MONTREAL, 6 juin 2011 (AFP) - Un premier Canadien est soupçonné d'avoir été infecté par la bactérie E.coli entérohémorragique (Eceh) à l'origine d'une épidémie mortelle en Europe, ont annoncé lundi les autorités sanitaires à l'issue de premiers tests.
"L'Ontario a un cas suspect d'E.coli lié à l'épidémie en Europe. Il s'agit du premier cas au Canada", a déclaré dans un communiqué Arlene King, chef des opérations médicales de la plus peuplée des provinces canadiennes.
L'homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a voyagé récemment en Allemagne où il a consommé des produits alimentaires locaux, a indiqué la responsable sans préciser quels avaient été les aliments ingérés par le voyageur qui vit dans la grande région de Toronto, métropole canadienne.
"Des tests préliminaires ont confirmé la présence d'une toxine compatible avec l'épidémie actuelle d'E.coli en Europe, mais des résultats complets vont nécessiter quelques jours supplémentaires", a précisé Mme King, ajoutant que le risque local pour la santé publique demeurait "très bas".
Ce premier cas potentiel au Canada n'est toutefois pas le premier en Amérique du Nord. Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), six cas suspects ont été recensés au sein de la population américaine. Dans quatre cas, les malades se sont récemment rendus dans le nord de l'Allemagne. Les deux autres sont des militaires américains stationnés en Allemagne.
L'origine précise de la contamination, qui a fait 23 morts en Europe, dont 22 en Allemagne, restait toujours incertaine lundi, les premiers tests sur des graines germées d'une exploitation agricole bio allemande s'étant révélés négatifs.
gl/via/rap
"L'Ontario a un cas suspect d'E.coli lié à l'épidémie en Europe. Il s'agit du premier cas au Canada", a déclaré dans un communiqué Arlene King, chef des opérations médicales de la plus peuplée des provinces canadiennes.
L'homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a voyagé récemment en Allemagne où il a consommé des produits alimentaires locaux, a indiqué la responsable sans préciser quels avaient été les aliments ingérés par le voyageur qui vit dans la grande région de Toronto, métropole canadienne.
"Des tests préliminaires ont confirmé la présence d'une toxine compatible avec l'épidémie actuelle d'E.coli en Europe, mais des résultats complets vont nécessiter quelques jours supplémentaires", a précisé Mme King, ajoutant que le risque local pour la santé publique demeurait "très bas".
Ce premier cas potentiel au Canada n'est toutefois pas le premier en Amérique du Nord. Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), six cas suspects ont été recensés au sein de la population américaine. Dans quatre cas, les malades se sont récemment rendus dans le nord de l'Allemagne. Les deux autres sont des militaires américains stationnés en Allemagne.
L'origine précise de la contamination, qui a fait 23 morts en Europe, dont 22 en Allemagne, restait toujours incertaine lundi, les premiers tests sur des graines germées d'une exploitation agricole bio allemande s'étant révélés négatifs.
gl/via/rap