MONTREAL, 26 avr 2013 (AFP) - Une province canadienne, la Nouvelle-Ecosse (est), a annoncé jeudi son intention de contrer la cyber-intimidation chez les jeunes en protégeant mieux les victimes et en sévissant contre les coupables, dont les ordinateurs, téléphones ou tablettes pourront être saisis.
Un projet de loi présenté par le gouvernement de la province prévoit également la création d'une unité d'enquête sur la cyber-intimidation, une première au Canada, qui permettra aux familles et aux victimes d'obtenir la protection des tribunaux.
La justice pourra interdire à une personne de communiquer avec la victime, de parler d'elle sur internet ou d'utiliser tout moyen de communication électronique, sous peine de poursuites.
Ces mesures interviennent trois semaines après la mort d'une adolescente de la province, Rehtaeh Parsons, des suites d'une tentative de suicide. Elle avait été brisée par la circulation sur internet d'une photo de ce qu'elle avait vécu comme un viol lors d'une soirée arrosée, un drame qui a ému le pays.
"Nous ne devons pas oublier que les élèves qui sont responsables de la cyber-intimidation sont aussi des jeunes, et que certains d'entre eux ne comprennent pas la gravité de leur comportement", a dit la ministre de l'éducation de la province, Ramona Jennex.
"Le fait d'avoir un enquêteur qui sonne à leur porte peut rapidement faire disparaître le courage qu'ils ressentaient derrière le clavier", a-t-elle ajouté.
jl/bdx
© 1994-2013 Agence France-Presse
Un projet de loi présenté par le gouvernement de la province prévoit également la création d'une unité d'enquête sur la cyber-intimidation, une première au Canada, qui permettra aux familles et aux victimes d'obtenir la protection des tribunaux.
La justice pourra interdire à une personne de communiquer avec la victime, de parler d'elle sur internet ou d'utiliser tout moyen de communication électronique, sous peine de poursuites.
Ces mesures interviennent trois semaines après la mort d'une adolescente de la province, Rehtaeh Parsons, des suites d'une tentative de suicide. Elle avait été brisée par la circulation sur internet d'une photo de ce qu'elle avait vécu comme un viol lors d'une soirée arrosée, un drame qui a ému le pays.
"Nous ne devons pas oublier que les élèves qui sont responsables de la cyber-intimidation sont aussi des jeunes, et que certains d'entre eux ne comprennent pas la gravité de leur comportement", a dit la ministre de l'éducation de la province, Ramona Jennex.
"Le fait d'avoir un enquêteur qui sonne à leur porte peut rapidement faire disparaître le courage qu'ils ressentaient derrière le clavier", a-t-elle ajouté.
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