé en métropole, à Montpellier, pour poursuivre un sport-études. Plusieurs Tahitiens sont champions de France, Waldeck est sans doute le moins médiatisé. Il a fait le choix de continuer ses études pour préparer son avenir. Il n’en reste pas moins un redoutable compétiteur qui a pu atteindre le plus haut niveau national.

En bref

Né le 2 Octobre 1994 à Papeete, 23 ans.
 
Origines : maman marquisienne de Nuku Hiva et papa originaire de France, Lyon.
J’ai vécu essentiellement sur Arue.
 
Situation familiale : en couple
 
Un héros de votre enfance ? : Sangoku parce qu’il veut toujours affronter plus fort que lui.
 
Si tu étais un animal ? Un lion parce que j’ai déjà la crinière.
 
Une valeur morale ? «  Ce qui ne te tue pas, te rends plus fort. »
 
Ton activité professionnelle ? Licence administration économique et sociale à Montpellier, Master 1 marketing du sport à Montpellier.
 
Tes sponsors ?  Aucun
 
Trois meilleurs résultats de ton palmarès 2017
 
Championnat de France Elite 2017, Paris, 1er
Championnat de France universitaire 2017, Orléans, 1er
Jeux d’Asie 2017, Turkmenistan, Aschgabat, 5e

Quatre questions à Waldeck Defaix

Tes débuts ?
 
« C’est une histoire de famille car mon père, qui entrainait le club de Heima, m’a tout de suite mis sur les tatamis à l’âge de 4 ans. »
 
Tes plus beaux succès en compétition ? Une anecdote ?
 
« Mon plus beau succès en compétition est mon premier titre de champion de France élite en 2015 car j’avais fait beaucoup de sacrifices pour y arriver. Je suis allé sur Montpellier pour mes études et en même temps pour le sport. »
 
« J’ai eu également un titre lors des Jeux du Pacifique en 2015. J’étais le capitaine de l’équipe de Taekwondo. En finale, je me fais mener par un Australien et je dois rattraper le score au dernier round, on finit le combat au point en or, c'est-à-dire le premier qui marque gagne. Je gagne dans les dernières secondes et toute l’équipe de Tahiti exulte. »
 
« J’ai été aussi vice champion d’Europe universitaire 2016. Je m’étais malheureusement fait une entorse au ligament à ma jambe droite. J’ai gagné trois combats en utilisant pratiquement que ma jambe gauche. »
 
Tes motivations ?
« Je connais beaucoup de sportifs tahitiens qui n’ont rien après leur carrière sportive. C’est pour cela qu’après le Master, je voudrais essayer de travailler à mi temps. Puis, après, revenir à Tahiti pour faire des actions sportives avec les communes et dans le milieu scolaire. Ce serait basé sur différents aspects, pas seulement sur mon sport. Il y a beaucoup de diabétiques et de personnes obèses en Polynésie et j’aimerais aider ces personnes. Le taekwondo est le troisième sport à Tahiti, après le football et la rame »
Tes objectifs ? Remerciement ou message ?
 
« J’aimerais devenir le premier à remporter une médaille au championnat du monde de taekwondo avec la bannière de Tahiti. Je voudrais également être dans le top 10 du classement mondial de taekwondo et j’aimerais remporter toute les médailles nationales, cela fait beaucoup, je sais ! Je remercie toute ma famille, les gens qui me soutiennent, mon club de Tahiti le Tefana Taekwondo, mon club de France le 3MTKD. »


le Mardi 16 Janvier 2018 à 04:19 | Lu 2358 fois