Tahiti, le 14 février 2020 - Le protocole d'accord signé jeudi soir entre le gouvernement et l'intersyndicale CSTP-FO et A ti’a i mua aux affaires sociales prévoit la mise en place de concours pour le recrutement d'agents sociaux dès cette année.
Le protocole d'accord de fin de grève a donc été signé jeudi soir entre l'intersyndicale CSTP-FO et A ti’a i mua et les ministres des Solidarités, Isabelle Sachet, de la Fonction publique, Téa Frogier, et du Travail, Nicole Bouteau. Après avoir lu et signé le document, jeudi soir, les syndicalistes ont annoncé la bonne nouvelle à leurs collègues de travail.
Titaina Contios, responsable du service social de Taiarapu, a assuré être « satisfaite pour (son) Pays ». « Grâce à notre mouvement nous avons réussi à ce que nos politiques trouvent le courage (…). Je sais que ce n'est pas facile pour le gouvernement mais ils savent que les décisions les plus difficile sont les plus courageuses et sont les meilleures pour faire avancer les choses ». De son côté Claudine Laugrost déléguée syndicale A ti’a i mua estime que grâce à cet accord « si on peut recruter cette année pour des emplois non précaires, c'est déjà une belle avancée, il y a beaucoup trop de CDD dans notre service ».
Dans ce protocole, transmis aux médias dès jeudi soir par la présidence, le gouvernement s’engage à mettre en place des concours dès cette année pour les agents sociaux en catégories C et les assistants socio-éducatifs en catégories B. Le protocole prévoit également un concours en 2021 pour les assistants socio-éducatifs en catégorie B et des concours en 2022 toujours pour des assistants socio-éducatifs en catégorie B et pour des conseillers socio-éducatifs et psychologues en catégorie A. Pour rappel le dernier concours relatif aux agents sociaux datait de 2006, il y a 14 ans, pour seulement 11 postes à pourvoir.
Parmi les autres points du protocole, le gouvernement s’engage également à recruter des CDD sur les postes vacants et à maintenir en poste les CDD en place actuellement. Le ministère des Solidarités s’engage par ailleurs à mettre en œuvre des groupes de travail pour faire évoluer le statut des la fonction publique territoriale de la filière socio-éducative et pour refonder l’organisation de la DSFE et ses missions. La direction des Affaires sociales s’est également engagée à « évaluer la possibilité » d’ouverture de deux postes à mobilité pour Taha’a et Tubuai. Sur la question de la future délégation à la délinquance juvénile de Teiva Manutahi, le ministère des Solidarités d’Isabelle Sachet s’est engagé à remplacer les postes de la DSFE qui « pourraient être transférés vers un autre service de l’administration de la Polynésie ».
La direction de la DSFE doit également saisir la médecine du travail pour diligenter des enquêtes sur la pénibilité physique et psychologique des travailleurs sociaux. Par ailleurs, une indemnité de sujétion pour les conseillers techniques de la DSFE de 50 000 Fcfp mensuel maximum va être proposée en conseil des ministres. Enfin, le protocole prévoit le renouvellement du parc automobile des affaires sociales et la dotation de téléphones portables pour chaque circonscription.
Le protocole d'accord de fin de grève a donc été signé jeudi soir entre l'intersyndicale CSTP-FO et A ti’a i mua et les ministres des Solidarités, Isabelle Sachet, de la Fonction publique, Téa Frogier, et du Travail, Nicole Bouteau. Après avoir lu et signé le document, jeudi soir, les syndicalistes ont annoncé la bonne nouvelle à leurs collègues de travail.
- Les agents satisfaits
Titaina Contios, responsable du service social de Taiarapu, a assuré être « satisfaite pour (son) Pays ». « Grâce à notre mouvement nous avons réussi à ce que nos politiques trouvent le courage (…). Je sais que ce n'est pas facile pour le gouvernement mais ils savent que les décisions les plus difficile sont les plus courageuses et sont les meilleures pour faire avancer les choses ». De son côté Claudine Laugrost déléguée syndicale A ti’a i mua estime que grâce à cet accord « si on peut recruter cette année pour des emplois non précaires, c'est déjà une belle avancée, il y a beaucoup trop de CDD dans notre service ».
- Des concours sur trois ans
Dans ce protocole, transmis aux médias dès jeudi soir par la présidence, le gouvernement s’engage à mettre en place des concours dès cette année pour les agents sociaux en catégories C et les assistants socio-éducatifs en catégories B. Le protocole prévoit également un concours en 2021 pour les assistants socio-éducatifs en catégorie B et des concours en 2022 toujours pour des assistants socio-éducatifs en catégorie B et pour des conseillers socio-éducatifs et psychologues en catégorie A. Pour rappel le dernier concours relatif aux agents sociaux datait de 2006, il y a 14 ans, pour seulement 11 postes à pourvoir.
- Maintien des postes et CDD
Parmi les autres points du protocole, le gouvernement s’engage également à recruter des CDD sur les postes vacants et à maintenir en poste les CDD en place actuellement. Le ministère des Solidarités s’engage par ailleurs à mettre en œuvre des groupes de travail pour faire évoluer le statut des la fonction publique territoriale de la filière socio-éducative et pour refonder l’organisation de la DSFE et ses missions. La direction des Affaires sociales s’est également engagée à « évaluer la possibilité » d’ouverture de deux postes à mobilité pour Taha’a et Tubuai. Sur la question de la future délégation à la délinquance juvénile de Teiva Manutahi, le ministère des Solidarités d’Isabelle Sachet s’est engagé à remplacer les postes de la DSFE qui « pourraient être transférés vers un autre service de l’administration de la Polynésie ».
- Pénibilité et indemnité
La direction de la DSFE doit également saisir la médecine du travail pour diligenter des enquêtes sur la pénibilité physique et psychologique des travailleurs sociaux. Par ailleurs, une indemnité de sujétion pour les conseillers techniques de la DSFE de 50 000 Fcfp mensuel maximum va être proposée en conseil des ministres. Enfin, le protocole prévoit le renouvellement du parc automobile des affaires sociales et la dotation de téléphones portables pour chaque circonscription.