PARIS, 29 novembre 2011 (AFP) - "Consternation, détermination et satisfaction" : Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue de la Protection des Oiseaux, (LPO) a ainsi résumé cent ans d'actions pour la nature de cette association, mardi à Paris au Muséum national d'Histoire naturelle.
"La consternation parce que l'on a trop vu d'espèces fragiles, d'espèces agressées et de nature violée, la détermination car on agira toujours sur le terrain, et la satisfaction parce que quand on se bat on réussit", a scandé Allain Bougrain Dubourg, plus que jamais "déterminé" à protéger la biodiversité.
Depuis 1912 où les chemins de fer de l'Ouest organisaient des safaris pour abattre les "calculots" (macareux moines), l'oiseau devenu le symbole de la LPO, sur l'archipel des Sept-Iles, au large de Perros-Guirec en Bretagne, la mobilisation des défenseurs des oiseaux n'a pas faibli.
Aujourd'hui, la LPO, qui se veut la première association de protection de la nature, représente 450 salariés et 45.000 membres, contre 15 salariés et 3.000 adhérents en 1990.
"L'oiseau qui était notre motivation première est devenu une vitrine pour le vivant. La biodiversité et là, on est dans l'urgence pour la préserver !", a confié à l'AFP M. Bougrain Dubourg.
"40 % de l'économie mondiale repose sur les services rendus par la nature et ces services sont en déclin de 60%", a-t-il déploré.
Selon lui, aujourd'hui l'urgence est de protéger les milieux bouleversés par l'impact d'une agriculture trop intensive qui représente plus de 50% des territoires, les zones humides qui s'effacent comme peau de chagrin en accompagnant des programmes spécifiques sur les espèces les plus fragiles.
"On est dans l'urgence. Les capacités de dégrader le vivant sont plus violentes que la capacité de redonner vie", a-t-il dit.
Aujourd'hui, la LPO est impliquée dans 13 plans nationaux d'action en faveur des oiseaux les plus menacés de France : outarde canepetière, râle des genêts, butor étoilé, balbuzard pêcheur, gypaète barbu, vautour moine et percnoptère, faucon crécerellette, milan royal, aigle de Bonelli, grand tétras, pies-grièches et albatros d'Amsterdam.
En Outre-mer, de nombreuses espèces se comptent aussi en individus, comme le coq des roches oranges.
it/fa/jmg
"La consternation parce que l'on a trop vu d'espèces fragiles, d'espèces agressées et de nature violée, la détermination car on agira toujours sur le terrain, et la satisfaction parce que quand on se bat on réussit", a scandé Allain Bougrain Dubourg, plus que jamais "déterminé" à protéger la biodiversité.
Depuis 1912 où les chemins de fer de l'Ouest organisaient des safaris pour abattre les "calculots" (macareux moines), l'oiseau devenu le symbole de la LPO, sur l'archipel des Sept-Iles, au large de Perros-Guirec en Bretagne, la mobilisation des défenseurs des oiseaux n'a pas faibli.
Aujourd'hui, la LPO, qui se veut la première association de protection de la nature, représente 450 salariés et 45.000 membres, contre 15 salariés et 3.000 adhérents en 1990.
"L'oiseau qui était notre motivation première est devenu une vitrine pour le vivant. La biodiversité et là, on est dans l'urgence pour la préserver !", a confié à l'AFP M. Bougrain Dubourg.
"40 % de l'économie mondiale repose sur les services rendus par la nature et ces services sont en déclin de 60%", a-t-il déploré.
Selon lui, aujourd'hui l'urgence est de protéger les milieux bouleversés par l'impact d'une agriculture trop intensive qui représente plus de 50% des territoires, les zones humides qui s'effacent comme peau de chagrin en accompagnant des programmes spécifiques sur les espèces les plus fragiles.
"On est dans l'urgence. Les capacités de dégrader le vivant sont plus violentes que la capacité de redonner vie", a-t-il dit.
Aujourd'hui, la LPO est impliquée dans 13 plans nationaux d'action en faveur des oiseaux les plus menacés de France : outarde canepetière, râle des genêts, butor étoilé, balbuzard pêcheur, gypaète barbu, vautour moine et percnoptère, faucon crécerellette, milan royal, aigle de Bonelli, grand tétras, pies-grièches et albatros d'Amsterdam.
En Outre-mer, de nombreuses espèces se comptent aussi en individus, comme le coq des roches oranges.
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