Paris, France | AFP | mardi 21/08/2018 - Les intoxications accidentelles au cannabis chez les enfants, principalement chez les moins de deux ans, ne cessent d'augmenter, alerte l'Agence du médicament en rappelant leur gravité.
Une étude du réseau d'addictovigilance (surveillance d'addictions, ndlr) montre la "hausse constante, depuis 2014", du nombre de ces intoxications par ingestions accidentelles, note l'agence sanitaire.
La comparaison entre les données de 2010 à 2014 (60 mois) d'une première enquête concernant les enfants et celles portant sur la période du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2017 (33 mois) est révélatrice.
L'analyse des nouvelles données met en évidence chez les enfants "2,5 fois plus d’intoxications" avec 194 cas sur 33 mois pour la seconde enquête, contre 140 cas sur 60 mois pour la précédente.
Les enfants de moins de 2 ans restent les plus concernés (le plus jeune a 7 mois, le plus âgé cinq ans).
On observe aussi "deux fois plus d'hospitalisations": 120 enfants sur 140 hospitalisés (sur 60 mois) contre 140 enfants sur 194 (sur 33 mois) lors de la seconde enquête.
Dix enfants ont été hospitalisés plus de 48 heures, dont un pendant onze jours.
L'Agence du médicament ANSM relève également "cinq fois plus de cas graves".
Parmi les hospitalisations, le nombre de cas graves avec mise en jeu du pronostic vital, nécessitant une admission en réanimation, est passé de 9 enfants (sur 60 mois) à 27 enfants (sur 33 mois). Cependant "aucun décès n’a été rapporté".
Les principaux signes de l'intoxication sont une somnolence (56%), une agitation (30%), une dilatation des pupilles (27%), un relâchement musculaire appelé hypotonie (20%).
Accélération du rythme cardiaque (10%), détresse respiratoire, convulsions (8%), voire coma (10%) sont en outre relevés.
Ces intoxications qui surviennent le plus souvent dans un cadre familial, marquent une recrudescence en période estivale et lors des fêtes de fin d'année.
Les risques sont d’autant plus importants que la teneur en THC du cannabis est élevée, et cette dernière a triplé en dix ans, note l'ANSM.
En cas d'ingestion ou de suspicion d'ingestion de cannabis, les structures d’urgences (Samu Centres 15) doivent être immédiatement prévenues, conseille-t-elle.
Les services d'urgences pédiatriques doivent faire une recherche systématique de cannabis (dans les urines et/ou le sang et/ou les cheveux) en cas de signes cliniques évocateurs de cette intoxication, ajoute-t-elle.
Une étude du réseau d'addictovigilance (surveillance d'addictions, ndlr) montre la "hausse constante, depuis 2014", du nombre de ces intoxications par ingestions accidentelles, note l'agence sanitaire.
La comparaison entre les données de 2010 à 2014 (60 mois) d'une première enquête concernant les enfants et celles portant sur la période du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2017 (33 mois) est révélatrice.
L'analyse des nouvelles données met en évidence chez les enfants "2,5 fois plus d’intoxications" avec 194 cas sur 33 mois pour la seconde enquête, contre 140 cas sur 60 mois pour la précédente.
Les enfants de moins de 2 ans restent les plus concernés (le plus jeune a 7 mois, le plus âgé cinq ans).
On observe aussi "deux fois plus d'hospitalisations": 120 enfants sur 140 hospitalisés (sur 60 mois) contre 140 enfants sur 194 (sur 33 mois) lors de la seconde enquête.
Dix enfants ont été hospitalisés plus de 48 heures, dont un pendant onze jours.
L'Agence du médicament ANSM relève également "cinq fois plus de cas graves".
Parmi les hospitalisations, le nombre de cas graves avec mise en jeu du pronostic vital, nécessitant une admission en réanimation, est passé de 9 enfants (sur 60 mois) à 27 enfants (sur 33 mois). Cependant "aucun décès n’a été rapporté".
Les principaux signes de l'intoxication sont une somnolence (56%), une agitation (30%), une dilatation des pupilles (27%), un relâchement musculaire appelé hypotonie (20%).
Accélération du rythme cardiaque (10%), détresse respiratoire, convulsions (8%), voire coma (10%) sont en outre relevés.
Ces intoxications qui surviennent le plus souvent dans un cadre familial, marquent une recrudescence en période estivale et lors des fêtes de fin d'année.
Les risques sont d’autant plus importants que la teneur en THC du cannabis est élevée, et cette dernière a triplé en dix ans, note l'ANSM.
En cas d'ingestion ou de suspicion d'ingestion de cannabis, les structures d’urgences (Samu Centres 15) doivent être immédiatement prévenues, conseille-t-elle.
Les services d'urgences pédiatriques doivent faire une recherche systématique de cannabis (dans les urines et/ou le sang et/ou les cheveux) en cas de signes cliniques évocateurs de cette intoxication, ajoute-t-elle.