Londres, Royaume-Uni | AFP | mardi 11/09/2018 - Le nombre de cancers en Europe continue de progresser régulièrement mais la mortalité liée à la maladie est en baisse, a souligné l'Organisation mondiale de la Santé dans son "Rapport sur la santé en Europe" publié mercredi.
Dans la "région Europe" délimitée par l'OMS, qui couvre 53 pays allant du Portugal à la Russie en passant par le Kirghizistan, 2,4% de la population était atteinte d'un cancer en 2014, une proportion qui a augmenté de moitié depuis 2000.
Ce chiffre cache d'importantes disparités selon le type de cancer et les populations considérées. Ainsi dans dans les pays nordiques (Suède, Norvège, Finlande, Danemark, Islande) la prévalence est deux fois plus importante (5%), tandis qu'elle est réduite (1,8%) dans la Communauté des États indépendants, qui regroupe neuf pays de l'ancien bloc soviétique, dont la Biélorussie, la Géorgie ou la Russie. Le taux s'élevait à 2,8% en Union européenne en 2013, légèrement plus élevé chez les femmes (2,9%), que chez les hommes (2,7%).
La forte incidence des cancers dans les pays nordiques témoigne de "la réussite" de leurs programmes de dépistage, juge Claudia Stein, directrice de l'information et de la recherche à l'OMS. "Ils identifient certains type de cancers bien avant l'apparition de symptômes, ce qui bien sûr favorise leur traitement mais gonfle les chiffres", a-t-elle expliqué à l'AFP lors de la présentation du rapport, à Londres.
L'incidence du cancer du sein est en hausse de 30% depuis 2000, à 110 nouveaux cas par an pour 100.000 femmes en 2014. Mais ce cancer est aussi mieux soigné. La mortalité liée à cette maladie diminue régulièrement depuis la fin des années 1990, pour s'établir à 20 décès pour 100.000 femmes en 2015, contre 23,8 en 2000.
Le nombre de nouveaux cas de cancers du col de l'utérus diminue dans l'Union européenne (12 pour 100.000 femmes en 2014, -12,5% depuis 2000) où ils ont entraîné 3 décès pour 100.000 femmes en 2015, un nombre divisé par deux depuis 1978. Mais ils augmentent (17,8 nouveaux cas pour 100.000, +23% depuis 2000) dans la CEI, où la mortalité est en outre deux fois plus importante (6,9 décès pour 100.000 femmes en 2014, stable depuis 1990).
Enfin, l'incidence des cancers de la trachée, des bronches et des poumons a connu une évolution différente selon les pays. Elle a augmenté de presque 50% en France entre 2000 et 2015 (de 47 à 70 cas pour 100.000 personnes), bien plus rapidement que dans le reste de l'UE (+11%). Elle s'établit pour l'ensemble de la "région Europe" à 49 cas pour 100.000 habitants en 2014.
La mortalité liée à ces cancers diminue en moyenne (-13% depuis l'an 2000) malgré plusieurs contre-exemples. Elle est stable en France (-2% depuis 2000, 34,6 décès pour 100.000 habitants en 2014) et progresse au Portugal (+10% depuis 2000).
Dans la "région Europe" délimitée par l'OMS, qui couvre 53 pays allant du Portugal à la Russie en passant par le Kirghizistan, 2,4% de la population était atteinte d'un cancer en 2014, une proportion qui a augmenté de moitié depuis 2000.
Ce chiffre cache d'importantes disparités selon le type de cancer et les populations considérées. Ainsi dans dans les pays nordiques (Suède, Norvège, Finlande, Danemark, Islande) la prévalence est deux fois plus importante (5%), tandis qu'elle est réduite (1,8%) dans la Communauté des États indépendants, qui regroupe neuf pays de l'ancien bloc soviétique, dont la Biélorussie, la Géorgie ou la Russie. Le taux s'élevait à 2,8% en Union européenne en 2013, légèrement plus élevé chez les femmes (2,9%), que chez les hommes (2,7%).
La forte incidence des cancers dans les pays nordiques témoigne de "la réussite" de leurs programmes de dépistage, juge Claudia Stein, directrice de l'information et de la recherche à l'OMS. "Ils identifient certains type de cancers bien avant l'apparition de symptômes, ce qui bien sûr favorise leur traitement mais gonfle les chiffres", a-t-elle expliqué à l'AFP lors de la présentation du rapport, à Londres.
L'incidence du cancer du sein est en hausse de 30% depuis 2000, à 110 nouveaux cas par an pour 100.000 femmes en 2014. Mais ce cancer est aussi mieux soigné. La mortalité liée à cette maladie diminue régulièrement depuis la fin des années 1990, pour s'établir à 20 décès pour 100.000 femmes en 2015, contre 23,8 en 2000.
Le nombre de nouveaux cas de cancers du col de l'utérus diminue dans l'Union européenne (12 pour 100.000 femmes en 2014, -12,5% depuis 2000) où ils ont entraîné 3 décès pour 100.000 femmes en 2015, un nombre divisé par deux depuis 1978. Mais ils augmentent (17,8 nouveaux cas pour 100.000, +23% depuis 2000) dans la CEI, où la mortalité est en outre deux fois plus importante (6,9 décès pour 100.000 femmes en 2014, stable depuis 1990).
Enfin, l'incidence des cancers de la trachée, des bronches et des poumons a connu une évolution différente selon les pays. Elle a augmenté de presque 50% en France entre 2000 et 2015 (de 47 à 70 cas pour 100.000 personnes), bien plus rapidement que dans le reste de l'UE (+11%). Elle s'établit pour l'ensemble de la "région Europe" à 49 cas pour 100.000 habitants en 2014.
La mortalité liée à ces cancers diminue en moyenne (-13% depuis l'an 2000) malgré plusieurs contre-exemples. Elle est stable en France (-2% depuis 2000, 34,6 décès pour 100.000 habitants en 2014) et progresse au Portugal (+10% depuis 2000).