Beaucoup d'habitants de la Côte Est se plaignent encore des nouveaux carrefours tricolores sur Mahina
MAHINA, le 31/08/2016 - Les embouteillages du côté de Mahina ne s'améliorent pas, malgré le passage des feux à l'orange durant les heures de pointe. Pour l'heure, une étude est en cours pour évaluer le nombre de véhicules qui circulent sur le tronçon Papenoo – Papeete, le matin, et dans le sens contraire, en fin de journée. Le résultat de cette enquête devrait être connu fin septembre. En attendant, ce sont les policiers municipaux qui gèrent la circulation, au grand dam des habitants.
Les feux tricolores à Mahina restent à l'orange durant les heures de pointe et cette situation devrait durer encore quelque temps. Actuellement une étude est en cours pour évaluer le nombre de véhicules qui circulent entre le pont de la Tuauru et Supermahina durant les heures de pointe. Une étude qui est entre les mains de la société française "Transmobilité". Le résultat sera connu vers la fin du mois de septembre.
Un premier constat a cependant été remarqué. "La circulation a été modifiée. On remarque que les voitures passent au même moment, une heure avant. C'est-à-dire que déjà vers 5h30 - 6 heures, l'embouteillage se fait sentir. Alors qu'auparavant, les bouchons démarraient vers 7 heures au niveau du carrefour giratoire de la pointe Vénus. On ne comprend pas pourquoi", explique Bruno Gérard, directeur adjoint technique à la Direction de l'équipement.
Dans l'attente des résultats de cette enquête, ce sont les policiers municipaux de Mahina qui gèrent la circulation. "Je mets quelqu'un au niveau de la Tuauru, c'est surtout là le problème", confie Jacques Teaotea, chef de la brigade de police municipale. Selon lui, la circulation est plus dense le matin, "l'après-midi on n'a pas besoin de mettre un mūto'i puisque les personnes ne terminent pas leur travail en même temps."
Après l'enquête, place à la phase de séquençage. Il s'agira pour les ingénieurs de régler les temps de passage des feux, au vert et au rouge. "Cela va nous amener soit à mettre en marche les feux aux heures de pointe, soit à rester à l'orange", précise Bruno Gérard.
En attendant que tout se régule, les habitants crient leur ras-le-bol. Du côté de la Tuauru, beaucoup se disent déçus de la nouvelle configuration routière. La sécurité à l'entrée de la servitude reste la priorité des riverains et des entreprises travaillant dans la vallée de la Tuauru. On dénombre, par exemple, huit allers-retours par jour des camions de livraison de la SIPAC.
Les riverains devront cependant prendre leur mal en patience. Après cette phase de séquençage, un autre chantier verra le jour. "On fera une passerelle côté mer au niveau du pont de la Tuauru. Les travaux devraient démarrer début octobre et représentent entre 10 à 15 millions de Fcfp", confie Bruno Gérard.
"L'élargissement du pont de la Tuauru, pour passer à trois voies, est également dans les tuyaux", assure le directeur adjoint technique à la Direction de l'équipement. Aucune précision, par contre, sur le début du lancement de ce projet.
Sur Mahina, ce sont plus de 200 millions de Fcfp qui ont été injectés dans l'aménagement des carrefours aux feux tricolores.
Les feux tricolores à Mahina restent à l'orange durant les heures de pointe et cette situation devrait durer encore quelque temps. Actuellement une étude est en cours pour évaluer le nombre de véhicules qui circulent entre le pont de la Tuauru et Supermahina durant les heures de pointe. Une étude qui est entre les mains de la société française "Transmobilité". Le résultat sera connu vers la fin du mois de septembre.
Un premier constat a cependant été remarqué. "La circulation a été modifiée. On remarque que les voitures passent au même moment, une heure avant. C'est-à-dire que déjà vers 5h30 - 6 heures, l'embouteillage se fait sentir. Alors qu'auparavant, les bouchons démarraient vers 7 heures au niveau du carrefour giratoire de la pointe Vénus. On ne comprend pas pourquoi", explique Bruno Gérard, directeur adjoint technique à la Direction de l'équipement.
Dans l'attente des résultats de cette enquête, ce sont les policiers municipaux de Mahina qui gèrent la circulation. "Je mets quelqu'un au niveau de la Tuauru, c'est surtout là le problème", confie Jacques Teaotea, chef de la brigade de police municipale. Selon lui, la circulation est plus dense le matin, "l'après-midi on n'a pas besoin de mettre un mūto'i puisque les personnes ne terminent pas leur travail en même temps."
Après l'enquête, place à la phase de séquençage. Il s'agira pour les ingénieurs de régler les temps de passage des feux, au vert et au rouge. "Cela va nous amener soit à mettre en marche les feux aux heures de pointe, soit à rester à l'orange", précise Bruno Gérard.
En attendant que tout se régule, les habitants crient leur ras-le-bol. Du côté de la Tuauru, beaucoup se disent déçus de la nouvelle configuration routière. La sécurité à l'entrée de la servitude reste la priorité des riverains et des entreprises travaillant dans la vallée de la Tuauru. On dénombre, par exemple, huit allers-retours par jour des camions de livraison de la SIPAC.
Les riverains devront cependant prendre leur mal en patience. Après cette phase de séquençage, un autre chantier verra le jour. "On fera une passerelle côté mer au niveau du pont de la Tuauru. Les travaux devraient démarrer début octobre et représentent entre 10 à 15 millions de Fcfp", confie Bruno Gérard.
"L'élargissement du pont de la Tuauru, pour passer à trois voies, est également dans les tuyaux", assure le directeur adjoint technique à la Direction de l'équipement. Aucune précision, par contre, sur le début du lancement de ce projet.
Sur Mahina, ce sont plus de 200 millions de Fcfp qui ont été injectés dans l'aménagement des carrefours aux feux tricolores.
Si l'entrée de la vallée de Tuauru est plus facile d'accès aujourd'hui. La sortie, en revanche, est toujours risquée tant que les feux ne fonctionneront pas
Pour l'élargissement de la route de ceinture, il a fallu réduire le parking du magasin Apahere
LA PAROLE AUX HABITANTS DE LA TUAURU
Teiki 27 ans
"Ils ont gaspillé de l'argent pour rien"
"Ce carrefour ne va rien améliorer, ils ont plutôt diminué la route. Le feu à la sortie de la Tuauru est carrément à l'intérieur, il y a une marge de quelques mètres avant d'arriver à la route de ceinture. Quand les camions de la SIPAC entrent dans la vallée eh bien, ils vont sur le trottoir aussi, c'est mal fait. Quand les voitures tournent eh bien, seule une voiture peut passer, tu es obligé de ralentir ou d'aller sur le trottoir. Pour moi, rien n'a changé. En fait, ils ont gaspillé de l'argent pour rien. Je pense qu'il devrait plutôt créer des emplois au lieu de détruire les terrains des autres."
Tama 26 ans
Commerçant
"Ils ont diminué l'espace pour le parking de notre magasin"
"Les travaux sont mal faits parce qu'ils ont pris du temps à remettre les passages piétons. Ensuite, je trouve qu'ils ont mis pleins de feux qui ne sont même pas encore en marche. Du coup, je ne sais pas si ça sert vraiment. Ils ont diminué l'espace pour le parking de notre magasin, ils ont mis aussi un trottoir devant, et ce n'est pas pratique pour venir chez nous. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire pour permettre l'accès à notre magasin."
Rura Richmond 76 ans
"Il faut respecter ce que le Pays a décidé"
"Que veux-tu que je fasse, on n'a pas d'autre choix que d'accepter ce qui a été fait. Il faut respecter ce que le Pays a décidé. Même s'il y a des erreurs, je ne peux rien faire. Beaucoup de personnes se plaignent de la circulation le matin et en fin de journée. Moi, je ne vais pas m'attarder dessus. Il y a plus important que cela dans la vie."
Thierry Gabet
Directeur de SIPAC
"Je pense qu'il y a urgence à mettre en marche les feux tricolores"
"Ça devrait améliorer les entrées et sorties dans la vallée, mais pour l'instant ce n'est pas le cas parce que le feu est toujours en provisoire depuis un moment. Je pense qu'il y a urgence à mettre en marche les feux tricolores pour la sécurité des riverains. Nous, on pratique cette servitude tous les jours et c'est infernal. Quand tu sors de la vallée, tu n'as pas une vision très claire de ceux qui vont tourner dans la servitude et ceux qui continuent. Parfois, tu t'engages parce qu'il y en a un qui tourne, sauf que derrière, il y a un autre qui double pour continuer son chemin, et c'est hyper dangereux. Des fois, j'ai dû mettre 15 à 20 minutes pour sortir de la servitude en prenant des risques en plus. Je pense qu'il est vraiment temps que ça se termine. Et maintenant ils ont tellement attendu qu'il y a un arbre qui a grandi et qui est en train de cacher le feu. Donc, il faudra couper l'arbre maintenant. Dans le futur, je ne sais pas si cela va améliorer la fluidité, mais ça va améliorer la sécurité. Je pense que le travail est bien fait et c'était nécessaire, il y a un marquage au sol, des feux, ils ont agrandi le virage pour faciliter l'accès des camions qui viennent chez nous. Maintenant on attend quoi pour que ça se mette en route."
Jonathan
"C'est devenu chiant pour moi"
"Pour moi, c'est de l'argent gaspillé. Il y a encore plus d'embouteillage par rapport à avant et je ne suis pas le seul à penser cela. Avant quand je récupérais ma femme qui travaille à la pharmacie à Champion, je mettais une à deux minutes entre Champion et le collège. Depuis les travaux, je mets plus de temps et c'est devenu chiant pour moi parce qu'il faut aussi aller récupérer ma fille à l'école."
Teiki 27 ans
"Ils ont gaspillé de l'argent pour rien"
"Ce carrefour ne va rien améliorer, ils ont plutôt diminué la route. Le feu à la sortie de la Tuauru est carrément à l'intérieur, il y a une marge de quelques mètres avant d'arriver à la route de ceinture. Quand les camions de la SIPAC entrent dans la vallée eh bien, ils vont sur le trottoir aussi, c'est mal fait. Quand les voitures tournent eh bien, seule une voiture peut passer, tu es obligé de ralentir ou d'aller sur le trottoir. Pour moi, rien n'a changé. En fait, ils ont gaspillé de l'argent pour rien. Je pense qu'il devrait plutôt créer des emplois au lieu de détruire les terrains des autres."
Tama 26 ans
Commerçant
"Ils ont diminué l'espace pour le parking de notre magasin"
"Les travaux sont mal faits parce qu'ils ont pris du temps à remettre les passages piétons. Ensuite, je trouve qu'ils ont mis pleins de feux qui ne sont même pas encore en marche. Du coup, je ne sais pas si ça sert vraiment. Ils ont diminué l'espace pour le parking de notre magasin, ils ont mis aussi un trottoir devant, et ce n'est pas pratique pour venir chez nous. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire pour permettre l'accès à notre magasin."
Rura Richmond 76 ans
"Il faut respecter ce que le Pays a décidé"
"Que veux-tu que je fasse, on n'a pas d'autre choix que d'accepter ce qui a été fait. Il faut respecter ce que le Pays a décidé. Même s'il y a des erreurs, je ne peux rien faire. Beaucoup de personnes se plaignent de la circulation le matin et en fin de journée. Moi, je ne vais pas m'attarder dessus. Il y a plus important que cela dans la vie."
Thierry Gabet
Directeur de SIPAC
"Je pense qu'il y a urgence à mettre en marche les feux tricolores"
"Ça devrait améliorer les entrées et sorties dans la vallée, mais pour l'instant ce n'est pas le cas parce que le feu est toujours en provisoire depuis un moment. Je pense qu'il y a urgence à mettre en marche les feux tricolores pour la sécurité des riverains. Nous, on pratique cette servitude tous les jours et c'est infernal. Quand tu sors de la vallée, tu n'as pas une vision très claire de ceux qui vont tourner dans la servitude et ceux qui continuent. Parfois, tu t'engages parce qu'il y en a un qui tourne, sauf que derrière, il y a un autre qui double pour continuer son chemin, et c'est hyper dangereux. Des fois, j'ai dû mettre 15 à 20 minutes pour sortir de la servitude en prenant des risques en plus. Je pense qu'il est vraiment temps que ça se termine. Et maintenant ils ont tellement attendu qu'il y a un arbre qui a grandi et qui est en train de cacher le feu. Donc, il faudra couper l'arbre maintenant. Dans le futur, je ne sais pas si cela va améliorer la fluidité, mais ça va améliorer la sécurité. Je pense que le travail est bien fait et c'était nécessaire, il y a un marquage au sol, des feux, ils ont agrandi le virage pour faciliter l'accès des camions qui viennent chez nous. Maintenant on attend quoi pour que ça se mette en route."
Jonathan
"C'est devenu chiant pour moi"
"Pour moi, c'est de l'argent gaspillé. Il y a encore plus d'embouteillage par rapport à avant et je ne suis pas le seul à penser cela. Avant quand je récupérais ma femme qui travaille à la pharmacie à Champion, je mettais une à deux minutes entre Champion et le collège. Depuis les travaux, je mets plus de temps et c'est devenu chiant pour moi parce qu'il faut aussi aller récupérer ma fille à l'école."