Tahiti, le 31 décembre 2020 - Après huit jours de grève, l'intersyndicale et la direction des magasins Carrefour ont trouvé jeudi un terrain d'entente qui permet de lever la grève dans les quatre grandes surfaces. Les deux partis se sont mis d'accord sur un échéancier précis afin d'étudier chaque point de revendication après les inventaires. Les jours de grève seront bien retenus mais sur six mois. Quant à la journée d'aujourd'hui, elle sera considérée comme un congé.
D'abord Carrefour Faa'a, puis celui de Taravao, de Arue et de Punaauia. Les négociations entre l'intersyndicale et la direction du groupe Wane ont finalement abouti sur un protocole d'accord de fin de conflit. Les deux partis se sont mis d'accord sur un échéancier précis (date et heure) par magasin afin d'étudier tous les points de revendications mais après le rush des inventaires. « Il s'agit d'établir l'ordre des priorités de gestion des différents points et pour les points plus techniques il faudra peut-être programmer des séances spécifiques au niveau de l'inspection du travail pour avoir un arbitrage plus neutre » confirme Nancy Wane, directrice générale du groupe.
Un échéancier avec la médiation de l'inspection du travail, pour les syndicats, c'était la moindre des choses. « J'ai l'habitude de travailler sur des choses concrètes. Dire qu'on se retrouve pour discuter le premier trimestre ça veut rien dire, il faut une date pour chaque point » assène Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP/FO.
Même discours pour Chantal Arari, déléguée syndicale de CSTP-FO. « L'échéancier c'est très bien, ça nous laisse le temps de consulter les salariés, de récolter leurs attentes et pouvoir travailler avec les secrétaires généraux et Nancy, indique la syndicaliste. On va faire des propositions par rapport aux extensions d'horaires ou sur la grille salariale, parce que sur Carrefour Faa'a nous n'avons pas notre propre grille, on se base sur celle du commerce. »
Si l'intersyndicale n'a pas eu gain de cause sur la question du paiement des jours de grève, elle a obtenu que la retenue sur salaire de sept jours de grève soit échelonnée sur six mois. Quant au huitième jour - c'est-à-dire celui d'ajourd'hui – il sera considéré comme un jour de congé payé a également concédé la direction.
« Pour une fois, ils étaient à l'écoute, ils ont fait un premier pas pour les fiches de paies, le 13e mois ils vont voir, ils échelonnent la retenue des jours de grève, et passer un jour de grève en congé... Les salariés n'auront pas fait grève pour rien » commente Anthonio Temataua, délégué syndical A ti'a i mua.
Les salariés des quatre magasins vont pouvoir reprendre le travail dès samedi, 2 janvier. Du côté des grévistes c'est un immense soulagement. « C'est fini ! Je vais passer un bon nouvel an et tous les jeunes qui nous ont suivi aussi, soupire Pasikate Teraimana, délégué syndicale O oe to Oe Rima. Notre papa Louis Wane a eu la sagesse de faire l'ouverture. Il nous demandait de faire un geste pour la population qui a besoin de venir faire ses courses pour la fin de l'année. Les négociations se sont très bien passé, c'était carrément top. » Même satisfaction pour Vaina : « On est super content, bon on est fatigué quand même, mais c'est que du bonheur, ce qu'on a obtenu nous convient, ça nous soulage ».
Dès samedi les magasins reprendront leur rythme normal, « dans la sérénité et pour le bien de tout le monde » comme le souhaite Nancy Wane, elle même soulagée de voir le conflit se terminer à quelques heures du réveillon du nouvel an.
D'abord Carrefour Faa'a, puis celui de Taravao, de Arue et de Punaauia. Les négociations entre l'intersyndicale et la direction du groupe Wane ont finalement abouti sur un protocole d'accord de fin de conflit. Les deux partis se sont mis d'accord sur un échéancier précis (date et heure) par magasin afin d'étudier tous les points de revendications mais après le rush des inventaires. « Il s'agit d'établir l'ordre des priorités de gestion des différents points et pour les points plus techniques il faudra peut-être programmer des séances spécifiques au niveau de l'inspection du travail pour avoir un arbitrage plus neutre » confirme Nancy Wane, directrice générale du groupe.
Un échéancier avec la médiation de l'inspection du travail, pour les syndicats, c'était la moindre des choses. « J'ai l'habitude de travailler sur des choses concrètes. Dire qu'on se retrouve pour discuter le premier trimestre ça veut rien dire, il faut une date pour chaque point » assène Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP/FO.
Même discours pour Chantal Arari, déléguée syndicale de CSTP-FO. « L'échéancier c'est très bien, ça nous laisse le temps de consulter les salariés, de récolter leurs attentes et pouvoir travailler avec les secrétaires généraux et Nancy, indique la syndicaliste. On va faire des propositions par rapport aux extensions d'horaires ou sur la grille salariale, parce que sur Carrefour Faa'a nous n'avons pas notre propre grille, on se base sur celle du commerce. »
Si l'intersyndicale n'a pas eu gain de cause sur la question du paiement des jours de grève, elle a obtenu que la retenue sur salaire de sept jours de grève soit échelonnée sur six mois. Quant au huitième jour - c'est-à-dire celui d'ajourd'hui – il sera considéré comme un jour de congé payé a également concédé la direction.
« Pour une fois, ils étaient à l'écoute, ils ont fait un premier pas pour les fiches de paies, le 13e mois ils vont voir, ils échelonnent la retenue des jours de grève, et passer un jour de grève en congé... Les salariés n'auront pas fait grève pour rien » commente Anthonio Temataua, délégué syndical A ti'a i mua.
Les salariés des quatre magasins vont pouvoir reprendre le travail dès samedi, 2 janvier. Du côté des grévistes c'est un immense soulagement. « C'est fini ! Je vais passer un bon nouvel an et tous les jeunes qui nous ont suivi aussi, soupire Pasikate Teraimana, délégué syndicale O oe to Oe Rima. Notre papa Louis Wane a eu la sagesse de faire l'ouverture. Il nous demandait de faire un geste pour la population qui a besoin de venir faire ses courses pour la fin de l'année. Les négociations se sont très bien passé, c'était carrément top. » Même satisfaction pour Vaina : « On est super content, bon on est fatigué quand même, mais c'est que du bonheur, ce qu'on a obtenu nous convient, ça nous soulage ».
Dès samedi les magasins reprendront leur rythme normal, « dans la sérénité et pour le bien de tout le monde » comme le souhaite Nancy Wane, elle même soulagée de voir le conflit se terminer à quelques heures du réveillon du nouvel an.