Paris, France | AFP | mercredi 18/08/2021 - Un comité scientifique en vue de la création d'une filière française de culture de cannabis thérapeutique a été mis en place mercredi par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), alors que les traitements à base de cannabis sont actuellement tous importés.
Depuis la fin mars, l'usage du cannabis médical est autorisé en France dans le cadre d'une expérimentation de deux ans, portant sur 3.000 patients.
Cette expérimentation, mise en place par l'ANSM, ne porte pas sur l'efficacité des traitements - déjà observée à l'étranger - mais sur la faisabilité d'une généralisation de leur usage sur le territoire national.
L'ANSM "se met donc en ordre de marche de façon à ce qu'à la fin de l'expérimentation (en 2023, ndlr), dans l'hypothèse où la généralisation était décidée, les acteurs économiques soient prêts à produire du cannabis médical" en France, a expliqué à l'AFP Nathalie Richard, directrice du projet cannabis médical à l'ANSM.
Un décret en vue d'autoriser et d'encadrer sa culture est "en cours de finalisation", précise-t-elle.
Dans cette optique, l'ANSM a créé un "comité scientifique temporaire" consacré à la mise en place d'une "chaîne de production française allant de la plante au médicament", détaille un communiqué.
Il sera composé de représentants de plusieurs ministères (santé, intérieur, agriculture, économie), de l'Institut national de recherche pour l'agriculture (Inra) et du Conseil de l'ordre des pharmaciens, ainsi que divers experts.
D'ici quatre mois, ce comité devra rendre un avis sur les teneurs en THC (tétrahydrocannabinol, la molécule psychotrope du cannabis) et CBD (cannabidiol, la molécule relaxante sans effet stupéfiant) des plantes, ainsi que sur la variété des plantes utilisées.
Le comité se prononcera aussi sur la traçabilité, les contrôles nécessaires pour la culture des plantes et les critères de qualité pharmaceutiques.
Il auditionnera les acteurs concernés, parmi lesquels de nombreux acteurs économiques déjà sur les rangs.
Les produits à base de cannabis actuellement utilisés sont tous importés de l'étranger (Canada, Australie, Portugal, Israël...).
Ils sont prescrits à des patients souffrant de maladies graves (certaines formes d'épilepsies, de douleurs neuropathiques, d'effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou de sclérose en plaques), et seulement en cas d'impasse thérapeutique avec les traitements déjà existants.
Depuis la fin mars, l'usage du cannabis médical est autorisé en France dans le cadre d'une expérimentation de deux ans, portant sur 3.000 patients.
Cette expérimentation, mise en place par l'ANSM, ne porte pas sur l'efficacité des traitements - déjà observée à l'étranger - mais sur la faisabilité d'une généralisation de leur usage sur le territoire national.
L'ANSM "se met donc en ordre de marche de façon à ce qu'à la fin de l'expérimentation (en 2023, ndlr), dans l'hypothèse où la généralisation était décidée, les acteurs économiques soient prêts à produire du cannabis médical" en France, a expliqué à l'AFP Nathalie Richard, directrice du projet cannabis médical à l'ANSM.
Un décret en vue d'autoriser et d'encadrer sa culture est "en cours de finalisation", précise-t-elle.
Dans cette optique, l'ANSM a créé un "comité scientifique temporaire" consacré à la mise en place d'une "chaîne de production française allant de la plante au médicament", détaille un communiqué.
Il sera composé de représentants de plusieurs ministères (santé, intérieur, agriculture, économie), de l'Institut national de recherche pour l'agriculture (Inra) et du Conseil de l'ordre des pharmaciens, ainsi que divers experts.
D'ici quatre mois, ce comité devra rendre un avis sur les teneurs en THC (tétrahydrocannabinol, la molécule psychotrope du cannabis) et CBD (cannabidiol, la molécule relaxante sans effet stupéfiant) des plantes, ainsi que sur la variété des plantes utilisées.
Le comité se prononcera aussi sur la traçabilité, les contrôles nécessaires pour la culture des plantes et les critères de qualité pharmaceutiques.
Il auditionnera les acteurs concernés, parmi lesquels de nombreux acteurs économiques déjà sur les rangs.
Les produits à base de cannabis actuellement utilisés sont tous importés de l'étranger (Canada, Australie, Portugal, Israël...).
Ils sont prescrits à des patients souffrant de maladies graves (certaines formes d'épilepsies, de douleurs neuropathiques, d'effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou de sclérose en plaques), et seulement en cas d'impasse thérapeutique avec les traitements déjà existants.