Selon l'étude, l'effet de l'association de ces substances chimiques peut aller de la simple réaction allergique à la perturbation du fonctionnement endocrinien.
Sur les 17 parfums testés (soumis à une évaluation par un laboratoire indépendant de Californie), 12 contiennent du phtalate de diéthyle, un produit associé au développement anormal des organes génitaux chez les bébés de sexe masculin et aux anomalies du sperme chez les hommes adultes.
Chaque produit testé renferme en moyenne 14 substances chimiques secrètes. Selon l'étude, ces composants ne sont pas indiqués sur l'étiquette en raison d'un vide juridique qui permet aux fabricants de les regrouper sous l'étiquette "parfum". Par exemple, "Seventy Seven" d'American Eagle, acheté au Canada, en contenait 24, le nombre le plus élevé constaté dans le cadre de l'étude.
Les parfums jugés les plus dangereux par les auteurs de l'étude sont "Halle" de l'actrice Halle Berry, "Quiksilver" (acheté au Canada) et "Lo Glow" de Jennifer Lopez: ils contiennent chacun sept substances capables de perturber le système endocrinien, dont six qui imitent l'oestrogène et une qui influencerait la glande thyroïde.
"Les substances chimiques contenues dans les parfums sont inhalées ou absorbées par la peau; un grand nombre aboutissent dans l'organisme dont celui des femmes enceintes et des nouveau-nés", affirme Jane Houlihan, première vice-présidente de la recherche à l'ONG Environmental Working Group, citée dans l'étude.
L'association canadienne des cosmétiques, produits de toilette et parfums rétorque que "ce rapport déforme grossièrement les études scientifiques sur les composants de parfums et présente un tableau erroné de la façon dont ils sont contrôlés et étiquetés", a déclaré dans un courriel à l'AFP Mike Patton, son porte-parole. Selon lui, "la validité scientifique de ce rapport est sérieusement sapée par son échec à inclure des mesures quantitatives de ces prétendus ingrédients "secrets".
De son côté, l'agence fédérale Santé Canada indique qu'elle vient tout juste de recevoir un exemplaire du rapport et qu'elle est en train de l'étudier.
(Intégralité de l'étude sur http://www.toxicnation.ca/)
Sur les 17 parfums testés (soumis à une évaluation par un laboratoire indépendant de Californie), 12 contiennent du phtalate de diéthyle, un produit associé au développement anormal des organes génitaux chez les bébés de sexe masculin et aux anomalies du sperme chez les hommes adultes.
Chaque produit testé renferme en moyenne 14 substances chimiques secrètes. Selon l'étude, ces composants ne sont pas indiqués sur l'étiquette en raison d'un vide juridique qui permet aux fabricants de les regrouper sous l'étiquette "parfum". Par exemple, "Seventy Seven" d'American Eagle, acheté au Canada, en contenait 24, le nombre le plus élevé constaté dans le cadre de l'étude.
Les parfums jugés les plus dangereux par les auteurs de l'étude sont "Halle" de l'actrice Halle Berry, "Quiksilver" (acheté au Canada) et "Lo Glow" de Jennifer Lopez: ils contiennent chacun sept substances capables de perturber le système endocrinien, dont six qui imitent l'oestrogène et une qui influencerait la glande thyroïde.
"Les substances chimiques contenues dans les parfums sont inhalées ou absorbées par la peau; un grand nombre aboutissent dans l'organisme dont celui des femmes enceintes et des nouveau-nés", affirme Jane Houlihan, première vice-présidente de la recherche à l'ONG Environmental Working Group, citée dans l'étude.
L'association canadienne des cosmétiques, produits de toilette et parfums rétorque que "ce rapport déforme grossièrement les études scientifiques sur les composants de parfums et présente un tableau erroné de la façon dont ils sont contrôlés et étiquetés", a déclaré dans un courriel à l'AFP Mike Patton, son porte-parole. Selon lui, "la validité scientifique de ce rapport est sérieusement sapée par son échec à inclure des mesures quantitatives de ces prétendus ingrédients "secrets".
De son côté, l'agence fédérale Santé Canada indique qu'elle vient tout juste de recevoir un exemplaire du rapport et qu'elle est en train de l'étudier.
(Intégralité de l'étude sur http://www.toxicnation.ca/)