NOUMEA, 12 octobre 2011 (AFP) - Une intersyndicale contre la vie chère, le Congrès et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, ont signé mercredi un accord, jetant les bases d'une vaste réforme économique et sociale pour réduire les inégalités, ont-ils indiqué.
Cette démarche fait suite à des manifestations organisées par une intersyndicale, réunissant six des sept syndicats représentatifs, qui en mai dernier avaient rassemblé près de 20.000 personnes. Les syndicats avaient menacé de lancer une grève générale, si les élus faisaient la sourde oreille.
Rédigé par une "commission spéciale pour l'élaboration et le suivi d'accords économiques et sociaux", le document de sept pages dresse un panorama de l'économie calédonienne et de ses failles avant de préconiser une série de recommandations.
La commission souligne ainsi que malgré le dynamisme économique dû "aux richesses minières (nickel), au tissu économique varié et aux services publics", "les inégalités de richesse se sont accentuées".
"21% des Calédoniens vivent sous le seuil de pauvreté", rappelle le texte de l'accord, qui juge "primordiale la refondation du système socio-économique.
Tour à tour sont pointés du doigt le maquis des taxes à l'importation, l'insuffisance de la taxation du capital, le taux de prélèvement obligatoire à 30% du PIB (42,8% en Métropole), le manque de concurrence dans la grande distribution ou le coût élevé du transport et de l'énergie.
L'accord évoque une série de mesures pour corriger cette situation, telles qu'une plus grande transparence des marges et des prix, l'examen des niches fiscale, la taxation des hauts revenus, la création d'un impôt sur les plus-values immobilières et financières ou encore une redevance sur les volumes de minerais de nickel extraits.
Cette démarche fait suite à des manifestations organisées par une intersyndicale, réunissant six des sept syndicats représentatifs, qui en mai dernier avaient rassemblé près de 20.000 personnes. Les syndicats avaient menacé de lancer une grève générale, si les élus faisaient la sourde oreille.
Rédigé par une "commission spéciale pour l'élaboration et le suivi d'accords économiques et sociaux", le document de sept pages dresse un panorama de l'économie calédonienne et de ses failles avant de préconiser une série de recommandations.
La commission souligne ainsi que malgré le dynamisme économique dû "aux richesses minières (nickel), au tissu économique varié et aux services publics", "les inégalités de richesse se sont accentuées".
"21% des Calédoniens vivent sous le seuil de pauvreté", rappelle le texte de l'accord, qui juge "primordiale la refondation du système socio-économique.
Tour à tour sont pointés du doigt le maquis des taxes à l'importation, l'insuffisance de la taxation du capital, le taux de prélèvement obligatoire à 30% du PIB (42,8% en Métropole), le manque de concurrence dans la grande distribution ou le coût élevé du transport et de l'énergie.
L'accord évoque une série de mesures pour corriger cette situation, telles qu'une plus grande transparence des marges et des prix, l'examen des niches fiscale, la taxation des hauts revenus, la création d'un impôt sur les plus-values immobilières et financières ou encore une redevance sur les volumes de minerais de nickel extraits.