Le Moai de la Paix tel qu’il se présente aujourd’hui à l’île de Pâques.
ÎLE DE PÂQUES, le 21 avril 2017. Statue monumentale - Il y a 25 ans, une splendide sculpture de basalte s’apprêtait à quitter l’île de Pâques, en direction de Tahiti. Le “Moai de la Paix” allait effectuer la première étape d’un long voyage, une errance de près de dix-huit ans, avant son retour sur son île d’origine. Petit rappel historique sur une aventure pour le moins extraordinaire, que l’on doit à deux Français installés alors à Tahiti, Daniel Monconduit et François Le Calvez, inspirés par le sculpteur pascuan Miguel et un groupe de jeunes de l’île de Pâques.
Depuis Tahiti où ils résidaient tous les deux (aujourd’hui François vit à Santiago), Daniel et François étaient, depuis des années, largement impliqués dans une activité associative en faveur des Tibétains exilés au Népal ; ils animaient déjà avec une rare énergie l’association “Echanges himalayens”.
En 1991, après un véritable coup de foudre pour l’île de Pâques, mesurant la portée symbolique de cette petite île polynésienne dans la vaste Océanie, les deux amis décidèrent, à l’initiative du sculpteur Miguel, de mobiliser des jeunes Pascuans pour leur insuffler l’énergie nécessaire à la fabrication d’un nouveau moai, grandeur nature, taillé non pas dans le tuf fragile de la carrière du Rano Raraku (complètement protégée en tant que site archéologique), mais sur les flancs du volcan Maunga Terevaka (point culminant de l’île, avec ses 511 mètres d’altitude).
Dès le départ, la statue avait pour vocation de rendre aux Pascuans la légitime fierté qu’ils pouvaient détenir de leurs aïeux en faisant aussi bien qu’eux, le moai moderne étant de surcroît appelé à sillonner la planète, porteur d’un message de paix. D’où son nom de baptême, le “Moai de la Paix”.
Depuis Tahiti où ils résidaient tous les deux (aujourd’hui François vit à Santiago), Daniel et François étaient, depuis des années, largement impliqués dans une activité associative en faveur des Tibétains exilés au Népal ; ils animaient déjà avec une rare énergie l’association “Echanges himalayens”.
En 1991, après un véritable coup de foudre pour l’île de Pâques, mesurant la portée symbolique de cette petite île polynésienne dans la vaste Océanie, les deux amis décidèrent, à l’initiative du sculpteur Miguel, de mobiliser des jeunes Pascuans pour leur insuffler l’énergie nécessaire à la fabrication d’un nouveau moai, grandeur nature, taillé non pas dans le tuf fragile de la carrière du Rano Raraku (complètement protégée en tant que site archéologique), mais sur les flancs du volcan Maunga Terevaka (point culminant de l’île, avec ses 511 mètres d’altitude).
Dès le départ, la statue avait pour vocation de rendre aux Pascuans la légitime fierté qu’ils pouvaient détenir de leurs aïeux en faisant aussi bien qu’eux, le moai moderne étant de surcroît appelé à sillonner la planète, porteur d’un message de paix. D’où son nom de baptême, le “Moai de la Paix”.
Une affaire rondement menée
De la volonté de faire, et de bien faire, à la réalisation d’un projet, il y a parfois un temps infini, surtout en Océanie où les palabres l’emportent souvent sur l’action. Rendons justice à nos deux Français et à l’équipe de Pascuans au travail sur le chantier du Terevaka : les choses, pour une fois, furent menées rondement, après obtention des autorisations administratives et l’assentiment de tous les Pascuans.
Les travaux commencèrent dès la fin de 1991, le 8 décembre si nos sources sont fiables, et la statue fut redressée dans la carrière le 8 mai 1992. Elle avait alors fière allure, même si ses dessins et ornements étaient encore absents. Les deux mois qui suivirent furent consacrés aux sculptures, notamment dorsales du Moai de la Paix, qui reprennent, dans leurs grandes lignes, celles de la statue dérobée à Orongo en 1868 et exposée aujourd’hui au British Museum (baptisée “la Briseuse de vagues”, Hoa-haka-nana'ia).
Les travaux commencèrent dès la fin de 1991, le 8 décembre si nos sources sont fiables, et la statue fut redressée dans la carrière le 8 mai 1992. Elle avait alors fière allure, même si ses dessins et ornements étaient encore absents. Les deux mois qui suivirent furent consacrés aux sculptures, notamment dorsales du Moai de la Paix, qui reprennent, dans leurs grandes lignes, celles de la statue dérobée à Orongo en 1868 et exposée aujourd’hui au British Museum (baptisée “la Briseuse de vagues”, Hoa-haka-nana'ia).
Tahiti, Nouméa, Paris, Lisbonne, Orlando, Tokyo…
Premier (petit) voyage en juin 1992 : le moai est descendu avec mille précautions du Rano Aroi (avec l’aide d’un bulldozer il est vrai) pour être exposé à Hanga Roa. C’est peu de dire qu’il est magnifique. Il y a vingt-cinq ans, les Rapa Nui prouvaient au reste du monde que les savoirs ancestraux n’avaient pas été oubliés. Le mana était encore avec eux.
En juillet 1993, la sculpture entama son premier voyage, en direction de l’île de Tahiti (elle fut exposée sur le marae Arahurahu et sur le front de mer). Suivra la Nouvelle-Calédonie en juillet 1994, avant d’autre escales : le Havre en 1995 (“oublié” pendant deux ans dans un hangar, voir notre encadré sur le nucléaire), puis l’esplanade du Trocadéro à Paris en avril 1997, le Portugal (expo universelle de Lisbonne, de mars à septembre 1998), un transit à Santiago en décembre 1998, la Floride pour l’an 2000 (installation, en mai 1999, au Epcot Center d’Orlando). Retour à Santiago en 2002 dans les jardins de la mairie de Peñalolen (à l’est de la capitale). Le 28 juillet 2007, cap sur le Marunouchi Center de Tokyo, au Japon (où le moai sera exposé du 3 au 18 septembre 2007, après avoir reçu la visite de la présidente de la République du Chili, Michele Bachelet).
Finalement, il fut décidé de ramener la statue dans son île juste pour l’éclipse solaire en juillet 2010, ce qui semblait bien naturel. Depuis le 9 juillet 2010, dans un relatif anonymat il faut bien le dire, le Moai de la Paix trône sur le front de mer à Hanga Roa, à deux pas de l’espace où se tiennent les fêtes de la Tapati chaque année fin janvier.
Textes et photos : Daniel Pardon (hors mentions)
En juillet 1993, la sculpture entama son premier voyage, en direction de l’île de Tahiti (elle fut exposée sur le marae Arahurahu et sur le front de mer). Suivra la Nouvelle-Calédonie en juillet 1994, avant d’autre escales : le Havre en 1995 (“oublié” pendant deux ans dans un hangar, voir notre encadré sur le nucléaire), puis l’esplanade du Trocadéro à Paris en avril 1997, le Portugal (expo universelle de Lisbonne, de mars à septembre 1998), un transit à Santiago en décembre 1998, la Floride pour l’an 2000 (installation, en mai 1999, au Epcot Center d’Orlando). Retour à Santiago en 2002 dans les jardins de la mairie de Peñalolen (à l’est de la capitale). Le 28 juillet 2007, cap sur le Marunouchi Center de Tokyo, au Japon (où le moai sera exposé du 3 au 18 septembre 2007, après avoir reçu la visite de la présidente de la République du Chili, Michele Bachelet).
Finalement, il fut décidé de ramener la statue dans son île juste pour l’éclipse solaire en juillet 2010, ce qui semblait bien naturel. Depuis le 9 juillet 2010, dans un relatif anonymat il faut bien le dire, le Moai de la Paix trône sur le front de mer à Hanga Roa, à deux pas de l’espace où se tiennent les fêtes de la Tapati chaque année fin janvier.
Textes et photos : Daniel Pardon (hors mentions)
En bord de mer, proche du site de Tahai, la statue “moderne” en basalte devrait résister des siècles aux éléments.
C’est le dos de la statue qui est le plus intéressant, puisqu’il reprend les motifs de la “Briseuse de vagues”, la plus belle statue de l’île, aujourd’hui à Londres.
A lire
Un ouvrage à lire, celui des deux concepteurs du moai, Daniel Monconduit et François le Calvez.
- Île de Pâques. À la rencontre du mana ; François Le Calvez, Daniel Montconduit, Patrick Van Den Heede (Albin Michel, 1993)
- Île de Pâques. Guide ; Daniel Pardon (Au vent des îles 2003)
- Île de Pâques. Guide ; Daniel Pardon (Au vent des îles 2003)
Un vol et des larmes…
Dutrou-Bornier, autoproclamé “roi” de l’île de Pâques ; c’est lui qui fut le grand artisan du départ de la “Briseuse de vagues”.
C’est à un Français de sinistre mémoire, autoproclamé “roi” de l’île de Pâques, que l’on doit l’enlèvement de la “Briseuse de vagues” en 1868, le plus beau moai de l’île, en basalte lui aussi, et qui servit, en quelque sorte, de modèle au Moai de la Paix.
À cette époque, Jean-Onésime Dutrou-Bornier était un entrepreneur sans le sou, et il vit arriver d’un très bon œil le navire anglais “HMS Topaze”, car il comptait bien acheter à bon compte du matériel pour remettre en état sa propre goélette. Pour payer, qu’à cela ne tienne, l’île regorgeait d’œuvres d’art ; il aida les Anglais à se servir.
Le commandant du navire, Linton Palmer, accepta ce troc singulier et la chasse aux bonnes affaires commença. Le père Zumbohm, le Pascuan Torometi et Dutrou-Bornier portèrent leur choix, cachée dans une maison de pierres d’Orongo, sur la superbe statue “Hoa Haka Nana Ia”, de la taille idéale (2,5 m environ, 4 t.) pour un grand musée londonien comme le British Museum (et suffisamment solide pour supporter d’être descendu du Rano Kau jusqu’au bateau). Un autre moai, plus petit, fera, lui aussi, les frais du pillage.
La maigre population pascuane d’alors tenta de s’opposer au départ de la statue sacrée d’Orongo. Cris, pleurs, menaces d’embarquer avec le moai, rien ne fit changer d’avis le capitaine, surtout pas ces Pascuans forcément méprisables à l’époque, attachés à leurs stupides et vieilles superstitions…
La “Briseuse de vagues” était très importante pour les Rapa Nui, car placée dans une maison de pierres sèches du village d’Orongo, elle faisait très probablement la jointure entre la période classique (celle des ahu et des moai) et la période du culte guerrier des “hommes-oiseaux” (tangata manu) dont la désignation annuelle se faisait justement à Orongo.
Le dos de cette statue, en basalte très dur (contrairement à la majorité des autres moai, en tuf tendre du Rano Raraku) comportait un “affichage” symbolique très riche : hommes-oiseaux, symboles de fécondité, ceinture propre à presque tous les moai, rames de cérémonie…, motifs que l’on retrouve sur le Moai de la Paix.
À cette époque, Jean-Onésime Dutrou-Bornier était un entrepreneur sans le sou, et il vit arriver d’un très bon œil le navire anglais “HMS Topaze”, car il comptait bien acheter à bon compte du matériel pour remettre en état sa propre goélette. Pour payer, qu’à cela ne tienne, l’île regorgeait d’œuvres d’art ; il aida les Anglais à se servir.
Le commandant du navire, Linton Palmer, accepta ce troc singulier et la chasse aux bonnes affaires commença. Le père Zumbohm, le Pascuan Torometi et Dutrou-Bornier portèrent leur choix, cachée dans une maison de pierres d’Orongo, sur la superbe statue “Hoa Haka Nana Ia”, de la taille idéale (2,5 m environ, 4 t.) pour un grand musée londonien comme le British Museum (et suffisamment solide pour supporter d’être descendu du Rano Kau jusqu’au bateau). Un autre moai, plus petit, fera, lui aussi, les frais du pillage.
La maigre population pascuane d’alors tenta de s’opposer au départ de la statue sacrée d’Orongo. Cris, pleurs, menaces d’embarquer avec le moai, rien ne fit changer d’avis le capitaine, surtout pas ces Pascuans forcément méprisables à l’époque, attachés à leurs stupides et vieilles superstitions…
La “Briseuse de vagues” était très importante pour les Rapa Nui, car placée dans une maison de pierres sèches du village d’Orongo, elle faisait très probablement la jointure entre la période classique (celle des ahu et des moai) et la période du culte guerrier des “hommes-oiseaux” (tangata manu) dont la désignation annuelle se faisait justement à Orongo.
Le dos de cette statue, en basalte très dur (contrairement à la majorité des autres moai, en tuf tendre du Rano Raraku) comportait un “affichage” symbolique très riche : hommes-oiseaux, symboles de fécondité, ceinture propre à presque tous les moai, rames de cérémonie…, motifs que l’on retrouve sur le Moai de la Paix.
La “briseuses de vagues” aujourd’hui au British Museum, vue de dos et de face, une statue qui inspira le Moai de la Paix.
La “Briseuse de vagues” était installée à Orongo, où se déroulait chaque année le culte (et la désignation) de l’Homme-Oiseau. Le Moai de la Paix donne une idée de ce que fut ce moai.
“Victime” de Moruroa…
Le Moai de la Paix fut une “victime” collatérale de la dernière salve d’expérimentations nucléaires qui eut lieu en 1995 à Moruroa et Fangataufa.
Après Nouméa en 1994, il fut en effet décidé d'expédier le messager de la paix au port du Havre, pour exposer la statue à Paris, la France devant être la première étape de prestige de la statue. Entre-temps, Jacques Chirac avait décidé de terminer les derniers essais nucléaires que son prédécesseur avait suspendu sans jamais prendre de décision définitive ; tollé international et inadéquation, bien sûr, entre un symbole de la paix au cœur de Paris et les ultimes "pétards" à Moruroa. Tant et si bien que la statue fut remisée dans un coin du port du Havre, où elle eut tout le loisir de méditer sur le fait qu'on est finalement peu de chose, fût-on une œuvre monumentale de basalte... Les Chiliens, pour leur part, n'avaient pas oublié le projet. Ce symbole de paix, dans leur pays qui commençait à remettre à l'honneur les cultures indigènes (Indiens Mapuche, Indiens Aymaras, Pascuans) ne s'était pas effacé du souvenir des dirigeants du pays, et notamment de l'ambassadeur du Chili en France. Le président Eduardo Frey devant entreprendre une visite officielle à l'invitation de Jacques Chirac en 1997, pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour ressortir des oubliettes de l'histoire la statue ? La paix, mais aussi le Chili et l'Ile de Pâques, en sortiraient grandis, tandis que la France ferait figure de pionnière dans la migration de la statue (qui devait également se rendre à Berlin, sur l'ex-mur, et peut-être même à Hiroshima, escales qui ne se firent pas).
Bref, Santiago comme Paris furent à l'unisson sur un point : la statue était au Havre, elle méritait bien le Trocadéro, et Jacques Chirac appuya le projet sans réserve pour les mois de mars et avril 1997. A noter que dès que les essais nucléaires furent terminés (janvier 1996), le tandem Monconduit-Le Calvez avait relancé l'affaire, espérant sortir le moai de son hangar havrais ; la ville de Paris avait donné son feu vert, mais pas la préfecture de police qui avait opposé un "niet" ferme, arguant des risques d'attentats dans la capitale...
Après Nouméa en 1994, il fut en effet décidé d'expédier le messager de la paix au port du Havre, pour exposer la statue à Paris, la France devant être la première étape de prestige de la statue. Entre-temps, Jacques Chirac avait décidé de terminer les derniers essais nucléaires que son prédécesseur avait suspendu sans jamais prendre de décision définitive ; tollé international et inadéquation, bien sûr, entre un symbole de la paix au cœur de Paris et les ultimes "pétards" à Moruroa. Tant et si bien que la statue fut remisée dans un coin du port du Havre, où elle eut tout le loisir de méditer sur le fait qu'on est finalement peu de chose, fût-on une œuvre monumentale de basalte... Les Chiliens, pour leur part, n'avaient pas oublié le projet. Ce symbole de paix, dans leur pays qui commençait à remettre à l'honneur les cultures indigènes (Indiens Mapuche, Indiens Aymaras, Pascuans) ne s'était pas effacé du souvenir des dirigeants du pays, et notamment de l'ambassadeur du Chili en France. Le président Eduardo Frey devant entreprendre une visite officielle à l'invitation de Jacques Chirac en 1997, pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour ressortir des oubliettes de l'histoire la statue ? La paix, mais aussi le Chili et l'Ile de Pâques, en sortiraient grandis, tandis que la France ferait figure de pionnière dans la migration de la statue (qui devait également se rendre à Berlin, sur l'ex-mur, et peut-être même à Hiroshima, escales qui ne se firent pas).
Bref, Santiago comme Paris furent à l'unisson sur un point : la statue était au Havre, elle méritait bien le Trocadéro, et Jacques Chirac appuya le projet sans réserve pour les mois de mars et avril 1997. A noter que dès que les essais nucléaires furent terminés (janvier 1996), le tandem Monconduit-Le Calvez avait relancé l'affaire, espérant sortir le moai de son hangar havrais ; la ville de Paris avait donné son feu vert, mais pas la préfecture de police qui avait opposé un "niet" ferme, arguant des risques d'attentats dans la capitale...
Pour aller voir le Moai de la Paix
- Vol une fois par semaine sur LATAM, le LA836, départ le mardi à 2h30 du matin (pas pratique du tout quand on a une semaine de vacances calée entre deux week-ends).
- Pour séjourner sur l’île dans des conditions idéales, pléthore de très bons et de bons hébergements. Tahiti Infos vous propose une formule originale : la location d’une grande villa (deux ou trois chambres, deux salles de bain) dans un vaste parc de près de 4 hectares sur les hauteurs du village de Hanga Roa. “Heva Eco Lodge” propose cinq de ces villas qui vous permettront des séjours en famille ou entre amis dans des conditions idéales de luxe et de confort, à des prix très raisonnables comparés à des hôtels de même standing. Cuisinière et femme de ménage disponibles à la demande.
Site : www.hevaecolodge.com.
- Pour séjourner sur l’île dans des conditions idéales, pléthore de très bons et de bons hébergements. Tahiti Infos vous propose une formule originale : la location d’une grande villa (deux ou trois chambres, deux salles de bain) dans un vaste parc de près de 4 hectares sur les hauteurs du village de Hanga Roa. “Heva Eco Lodge” propose cinq de ces villas qui vous permettront des séjours en famille ou entre amis dans des conditions idéales de luxe et de confort, à des prix très raisonnables comparés à des hôtels de même standing. Cuisinière et femme de ménage disponibles à la demande.
Site : www.hevaecolodge.com.
Une des villas de “Heva Eco Lodge”, sur les hauteurs de Hanga Roa. Une manière originale, et très confortable, de passer des vacances à l’île de Pâques.
L’Epcot center d’Orlando, où le Moai de la Paix fut exposé pour le passage à l’an 2000.