PORT-VILA, mercredi 10 août 2011 (Flash d'Océanie) – Steven Kalsakau, ministre des terres, de la géologie et des mines de Vanuatu, a confirmé en début de semaine des perspectives en vue d’exporter de son archipel vers la collectivité française voisine de Nouvelle-Calédonie d’importantes quantités de calcaire pour fournir les besoins de la société Goro-Nickel, qui pilote, dans le Sud de l'île principale de la Nouvelle-Calédonie, la construction (désormais achevée) d'un projet métallurgique d'exploitation du nickel.
Lundi 25 juillet 2011, M. Kalsakau se trouvait en visite à Nouméa où il avait notamment rencontré Gilbert Tyuienon, vice-président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
M. Kalsakau évoquait en début de semaine des besoins de l’ordre de centaines de milliers de mètres cube de calcaire pour cette usine néo-calédonienne, qui doit actuellement importer cette matière des Philippines.
L’usine de Goro est quasiment terminée et devrait entrer en phase de production dans les mois à venir.
Ce calcaire, selon lui, serait extrait des îles d’Espiritu Santo (Nord), de Pentecôte, de Mallicolo ou encore de l’île principale de Vaté.
Les premiers pourparlers avaient eu lieu dès 2007.
En juillet 2011, lors de leur rencontre, les deux ministres avaient de fait relancé le dossier.
À l’issue de leur entretien, le gouvernement néo-calédonien avait alors explicitement évoqué les « problématiques communes aux deux archipels mais aussi ce qui les différencie et notamment les ressources minières. Si la Nouvelle-Calédonie (…) est bien une véritable anomalie géologique qui l’a fait riche de nickel et de chrome, le Vanuatu voisin ne possède en effet pas cette ressource, mais en revanche, il existe des possibilités d’exploitation de calcaire à destination de l’usine du Sud », souligne le communiqué qui précise que « dans cette perspective, la Nouvelle-Calédonie s’est dit prête à apporter son assistance et son expérience au service d’un pays voisin mais avec lequel nous possédons des liens forts d’amitiés liés à une véritable proximité culturelle ».
Premiers entretiens en juin 2007
Fin juin 2007, le Premier ministre de l'archipel de Vanuatu, à l’époque Ham Lini, avait rencontré les responsables locaux de la société Goro-Nickel, qui pilote, dans le Sud de l'île principale de la Nouvelle-Calédonie, la construction (désormais achevée) d'un projet métallurgique d'exploitation du nickel.
Au cours de cette visite alors qualifiée de privée, le chef de l'exécutif vanuatuan, qui conduisait une petite délégation composée de membres de son cabinet, avait notamment visité le site de ce projet, qui prévoit une production annuelle d’au moins cinquante mille tonnes de nickel et de cinq mille tonnes de cobalt.
Le projet Goro-Nickel, auparavant sous la coupe du géant minier canadien Inco, a été repris par la brésilienne CVRD.
M. Lini déclarait alors que son déplacement répondait à une invitation de CVRD.
Le chef de l’exécutif vanuatuan avait alors rencontré la direction de Goro-Nickel.
Parmi les points abordés lors de cet entretien : l'éventualité pour l'archipel de Vanuatu, qui est voisin de la Nouvelle-Calédonie, de fournir d'importante quantités de calcaire qui deviendront nécessaire à l'usine métallurgique.
Cette usine fonctionne sur le principe d'un traitement chimique par acide du minerai extrait.
Le calcaire, en aval du traitement acide, a pour utilité de désacidifier les rejets en les ramenant à un niveau acceptable de basicité.
Pour une usine de cette taille, Goro-Nickel aurait besoin de plus de cent mille tonnes de calcaire par an.
pad
Lundi 25 juillet 2011, M. Kalsakau se trouvait en visite à Nouméa où il avait notamment rencontré Gilbert Tyuienon, vice-président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
M. Kalsakau évoquait en début de semaine des besoins de l’ordre de centaines de milliers de mètres cube de calcaire pour cette usine néo-calédonienne, qui doit actuellement importer cette matière des Philippines.
L’usine de Goro est quasiment terminée et devrait entrer en phase de production dans les mois à venir.
Ce calcaire, selon lui, serait extrait des îles d’Espiritu Santo (Nord), de Pentecôte, de Mallicolo ou encore de l’île principale de Vaté.
Les premiers pourparlers avaient eu lieu dès 2007.
En juillet 2011, lors de leur rencontre, les deux ministres avaient de fait relancé le dossier.
À l’issue de leur entretien, le gouvernement néo-calédonien avait alors explicitement évoqué les « problématiques communes aux deux archipels mais aussi ce qui les différencie et notamment les ressources minières. Si la Nouvelle-Calédonie (…) est bien une véritable anomalie géologique qui l’a fait riche de nickel et de chrome, le Vanuatu voisin ne possède en effet pas cette ressource, mais en revanche, il existe des possibilités d’exploitation de calcaire à destination de l’usine du Sud », souligne le communiqué qui précise que « dans cette perspective, la Nouvelle-Calédonie s’est dit prête à apporter son assistance et son expérience au service d’un pays voisin mais avec lequel nous possédons des liens forts d’amitiés liés à une véritable proximité culturelle ».
Premiers entretiens en juin 2007
Fin juin 2007, le Premier ministre de l'archipel de Vanuatu, à l’époque Ham Lini, avait rencontré les responsables locaux de la société Goro-Nickel, qui pilote, dans le Sud de l'île principale de la Nouvelle-Calédonie, la construction (désormais achevée) d'un projet métallurgique d'exploitation du nickel.
Au cours de cette visite alors qualifiée de privée, le chef de l'exécutif vanuatuan, qui conduisait une petite délégation composée de membres de son cabinet, avait notamment visité le site de ce projet, qui prévoit une production annuelle d’au moins cinquante mille tonnes de nickel et de cinq mille tonnes de cobalt.
Le projet Goro-Nickel, auparavant sous la coupe du géant minier canadien Inco, a été repris par la brésilienne CVRD.
M. Lini déclarait alors que son déplacement répondait à une invitation de CVRD.
Le chef de l’exécutif vanuatuan avait alors rencontré la direction de Goro-Nickel.
Parmi les points abordés lors de cet entretien : l'éventualité pour l'archipel de Vanuatu, qui est voisin de la Nouvelle-Calédonie, de fournir d'importante quantités de calcaire qui deviendront nécessaire à l'usine métallurgique.
Cette usine fonctionne sur le principe d'un traitement chimique par acide du minerai extrait.
Le calcaire, en aval du traitement acide, a pour utilité de désacidifier les rejets en les ramenant à un niveau acceptable de basicité.
Pour une usine de cette taille, Goro-Nickel aurait besoin de plus de cent mille tonnes de calcaire par an.
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