La partie sud de l’île de Raiatea est aussi sauvage que préservée. Depuis le motu aux oiseaux, on aperçoit la côte où est implanté l’hôtel Opoa Beach.
RAIATEA, le 13 avril 2017. Si les mots douceur, quiétude et apaisement ont encore un sens quelque part, c’est sans doute aucun du côté sud de Raiatea, à l’hôtel Opoa Beach pour être précis. Face à d’éblouissants levers de soleil au-dessus du motu aux oiseaux, une dizaine de bungalows blancs, bleus et douillets attendent les amateurs de relaxation, de découvertes tranquilles et de très fine gastronomie.
Eric et Nicole Barbace sont aussi sereins que le lagon qui borde leur hôtel au petit matin. Rien ne vient les départir de leur calme naturel, de leur sérénité contagieuse et de leur bonne humeur. Ne les prenez pas, pour autant, pour des baba-cools qui se seraient paresseusement échoués sur un coin de plage ; la paresse n’est ni dans leur vocabulaire ni dans leurs habitudes de vie.
Eric et Nicole Barbace sont aussi sereins que le lagon qui borde leur hôtel au petit matin. Rien ne vient les départir de leur calme naturel, de leur sérénité contagieuse et de leur bonne humeur. Ne les prenez pas, pour autant, pour des baba-cools qui se seraient paresseusement échoués sur un coin de plage ; la paresse n’est ni dans leur vocabulaire ni dans leurs habitudes de vie.
Huit ans de lumière
Voilà maintenant huit ans qu’Eric et Nicole ont ouvert, sans tapage, leur petit hôtel aux toits bleus et aux murs blancs à côté du très tranquille petit village de Fareatai (120 habitants). C’était une volonté farouche de Nicole que de privilégier ce blanc qui lui avait tant manqué là où elle officiait auparavant, dans un petit hôtel de luxe sur un motu de Taha’a.
Là-bas, bambous, bois, « tout était marron et sombre » se souvient Nicole qui souffrait du manque de lumière. « La Polynésie, c’est avant tout de la lumière et des couleurs. Or, pour mettre en valeur ces couleurs, rien ne vaut le blanc comme écrin ». Remarque frappée au coin du bon sens, car la dominante immaculée permet effectivement de jouer sur deux cordes, les ambiances, à la fois tropicale et coloniale, que viennent rehausser les lambrequins ornant les planches de rive des petits fare.
Là-bas, bambous, bois, « tout était marron et sombre » se souvient Nicole qui souffrait du manque de lumière. « La Polynésie, c’est avant tout de la lumière et des couleurs. Or, pour mettre en valeur ces couleurs, rien ne vaut le blanc comme écrin ». Remarque frappée au coin du bon sens, car la dominante immaculée permet effectivement de jouer sur deux cordes, les ambiances, à la fois tropicale et coloniale, que viennent rehausser les lambrequins ornant les planches de rive des petits fare.
On se sent chez soi
Neuf de ces petits fare sont à la disposition de la clientèle, entre lagon et jardin, ceux qui ne donnent pas sur la mer étant posés en bordure de piscine. Le qualificatif « petit » n’est d’ailleurs pas celui qui convient, puisqu’avec leur surface de 50m2, ils offrent aux visiteurs une superbe terrasse, un coin salon (et lit d’appoint), une magnifique chambre dotée d’un vaste lit à baldaquin et moustiquaire, une non moins vaste salle de bains et des toilettes séparées. Bref, ces intérieurs « grand large » sont lumineux, très typés, joliment décorés avec des éléments à la fois sophistiqués et apportant parfois une délicate touche de naïveté.
Pour tout dire, à peine les valises posées, on se sent chez soi, prêt à prendre Raiatea à bras le corps pour ceux qui ont la bougeotte et le désir de tout voir, sur terre comme sur le lagon, ou prêt à ne strictement rien faire pour ceux qui veulent se déconnecter du monde et oublier son tapage.
Si la liaison internet est bonne (et gratuite), vous n’êtes pas pour autant obligé de répondre à tous vos e-mails. En revanche, n’oubliez pas d’envoyer à vos amis une photo de vous, mollement allongé(e) dans un hamac sur la terrasse de votre bungalow, histoire de leur montrer que vous savez vivre…
Pour tout dire, à peine les valises posées, on se sent chez soi, prêt à prendre Raiatea à bras le corps pour ceux qui ont la bougeotte et le désir de tout voir, sur terre comme sur le lagon, ou prêt à ne strictement rien faire pour ceux qui veulent se déconnecter du monde et oublier son tapage.
Si la liaison internet est bonne (et gratuite), vous n’êtes pas pour autant obligé de répondre à tous vos e-mails. En revanche, n’oubliez pas d’envoyer à vos amis une photo de vous, mollement allongé(e) dans un hamac sur la terrasse de votre bungalow, histoire de leur montrer que vous savez vivre…
Quinze mois de travaux
Si l’hôtel Opoa Beach a huit ans, la prise de possession du terrain par Nicole et Eric s’est faite un an et demi plus tôt : devant eux, « chez eux », un terrain vague remblayé couvert de brousse. Eric se souvient qu’il a fallu tout faire de A à Z et pour cela, les deux couples qui étaient alors associés dans cette aventure n’ont pas ménagé leur peine pendant quinze mois de travaux harassants.
Après un peu plus de quatre années passées sur un motu de Taha’a, rien ne leur faisait peur, d’autant qu’Eric avait déjà bourlingué en tant que moniteur de plongée, en Afrique et aux Antilles. De leurs 6 000m2 de néant sont donc sortis neuf bungalows tout confort, mais aussi trois autres bungalows plus vastes dans le même style, dont l’un est le centre de vie de l’hôtel, puisqu’il concentre le bar, une petite boutique, la salle du restaurant, la large et moderne cuisine et le bureau.
Là encore, le blanc est omniprésent contribuant largement à apporter une note de sérénité à ce lieu atypique (encore que la mode du blanc semble se répandre, Opoa Beach faisant visiblement école).
Si vous passez par Raiatea, même sans séjourner à l’hôtel, ne manquez pas de passer un coup de fil à Eric ou à Nicole pour réserver une table au pk 37, pas très loin du marae de Taputapuatea ; la cuisine est portée, ici, à un niveau d’excellence qui vaut à lui seul largement le détour.
Textes et photos : Daniel Pardon
Après un peu plus de quatre années passées sur un motu de Taha’a, rien ne leur faisait peur, d’autant qu’Eric avait déjà bourlingué en tant que moniteur de plongée, en Afrique et aux Antilles. De leurs 6 000m2 de néant sont donc sortis neuf bungalows tout confort, mais aussi trois autres bungalows plus vastes dans le même style, dont l’un est le centre de vie de l’hôtel, puisqu’il concentre le bar, une petite boutique, la salle du restaurant, la large et moderne cuisine et le bureau.
Là encore, le blanc est omniprésent contribuant largement à apporter une note de sérénité à ce lieu atypique (encore que la mode du blanc semble se répandre, Opoa Beach faisant visiblement école).
Si vous passez par Raiatea, même sans séjourner à l’hôtel, ne manquez pas de passer un coup de fil à Eric ou à Nicole pour réserver une table au pk 37, pas très loin du marae de Taputapuatea ; la cuisine est portée, ici, à un niveau d’excellence qui vaut à lui seul largement le détour.
Textes et photos : Daniel Pardon
Les bungalows de ce petit hôtel qui porte fièrement ses trois étoiles sont tous blancs, avec un toit bleu, en parfaite harmonie avec le lagon lumineux.
Une piscine d’eau douce permet de se détendre après excursions et randonnées.
Le code couleur étant le blanc, le bar est dans la tonalité dominante.
Le contact
Eric et Nicole animent depuis huit ans ce discret et raffiné hébergement.
Opoa Beach Hôtel (3 étoiles)
BP 919, Uturoa, 98735 Raiatea
Site : www.opoabeach.com
e-mail : resa@opoabeach. Com
Tel : 40 600 510
BP 919, Uturoa, 98735 Raiatea
Site : www.opoabeach.com
e-mail : resa@opoabeach. Com
Tel : 40 600 510
Le tarif « promo » :
Hôtel Opoa Beach : Prix en promotion via Séjours dans les îles. Vol + 2 nuit(s) à partir de 50 660 F/pers + Nuit supplémentaire à partir de 10 850 F/pers.
Le site : www.sejoursdanslesiles.pf
Le site : www.sejoursdanslesiles.pf
Une vue du restaurant, lui aussi tout de blanc « vêtu ».
Les chambres à l’ambiance très coloniale des neuf bungalows.
Hamac et larges « transats » permettent de profiter de la terrasse.
Déco simple mais chic des petits salons dont sont dotés tous les bungalows.
Une table réputée
Si Eric s’occupe de la partie hôtellerie, en cuisine, c’est Nicole qui est le « grand chef » et qui officie avec maestria. Sa brigade est composée de trois jeunes femmes, ayant toutes de l’ancienneté dans la maison et aujourd’hui parfaitement aptes à assurer des services impeccables.
Nicole l’avoue, elle n’est pas cuisinière de formation, mais en autodidacte qui se respecte, elle a appris, compris et restitue son niveau d’exigence dans chaque assiette servie. La présentation est raffinée, mais plus encore, les mets sont délicieux. Un simple poisson cru, légèrement parfumé de coriandre et de gingembre peut être une bonne entrée en matière, sachant que viandes et poissons sont aussi savoureux les uns que les autres. Sans parler des desserts, dont un « mortel » duo de chocolats noirs en forme de yin et de yang.
Mention spéciale aux « varo » servis lorsque le pêcheur voisin approvisionne le restaurant ; le prix de ce plat exceptionnel est très raisonnable et le produit, tout frais pêché du lagon devant l’hôtel, est sa-vou-reux !
Nicole l’avoue, elle n’est pas cuisinière de formation, mais en autodidacte qui se respecte, elle a appris, compris et restitue son niveau d’exigence dans chaque assiette servie. La présentation est raffinée, mais plus encore, les mets sont délicieux. Un simple poisson cru, légèrement parfumé de coriandre et de gingembre peut être une bonne entrée en matière, sachant que viandes et poissons sont aussi savoureux les uns que les autres. Sans parler des desserts, dont un « mortel » duo de chocolats noirs en forme de yin et de yang.
Mention spéciale aux « varo » servis lorsque le pêcheur voisin approvisionne le restaurant ; le prix de ce plat exceptionnel est très raisonnable et le produit, tout frais pêché du lagon devant l’hôtel, est sa-vou-reux !
Un des plats typiques du restaurant Opoa Beach, les délicieux et rares « varo », à la carte seulement quand le pêcheur du coin en fournit.
Une mosaïque de plats tous plus recherchés les uns que les autres, et qui font incontestablement de l’hôtel Opoa Beach une des meilleures tables de nos îles.