Il a le sourire, et il y a de quoi. Frédéric Delsol, un jeune père de famille, vient d'être appelé par la gendarmerie, qui avait une bonne nouvelle à lui annoncer. La plupart des objets qui avaient été dérobés à son domicile de Pamatai il y a dix jours ont été retrouvés, et les cambrioleurs arrêtés. Tablettes électroniques, ordinateurs...Le total du butin de ce cambriolage, et de deux autres, perpétrés par la même bande, s’élevait à plus de 2 millions de francs. Les trois quart des objets dérobés ont été restitués à leurs propriétaires.
C’est une petite victoire pour la gendarmerie, qui met en avant une collaboration exemplaire avec la police municipale de Faa’a. C’est en proposant à la vente les objets volés que les cambrioleurs ont été retrouvés par les Mutoi. Les gendarmes ont ensuite pris le relais : la semaine dernière, ils arrêtent 3 cambrioleurs âgés de 15 ans, et 4 receleurs majeurs. Les premiers sont convoqués le 11 août devant le juge des enfants. L’un d’entre eux va faire l’objet d’un placement dans une famille d’accueil, afin de le soustraire un temps à l’influence de sa famille : il partira aux Tuamotu pendant un mois.
Ensuite, il reviendra. Et reprendra probablement ses activités illicites. Car ces jeunes cambrioleurs sont des récidivistes. A leur âge, seules des mesures éducatives peuvent être prises : elles sont graduées en fonction de la gravité des faits qui leur sont reprochés. Mais on ne met pas en prison un adolescent de 15 ans. Alors, dès leur remise en liberté, ces jeunes recommencent, souvent dans les mêmes quartiers.
C’est une petite victoire pour la gendarmerie, qui met en avant une collaboration exemplaire avec la police municipale de Faa’a. C’est en proposant à la vente les objets volés que les cambrioleurs ont été retrouvés par les Mutoi. Les gendarmes ont ensuite pris le relais : la semaine dernière, ils arrêtent 3 cambrioleurs âgés de 15 ans, et 4 receleurs majeurs. Les premiers sont convoqués le 11 août devant le juge des enfants. L’un d’entre eux va faire l’objet d’un placement dans une famille d’accueil, afin de le soustraire un temps à l’influence de sa famille : il partira aux Tuamotu pendant un mois.
Ensuite, il reviendra. Et reprendra probablement ses activités illicites. Car ces jeunes cambrioleurs sont des récidivistes. A leur âge, seules des mesures éducatives peuvent être prises : elles sont graduées en fonction de la gravité des faits qui leur sont reprochés. Mais on ne met pas en prison un adolescent de 15 ans. Alors, dès leur remise en liberté, ces jeunes recommencent, souvent dans les mêmes quartiers.
Des mineurs qui écumaient le quartier de Pamatai
« Les jeunes qui nous ont cambriolés avaient déjà volé nos voisins, et mon beau-frère le mois dernier. Ils avaient été arrêtés mais relâchés aussi sec », explique Frédéric Delsol, qui réside dans les hauteurs de Pamatai. Face à la menace, Frédéric décide de prendre des mesures préventives pour protéger sa maison. Une semaine avant le cambriolage, il avait installé un système d’alarme, qui s’est finalement révélé...totalement inefficace. « Les voleurs ont tordu l’aluminium de la baie vitrée avec une petite tenaille. Ils ont ouvert, puis ils ont arraché le système d’alarme ».
Quand la famille Delsol rentre chez elle, c’est le choc : les cambrioleurs sont partis avec les deux Ipad, les deux ordinateurs, le disque dur, et tous les vêtements qui leur sont tombés sous la main. Une intrusion qui laisse forcément des traces psychologiques. « On ne se sent plus en sécurité chez nous. J’ai donc dû prendre une société de gardiennage, j’ai fait installer de nouvelles alarmes à l’intérieur et à l’extérieur, on a mis des bâtons sur toutes les baies vitrées pour les protéger.... » explique Frédéric Delsol. Coût total de cette sécurisation : 500 000F. Sans compter l’abonnement mensuel à une société de surveillance : 4 000 F, auxquels il faut rajouter 2 500 F par intervention.
Les habitudes de la famille aussi ont dû changer « Le matin quand on s’en va, on met tout dans des coffres forts... ce n’est pas très agréable. On en arrive même à tout fermer quand on va faire la sieste » explique Frédéric Delsol, inquiet pour ses biens matériels, mais aussi pour sa famille.
La gendarmerie, quant à elle, continue l’enquête pour retrouver le reste des objets volés. La brigade de Faa’a mise sur ce partenariat accru avec la police municipale pour lutter contre le fléau des cambriolages. Notamment grâce à la bonne connaissance du terrain et des populations dont les Mutoi font profiter la gendarmerie nationale.
Quand la famille Delsol rentre chez elle, c’est le choc : les cambrioleurs sont partis avec les deux Ipad, les deux ordinateurs, le disque dur, et tous les vêtements qui leur sont tombés sous la main. Une intrusion qui laisse forcément des traces psychologiques. « On ne se sent plus en sécurité chez nous. J’ai donc dû prendre une société de gardiennage, j’ai fait installer de nouvelles alarmes à l’intérieur et à l’extérieur, on a mis des bâtons sur toutes les baies vitrées pour les protéger.... » explique Frédéric Delsol. Coût total de cette sécurisation : 500 000F. Sans compter l’abonnement mensuel à une société de surveillance : 4 000 F, auxquels il faut rajouter 2 500 F par intervention.
Les habitudes de la famille aussi ont dû changer « Le matin quand on s’en va, on met tout dans des coffres forts... ce n’est pas très agréable. On en arrive même à tout fermer quand on va faire la sieste » explique Frédéric Delsol, inquiet pour ses biens matériels, mais aussi pour sa famille.
La gendarmerie, quant à elle, continue l’enquête pour retrouver le reste des objets volés. La brigade de Faa’a mise sur ce partenariat accru avec la police municipale pour lutter contre le fléau des cambriolages. Notamment grâce à la bonne connaissance du terrain et des populations dont les Mutoi font profiter la gendarmerie nationale.