Flore Hani a fait parler d’elle cette année en remportant deux combats de MMA en Californie. Après avoir pratiqué le rugby dans sa jeunesse, Flore s’est rapidement intéressée aux sports de combats, notamment la boxe, puis le MMA. Elle enchaîne désormais les séances d’entraînements aux États-Unis, les combats dans la cage, les séminaires à Tahiti et a même participé cette année à un round d’exhibition pour la célèbre organisation Invicta FC. Connue pour son véganisme, Flore n’a pas sa langue dans sa poche et publie régulièrement des vidéos sur le web pour partager son vécu avec ses fans, pour donner son avis... Salle d’entraînement, ligne de vêtements, ambassadrice de la compagnie au Tiare… Flore Hani, 33 ans, continue de gagner ses combats dans la cage à l’étranger et promet « d’emmener la Polynésie française à l’Ultimate Fighting Championship. »
Questions / réponses
Parlez-nous de vos débuts sportifs, d'une anecdote, d'un souvenir ?
« J'ai toujours été dans le sport, j'ai touché à différents arts martiaux quand j’étais enfant, puis je suis tombée amoureuse de la boxe anglaise que j'ai commencé à pratiquer de manière assidue quand j'avais 18 ans. J'ai aussi beaucoup joué au rugby, mais quand ma carrière en boxe anglaise a commencé à décoller, je me suis consacrée entièrement à la boxe. Jusqu'au moment où j'ai dérivé vers le MMA. »
Qu’est ce qui vous plaît dans votre sport ?
« Le MMA est un sport qui est un mélange de plusieurs arts martiaux, donc l'évolution et la progression dans ce sport sont infinies. On peut se focaliser à certains moments sur sa progression au sol ou en lutte, puis à d'autres moments sur sa progression en strike (Position de combat debout, NDLR)…On progresse toujours dans ce sport et on est toujours confronté à meilleur que soi. Surtout, on ne peut pas faire semblant. Si tu ne travailles pas dur, tu ne vas nulle part dans le MMA. »
Que faites-vous pour améliorer vos performances ?
« Je sors de ma zone de confort, en permanence. Déjà, je vais vivre et m’entraîner aux États-Unis une grande partie de l'année pour être entraînée dans une vraie équipe professionnelle avec des combattants de l'UFC, de renommée mondiale. Peu importe la difficulté, à tous les niveaux, il faut s’entraîner avec les meilleurs pour faire partie des meilleurs. Il n’y a pas de secret, rester en Polynésie pour un sport qui n'est ni légal, ni reconnu, ça ne mène nulle part. »
Quel message essayez-vous de transmettre aux Polynésiens à travers le sport ?
« Merci à tous pour le soutien et les encouragements, surtout lorsque je suis loin du fenua, ce n'est pas toujours facile, mais c'est une grande fierté pour moi d'être une ambassadrice de la Polynesie Française, et surtout de porter le drapeau Polynésien dans des promotions de renommée mondiale qui n'avaient jamais vu ou reçu d’athlètes Polynésiens auparavant. J’emmènerai la Polynésie Française à l'UFC. »
« J'ai toujours été dans le sport, j'ai touché à différents arts martiaux quand j’étais enfant, puis je suis tombée amoureuse de la boxe anglaise que j'ai commencé à pratiquer de manière assidue quand j'avais 18 ans. J'ai aussi beaucoup joué au rugby, mais quand ma carrière en boxe anglaise a commencé à décoller, je me suis consacrée entièrement à la boxe. Jusqu'au moment où j'ai dérivé vers le MMA. »
Qu’est ce qui vous plaît dans votre sport ?
« Le MMA est un sport qui est un mélange de plusieurs arts martiaux, donc l'évolution et la progression dans ce sport sont infinies. On peut se focaliser à certains moments sur sa progression au sol ou en lutte, puis à d'autres moments sur sa progression en strike (Position de combat debout, NDLR)…On progresse toujours dans ce sport et on est toujours confronté à meilleur que soi. Surtout, on ne peut pas faire semblant. Si tu ne travailles pas dur, tu ne vas nulle part dans le MMA. »
Que faites-vous pour améliorer vos performances ?
« Je sors de ma zone de confort, en permanence. Déjà, je vais vivre et m’entraîner aux États-Unis une grande partie de l'année pour être entraînée dans une vraie équipe professionnelle avec des combattants de l'UFC, de renommée mondiale. Peu importe la difficulté, à tous les niveaux, il faut s’entraîner avec les meilleurs pour faire partie des meilleurs. Il n’y a pas de secret, rester en Polynésie pour un sport qui n'est ni légal, ni reconnu, ça ne mène nulle part. »
Quel message essayez-vous de transmettre aux Polynésiens à travers le sport ?
« Merci à tous pour le soutien et les encouragements, surtout lorsque je suis loin du fenua, ce n'est pas toujours facile, mais c'est une grande fierté pour moi d'être une ambassadrice de la Polynesie Française, et surtout de porter le drapeau Polynésien dans des promotions de renommée mondiale qui n'avaient jamais vu ou reçu d’athlètes Polynésiens auparavant. J’emmènerai la Polynésie Française à l'UFC. »
Carte d'identité
Née le 10 décembre 1986 dans le sud-est de la France, à Gassin, à côté de Saint Tropez.
Situation familiale ? Célibataire, sans enfants.
Un héros de votre enfance ? : Ma mère, parce qu’elle a toujours tout assumé seule et sans aide. Elle a toujours représenté la force féminine à mes yeux.
Si vous étiez un animal ? Un cheval. Parce que les chevaux ont la grâce, la puissance et la rapidité.
Une valeur morale ? La franchise, le franc-parler.
Votre activité professionnelle ? La salle Sphere MMA et la marque Sphère Tahiti Fight Wear que j'ai créée en 2016 avec Ava.
Les trois meilleurs résultats de votre palmarès 2019
Mon dernier combat de l'année en novembre sur la promotion OPP à Bakersfield en Californie que j'ai remporté haut la main.
Le meilleur souvenir a été mon expérience à l'Invicta en septembre, même si c'était seulement un round d'exhibition et dans la mauvaise catégorie de poids.
Situation familiale ? Célibataire, sans enfants.
Un héros de votre enfance ? : Ma mère, parce qu’elle a toujours tout assumé seule et sans aide. Elle a toujours représenté la force féminine à mes yeux.
Si vous étiez un animal ? Un cheval. Parce que les chevaux ont la grâce, la puissance et la rapidité.
Une valeur morale ? La franchise, le franc-parler.
Votre activité professionnelle ? La salle Sphere MMA et la marque Sphère Tahiti Fight Wear que j'ai créée en 2016 avec Ava.
Les trois meilleurs résultats de votre palmarès 2019
Mon dernier combat de l'année en novembre sur la promotion OPP à Bakersfield en Californie que j'ai remporté haut la main.
Le meilleur souvenir a été mon expérience à l'Invicta en septembre, même si c'était seulement un round d'exhibition et dans la mauvaise catégorie de poids.