Paris, France | AFP | lundi 24/01/2022 - Le dépistage du cancer du col de l'utérus progresse en France, de même que la vaccination contre l'infection au papillomavirus qui provoque cette maladie, mais ils restent insuffisants, préviennent lundi les autorités sanitaires.
Chaque année, presque 3.000 femmes développent ce cancer et 1.100 en meurent, rappellent l'agence Santé publique France et l'Institut national du cancer à l'occasion de la Semaine européenne de prévention du cancer du col de l'utérus.
Or pour l'Organisation mondiale de la santé, ce cancer serait totalement éliminable grâce à deux interventions efficaces et complémentaires: le dépistage et la vaccination, qui prévient les infections à papillomavirus humains (HPV).
Le dépistage vise à détecter des lésions précancéreuses et à les traiter avant qu'elles n'évoluent en cancer. Il permet également de détecter et traiter des cancers à un stade précoce.
Il doit être réalisé dans des intervalles de temps recommandés: tous les 3 ans entre 25 et 29 ans (après 2 tests réalisés à 1 an d'intervalle et dont les résultats sont normaux) et tous les 5 ans entre 30 et 65 ans.
Les femmes qui ne l'ont pas fait sont relancées par courrier et bénéficient d'une prise en charge intégrale du test, sans avance de frais.
Santé publique France estime que la couverture nationale du dépistage pour l'ensemble des femmes âgées de 25 à 65 ans est de 59% pour la période 2018-2020. Soit en légère augmentation par rapport à la période précédente (58% en 2017-2019).
Ce chiffre varie fortement avec l'âge et les endroits. Il atteint 65% entre 25 et 45 ans et diminue ensuite de manière importante à partir de 50 ans pour tomber à 45% chez les femmes de 60-65 ans.
Les couvertures les plus faibles (inférieures à 50%) sont observées dans les départements et régions d'outre-mer, à l'exception de La Réunion, ainsi qu'en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d'Oise et le Val-de-Marne.
La couverture est en tout cas "insuffisante" et "loin des 70% préconisés par l'Union européenne", selon l'agence publique de santé.
Second pilier de la prévention, des vaccins existent depuis les années 2000 contre les infections à papillomavirus humains.
La couverture vaccinale progresse chez les adolescentes depuis plusieurs années mais reste insuffisante. En 2020, elle était estimée à 41% pour une dose à 15 ans (35% en 2019) et 33% pour le schéma complet à 16 ans (28% en 2019).
Plusieurs pays, dont la France cette année, ont aussi étendu la vaccination aux garçons.
Chaque année, presque 3.000 femmes développent ce cancer et 1.100 en meurent, rappellent l'agence Santé publique France et l'Institut national du cancer à l'occasion de la Semaine européenne de prévention du cancer du col de l'utérus.
Or pour l'Organisation mondiale de la santé, ce cancer serait totalement éliminable grâce à deux interventions efficaces et complémentaires: le dépistage et la vaccination, qui prévient les infections à papillomavirus humains (HPV).
Le dépistage vise à détecter des lésions précancéreuses et à les traiter avant qu'elles n'évoluent en cancer. Il permet également de détecter et traiter des cancers à un stade précoce.
Il doit être réalisé dans des intervalles de temps recommandés: tous les 3 ans entre 25 et 29 ans (après 2 tests réalisés à 1 an d'intervalle et dont les résultats sont normaux) et tous les 5 ans entre 30 et 65 ans.
Les femmes qui ne l'ont pas fait sont relancées par courrier et bénéficient d'une prise en charge intégrale du test, sans avance de frais.
Santé publique France estime que la couverture nationale du dépistage pour l'ensemble des femmes âgées de 25 à 65 ans est de 59% pour la période 2018-2020. Soit en légère augmentation par rapport à la période précédente (58% en 2017-2019).
Ce chiffre varie fortement avec l'âge et les endroits. Il atteint 65% entre 25 et 45 ans et diminue ensuite de manière importante à partir de 50 ans pour tomber à 45% chez les femmes de 60-65 ans.
Les couvertures les plus faibles (inférieures à 50%) sont observées dans les départements et régions d'outre-mer, à l'exception de La Réunion, ainsi qu'en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d'Oise et le Val-de-Marne.
La couverture est en tout cas "insuffisante" et "loin des 70% préconisés par l'Union européenne", selon l'agence publique de santé.
Second pilier de la prévention, des vaccins existent depuis les années 2000 contre les infections à papillomavirus humains.
La couverture vaccinale progresse chez les adolescentes depuis plusieurs années mais reste insuffisante. En 2020, elle était estimée à 41% pour une dose à 15 ans (35% en 2019) et 33% pour le schéma complet à 16 ans (28% en 2019).
Plusieurs pays, dont la France cette année, ont aussi étendu la vaccination aux garçons.