Tahiti, le 22 mars 2024 – La CSTP-FO organisait ce vendredi un séminaire sur la fonction publique du Pays et plus particulièrement au sujet des dysfonctionnements dans les secteurs de la santé et de la solidarité. Un rendez-vous qui s'est tenu malgré l'annulation à la dernière minute de la venue du ministre de la Santé, Cédric Mercadal. Un faux bond “regrettable” pour le leader du syndicat, Patrick Galenon, qui ne l'a pas empêché de rassurer le gouvernement, en disant que la CSTP-FO était “d'attaque à travailler”.
L'heure était aux discussions syndicales pour la CSTP-FO, ce vendredi matin, au complexe de l'OPT à Pirae. En effet, comme vous l'apprenez Tahiti Infos ce jeudi, l'organisation syndicale a réuni une grande partie de ses adhérents issus de l'administration du Pays pour ces Assises de la fonction publique du Pays.
Un événement qui se tient à l'approche des élections des commissions administratives paritaires – les organes de représentation des fonctionnaires du Pays où siègent les représentants du personnel et délégués syndicaux – organisées en mai et où la CSTP-FO était majoritaire l'année passée. Malgré la proximité de l'appel aux urnes, le syndicat ne réunissait pas à ses partisans pour la bataille, mais bien pour évoquer la colère qui gronde depuis déjà quelque temps dans les administrations, notamment dans les secteurs de “la santé et de la solidarité, qui font les frais de dysfonctionnements qui s'aggravent” d'après le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon.
Mais si la directrice par intérim de la DSFE (Direction de la solidarité, de la famille et de l'égalité), Ravahere Rauzy avait bien fait le déplacement au complexe de l'OPT ce vendredi pour écouter les questions et les demandes des représentants syndicaux présents, une chaise vide trônait silencieusement à la droite de Patrick Galenon, en l'absence de Cedric Mercadal, le ministre de la Santé. “Il nous avait dit qu'il viendrait. Mais au dernier moment, il nous a informés qu'il avait un empêchement. C'est regrettable, car des gens étaient venus lui parler et c'est important que les ministres soient aussi confrontés à la réalité de la situation”, a déploré le leader syndical. “On est syndicaliste et peut-être qu'il a eu peur de nous affronter. Je ne sais pas...”
La CSTP-FO “d'attaque pour travailler”
Mais s'il s'était montré vindicatif contre l'inaction du gouvernement lors de ses dernières sorties, Patrick Galenon semble avoir mis un peu d'eau dans son vin ce vendredi, en assurant que la CSTP-FO était “d'attaque pour travailler”.
“Le but du séminaire, c'est de se mettre au parfum de ce qu'il se passe, d'identifier des solutions, et faire en sorte que le message passe. Si le ministre de la Santé n'est pas venu, il faut que le gouvernement nous écoute et soit attentif. Les salariés doivent être mis dans de bonnes conditions pour travailler. Le service public, c'est 7 000 salariés, il faut qu'ils aient confiance dans le gouvernement pour travailler avec sérénité”, a-t-il plaidé avant d'éluder la question d'une éventuelle grève, et de réaffirmer que ce rassemblement avait été organisé pour “prévenir le gouvernement, que nous sommes prêt à travailler”.
L'heure était aux discussions syndicales pour la CSTP-FO, ce vendredi matin, au complexe de l'OPT à Pirae. En effet, comme vous l'apprenez Tahiti Infos ce jeudi, l'organisation syndicale a réuni une grande partie de ses adhérents issus de l'administration du Pays pour ces Assises de la fonction publique du Pays.
Un événement qui se tient à l'approche des élections des commissions administratives paritaires – les organes de représentation des fonctionnaires du Pays où siègent les représentants du personnel et délégués syndicaux – organisées en mai et où la CSTP-FO était majoritaire l'année passée. Malgré la proximité de l'appel aux urnes, le syndicat ne réunissait pas à ses partisans pour la bataille, mais bien pour évoquer la colère qui gronde depuis déjà quelque temps dans les administrations, notamment dans les secteurs de “la santé et de la solidarité, qui font les frais de dysfonctionnements qui s'aggravent” d'après le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon.
Mais si la directrice par intérim de la DSFE (Direction de la solidarité, de la famille et de l'égalité), Ravahere Rauzy avait bien fait le déplacement au complexe de l'OPT ce vendredi pour écouter les questions et les demandes des représentants syndicaux présents, une chaise vide trônait silencieusement à la droite de Patrick Galenon, en l'absence de Cedric Mercadal, le ministre de la Santé. “Il nous avait dit qu'il viendrait. Mais au dernier moment, il nous a informés qu'il avait un empêchement. C'est regrettable, car des gens étaient venus lui parler et c'est important que les ministres soient aussi confrontés à la réalité de la situation”, a déploré le leader syndical. “On est syndicaliste et peut-être qu'il a eu peur de nous affronter. Je ne sais pas...”
La CSTP-FO “d'attaque pour travailler”
Mais s'il s'était montré vindicatif contre l'inaction du gouvernement lors de ses dernières sorties, Patrick Galenon semble avoir mis un peu d'eau dans son vin ce vendredi, en assurant que la CSTP-FO était “d'attaque pour travailler”.
“Le but du séminaire, c'est de se mettre au parfum de ce qu'il se passe, d'identifier des solutions, et faire en sorte que le message passe. Si le ministre de la Santé n'est pas venu, il faut que le gouvernement nous écoute et soit attentif. Les salariés doivent être mis dans de bonnes conditions pour travailler. Le service public, c'est 7 000 salariés, il faut qu'ils aient confiance dans le gouvernement pour travailler avec sérénité”, a-t-il plaidé avant d'éluder la question d'une éventuelle grève, et de réaffirmer que ce rassemblement avait été organisé pour “prévenir le gouvernement, que nous sommes prêt à travailler”.