OTTAWA, 18 oct 2012 (AFP) - La dirigeante et unique députée fédérale du Parti Vert canadien Elizabeth May a dénoncé jeudi un projet de fertilisation de la mer avec du fer mené dans le Pacifique avec l'accord passif, selon elle, du gouvernement d'Ottawa, qui affirme pour sa part avoir lancé une enquête.
Mme May se fonde sur des révélations de médias, dont le journal britannique The Guardian, selon lesquelles un homme d'affaires américain, Russ George, a conduit cette expérience de géo-ingénierie consistant à répandre environ 100 tonnes de sulfate de fer à proximité des côtes de la province de Colombie-Britannique (ouest).
Il s'agissait de provoquer une prolifération rapide de plancton sur une zone d'environ 10.000 km2. Le plancton devrait absorber du gaz carbonique (CO2) avant de couler au fond de la mer.
"Ce genre d'expérience est très risqué. Les scientifiques avertissent que cela peut détruire les écosystèmes marins, créer des marées toxiques, accélérer l'acidification de l'eau et le réchauffement du climat", déclare Mme May dans un communiqué.
"Il semble que le gouvernement canadien ait été au courant du projet et ait laissé faire", accuse-t-elle.
Le ministère de l'Environnement a de son côté indiqué qu'une enquête avait été lancée dès le 30 août après avoir été informé d'"un éventuel incident".
Sans vouloir entrer dans les détails, "car l'enquête est en cours", le porte-parole du ministère, Adam Sweet, a expliqué que des fonctionnaires avaient, au printemps, avisé des représentants de l'entreprise en cause des procédures à suivre.
Ces dernières, a-t-il dit, prévoient que tout dépôt de fer, à l'intérieur ou au-delà de la limite des eaux territoriales canadiennes, constitue une infraction, "à moins que cela soit mené dans le cadre de recherches scientifiques". Mais Ottawa n'a reçu aucune demande du genre, a souligné M. Sweet.
L'initiative a été présentée dans le quotidien de référence canadien The Globe and Mail comme une tentative de faire d'une pierre deux coups: réduire le taux du CO2 dans l'atmosphère et offrir de la nourriture aux poissons qui se sont faits rares dans cette zone, mettant des villages de pêcheurs au chômage.
Cette expérience a été durement critiquée dans le cadre de la conférence de l'ONU sur la biodiversité qui se termine vendredi à Hyderabad, en Inde.
Mme May se fonde sur des révélations de médias, dont le journal britannique The Guardian, selon lesquelles un homme d'affaires américain, Russ George, a conduit cette expérience de géo-ingénierie consistant à répandre environ 100 tonnes de sulfate de fer à proximité des côtes de la province de Colombie-Britannique (ouest).
Il s'agissait de provoquer une prolifération rapide de plancton sur une zone d'environ 10.000 km2. Le plancton devrait absorber du gaz carbonique (CO2) avant de couler au fond de la mer.
"Ce genre d'expérience est très risqué. Les scientifiques avertissent que cela peut détruire les écosystèmes marins, créer des marées toxiques, accélérer l'acidification de l'eau et le réchauffement du climat", déclare Mme May dans un communiqué.
"Il semble que le gouvernement canadien ait été au courant du projet et ait laissé faire", accuse-t-elle.
Le ministère de l'Environnement a de son côté indiqué qu'une enquête avait été lancée dès le 30 août après avoir été informé d'"un éventuel incident".
Sans vouloir entrer dans les détails, "car l'enquête est en cours", le porte-parole du ministère, Adam Sweet, a expliqué que des fonctionnaires avaient, au printemps, avisé des représentants de l'entreprise en cause des procédures à suivre.
Ces dernières, a-t-il dit, prévoient que tout dépôt de fer, à l'intérieur ou au-delà de la limite des eaux territoriales canadiennes, constitue une infraction, "à moins que cela soit mené dans le cadre de recherches scientifiques". Mais Ottawa n'a reçu aucune demande du genre, a souligné M. Sweet.
L'initiative a été présentée dans le quotidien de référence canadien The Globe and Mail comme une tentative de faire d'une pierre deux coups: réduire le taux du CO2 dans l'atmosphère et offrir de la nourriture aux poissons qui se sont faits rares dans cette zone, mettant des villages de pêcheurs au chômage.
Cette expérience a été durement critiquée dans le cadre de la conférence de l'ONU sur la biodiversité qui se termine vendredi à Hyderabad, en Inde.