PEKIN, 14 mai 2013 (AFP) - Les censeurs ont par définition accès à des contenus dont est privé le public, mais en Chine, l'un d'entre eux chargé de traquer la pornographie n'en peut plus de ce qu'il est chargé d'examiner à la loupe, et à haute dose.
A 70 ans, Liu Xiaozhen, fonctionnaire à la censure de la province du Hunan (centre), ne cache pas avoir été terriblement gêné à ses début dans le métier.
"J'ai rougi jusqu'aux oreilles et mon pouls s'est accéléré", a-t-il déclaré à la chaîne satellitaire de la province.
Visionner de telles images peut avoir un impact psychologique "énorme", a prévenu la chaîne, soulignant que les candidats au métier de censeur doivent être mariés, de préférence âgés et recevoir une formation.
La tâche peut s'avérer colossale: Liu et trois de ses collègues ont dû ainsi visionner en une semaine plus de 700 DVD saisis par la police, à classer entre "pornographiques", "obscènes" ou "autres".
Des catégories qui jouent un rôle dans les délits dont seront accusés leurs auteurs. Dans les cas graves, la production, copie, publication, vente ou diffusion de matériel pornographique peut être punie par la prison à vie.
"Ça rend malade de les regarder, on a même pas envie d'y jeter un coup d'oeil. Mais il faut le faire sérieusement, parce que c'est notre travail", soupire le vieux Liu.
A 70 ans, Liu Xiaozhen, fonctionnaire à la censure de la province du Hunan (centre), ne cache pas avoir été terriblement gêné à ses début dans le métier.
"J'ai rougi jusqu'aux oreilles et mon pouls s'est accéléré", a-t-il déclaré à la chaîne satellitaire de la province.
Visionner de telles images peut avoir un impact psychologique "énorme", a prévenu la chaîne, soulignant que les candidats au métier de censeur doivent être mariés, de préférence âgés et recevoir une formation.
La tâche peut s'avérer colossale: Liu et trois de ses collègues ont dû ainsi visionner en une semaine plus de 700 DVD saisis par la police, à classer entre "pornographiques", "obscènes" ou "autres".
Des catégories qui jouent un rôle dans les délits dont seront accusés leurs auteurs. Dans les cas graves, la production, copie, publication, vente ou diffusion de matériel pornographique peut être punie par la prison à vie.
"Ça rend malade de les regarder, on a même pas envie d'y jeter un coup d'oeil. Mais il faut le faire sérieusement, parce que c'est notre travail", soupire le vieux Liu.