PAPEETE, le 9 février 2018 - Le public est venu nombreux pour cette nouvelle édition qui fermera ses portes dimanche. Les pensions et hôtels des cinq archipels sont bien présents pour parler de leur île ou atoll. L'objectif de ce salon est de favoriser le tourisme d'intérieur, en proposant des offres attractives.
Malgré la pluie, le public s'est déplacé en masse pour la première journée du Salon du tourisme, qui se tient au parc expo de Mama'o.
Hôtels, pensions de famille, prestataires touristiques, ils sont tous présents jusqu'à dimanche, 16 heures.
Un espace où le public pourra découvrir les prestations proposées par chaque professionnel.
Malgré la pluie, le public s'est déplacé en masse pour la première journée du Salon du tourisme, qui se tient au parc expo de Mama'o.
Hôtels, pensions de famille, prestataires touristiques, ils sont tous présents jusqu'à dimanche, 16 heures.
Un espace où le public pourra découvrir les prestations proposées par chaque professionnel.
Du côté des Marquises, on retrouve Félicité Santos de la pension Hee Tai In, à Nuku Hiva. C'est la deuxième fois qu'elle vient au salon du Tourisme. "L'année dernière, j'ai bien vendu", explique-t-elle.
Avec 8 chambres à vendre, Félicité avoue que les moyens modernes facilitent le remplissage de leur pension. "Nous arrivons à vendre grâce à internet". Et aux Marquises, "les clients préfèrent s'y rendre au mois de juillet pour découvrir les spectacles marquisiens, durant le tiurai". Autre point fort des Marquises, selon elle : la verdure, les fleurs, les randonnées ou encore le calme.
Et Teheiura, un habitant de Makemo ne dira pas le contraire : "Les Marquises m'intéressent aussi, parce que je ne connais pas cet archipel. Ça me parait beau, toutes ces collines, les montagnes, de beaux paysages comparés à Tahiti." Pour lui, la vie dans les îles est bien plus intéressante. "À Tahiti, il faut avoir de l'argent. Un billet de 10 000 francs, c'est comme une pièce de 100 francs ici."
Natif de l'atoll de Makemo, ce polynésien vit aujourd'hui à Tahiti, depuis près d'un an, et ce salon est une belle opportunité pour les petits portefeuilles. "Ça permet aux petits de visiter la Polynésie, au lieu d'aller aux États-Unis. Bon, c'est vrai que c'est cher de voyager chez nous, mais par l'intermédiaire du salon, on peut profiter de belles offres."
Avec 8 chambres à vendre, Félicité avoue que les moyens modernes facilitent le remplissage de leur pension. "Nous arrivons à vendre grâce à internet". Et aux Marquises, "les clients préfèrent s'y rendre au mois de juillet pour découvrir les spectacles marquisiens, durant le tiurai". Autre point fort des Marquises, selon elle : la verdure, les fleurs, les randonnées ou encore le calme.
Et Teheiura, un habitant de Makemo ne dira pas le contraire : "Les Marquises m'intéressent aussi, parce que je ne connais pas cet archipel. Ça me parait beau, toutes ces collines, les montagnes, de beaux paysages comparés à Tahiti." Pour lui, la vie dans les îles est bien plus intéressante. "À Tahiti, il faut avoir de l'argent. Un billet de 10 000 francs, c'est comme une pièce de 100 francs ici."
Natif de l'atoll de Makemo, ce polynésien vit aujourd'hui à Tahiti, depuis près d'un an, et ce salon est une belle opportunité pour les petits portefeuilles. "Ça permet aux petits de visiter la Polynésie, au lieu d'aller aux États-Unis. Bon, c'est vrai que c'est cher de voyager chez nous, mais par l'intermédiaire du salon, on peut profiter de belles offres."
Direction Rurutu, cette fois-ci, dans l'archipel des Australes. Viriamu Teuruarii et son épouse tiennent une pension depuis 18 ans. Une activité lucrative, surtout que la culture est véritablement mise en avant.
Comme son homologue de Nuku Hiva, Viriamu assure que les touristes recherchent de l'authenticité. Et la plupart de sa clientèle vient de Tahiti, "ou plutôt des étrangers qui travaillent à Tahiti. Nous avons plusieurs activités à leur proposer, comme les balades à cheval, l'artisanat, les grottes…".
"Les pensions sont un bon moyen pour développer les îles, et pour faire découvrir la culture de chaque archipel. Il faut que notre culture demeure à jamais. Nos jeunes commencent à reprendre le flambeau, et nous sommes derrière eux pour les épauler."
Comme son homologue de Nuku Hiva, Viriamu assure que les touristes recherchent de l'authenticité. Et la plupart de sa clientèle vient de Tahiti, "ou plutôt des étrangers qui travaillent à Tahiti. Nous avons plusieurs activités à leur proposer, comme les balades à cheval, l'artisanat, les grottes…".
"Les pensions sont un bon moyen pour développer les îles, et pour faire découvrir la culture de chaque archipel. Il faut que notre culture demeure à jamais. Nos jeunes commencent à reprendre le flambeau, et nous sommes derrière eux pour les épauler."
Le son de cloche est le même à Maupiti. "Les touristes veulent découvrir notre culture et quand ils rentrent, ils sont heureux", déclare Firmin Teoroi de la pension Orovaru.
Firmin et son épouse travaillent dans le secteur touristique depuis près de 6 ans. Et les débuts n'ont pas été de tout repos. "Avant, je cultivais la pastèque, je faisais aussi le coprah. C'est ma femme qui a toujours voulu monter une pension de famille, mais elle n'a jamais réussi. Quand je travaillais à la mairie, elle m'a dit qu'il fallait que nous nous lancions, elle était cuisinière, en ce temps-là. Elle a, ensuite, suivi une formation sur le tourisme. C'est comme ça, que nous avons démarré."
Aujourd'hui, le couple et leurs enfants travaillent en harmonie. Chaque année, ils reçoivent "des français, des anglais, des américains, des chinois, des japonais… Il y a aussi des polynésiens qui viennent chez nous pour déstresser ou pour découvrir les autres cultures polynésiennes."
Et à Maupiti, tout le monde travaille ensemble. "Nous mettons en valeur aussi le travail de nos pêcheurs, agriculteurs et artisans. Il faut que tout le monde en profite."
Maupiti compte aujourd'hui 16 pensions de famille, et les touristes ont droit aux visites des sites historiques de l'île mais aussi à diverses activités culturelles, comme la confection des couronnes ou encore des paniers en palme de cocotiers.
D'ailleurs, Teura et sa petite famille ont choisi Maupiti pour leurs prochaines vacances. "Nous avons choisi Maupiti parce que mon mari aimerait y rencontrer sa famille qui vit là-bas et qu'il n'a pas vue depuis longtemps. En plus, nous avons beaucoup entendu parler de Maupiti."
La petite famille s'envolera donc en avril, "ce sera la première fois que nous irons à Maupiti, et on profite justement des offres du salon."
Du côté d'Air Tahiti, les offres sur les billets d'avion sont toujours attractives, avec 50 % de réduction pour les voyages en pensions et 45 % pour les hôtels. Le Salon du tourisme fermera ses portes dimanche.
Firmin et son épouse travaillent dans le secteur touristique depuis près de 6 ans. Et les débuts n'ont pas été de tout repos. "Avant, je cultivais la pastèque, je faisais aussi le coprah. C'est ma femme qui a toujours voulu monter une pension de famille, mais elle n'a jamais réussi. Quand je travaillais à la mairie, elle m'a dit qu'il fallait que nous nous lancions, elle était cuisinière, en ce temps-là. Elle a, ensuite, suivi une formation sur le tourisme. C'est comme ça, que nous avons démarré."
Aujourd'hui, le couple et leurs enfants travaillent en harmonie. Chaque année, ils reçoivent "des français, des anglais, des américains, des chinois, des japonais… Il y a aussi des polynésiens qui viennent chez nous pour déstresser ou pour découvrir les autres cultures polynésiennes."
Et à Maupiti, tout le monde travaille ensemble. "Nous mettons en valeur aussi le travail de nos pêcheurs, agriculteurs et artisans. Il faut que tout le monde en profite."
Maupiti compte aujourd'hui 16 pensions de famille, et les touristes ont droit aux visites des sites historiques de l'île mais aussi à diverses activités culturelles, comme la confection des couronnes ou encore des paniers en palme de cocotiers.
D'ailleurs, Teura et sa petite famille ont choisi Maupiti pour leurs prochaines vacances. "Nous avons choisi Maupiti parce que mon mari aimerait y rencontrer sa famille qui vit là-bas et qu'il n'a pas vue depuis longtemps. En plus, nous avons beaucoup entendu parler de Maupiti."
La petite famille s'envolera donc en avril, "ce sera la première fois que nous irons à Maupiti, et on profite justement des offres du salon."
Du côté d'Air Tahiti, les offres sur les billets d'avion sont toujours attractives, avec 50 % de réduction pour les voyages en pensions et 45 % pour les hôtels. Le Salon du tourisme fermera ses portes dimanche.