La nouvelle secrétaire générale de la CSIP a été auditionnée par la Brigade de recherche, dans le cadre de l'instruction de l'affaire Ravel.
Gisèle Teheiura a été élue mardi 4 décembre secrétaire générale de la Confédération des syndicats indépendants de la Polynésie, en remplacement de Cyril Le Gayic, démissionnaire le 19 novembre dernier après avoir été mis en examen puis incarcéré, fin octobre, dans le cadre d’une affaire de corruption et de détournement de fonds.
A peine élue, elle était entendue mercredi 5 décembre par la Brigade de recherche au sujet de l’association culturelle Te Maire Raurii de Cyril Le Gayic, pour laquelle Gisèle Teheiura indique avoir "dépanné" l’ancien homme fort de la CSIP l’organisation de déplacements du groupe de musiciens de l’association à l’étranger, forte de sa connaissance de l’anglais et de ses notions de japonais.
"La brigade de recherche a su que j’avais collaboré dans ce cadre et c’est là-dessus que l’on m’a entendu", explique Gisèle Teheiura. La justice soupçonne Cyril Le Gayic ed’avoir usé de sa fonction de syndicaliste pour monnayer la paix sociale, notamment lors d’une grève qui avait paralysé le port de Papeete en mars 2008. Le syndicaliste se serait fait remettre, via Gaston Tetuanui, un million Fcfp, par Bill Ravel patron de la Scat Polynésie et armateur du pétrolier le Maohi pour lever le mouvement de contestation, puis près de 15.3 millions au fil de 43 versements jusqu’en 2012. Le prévenu réfute les montants et ne reconnait avoir reçu que 2.75 millions Fcfp des mains de Gaston Tetuanui. Ces sommes auraient selon lui été remise à l’association culturelle qu’il préside. Ce qu’a cherché a éclaicir la Brigade de recherche, lors de l’audition de Gisèle Teheiura.
"Je ne suis au courant de rien concernant les faits reprochés à Cyril Le Gayic", a affirmé la nouvelle secrétaire générale de la CSIP mercredi. "Je laisse la Justice faire son travail. Je fais confiance à mon ancien secrétaire général, tout comme je fais confiance en la Justice. J’ai été entendu ce matin par la brigade de recherche, par rapport à l’association culturelle. On m’a demandé des précisions au sujet du bureau de l’association et des membres qui le composent, au sujet des sommes versées par Cyril Le Gayic, mais je ne me suis occupé de la comptabilité. J'ai été entendue trois quart d’heure."
La nouvelle chef de file de la CSIP a intégré la confédération syndicale en 2005 alors qu’elle s’impliquait depuis 2001 en entreprise comme représentante du personnel.
A peine élue, elle était entendue mercredi 5 décembre par la Brigade de recherche au sujet de l’association culturelle Te Maire Raurii de Cyril Le Gayic, pour laquelle Gisèle Teheiura indique avoir "dépanné" l’ancien homme fort de la CSIP l’organisation de déplacements du groupe de musiciens de l’association à l’étranger, forte de sa connaissance de l’anglais et de ses notions de japonais.
"La brigade de recherche a su que j’avais collaboré dans ce cadre et c’est là-dessus que l’on m’a entendu", explique Gisèle Teheiura. La justice soupçonne Cyril Le Gayic ed’avoir usé de sa fonction de syndicaliste pour monnayer la paix sociale, notamment lors d’une grève qui avait paralysé le port de Papeete en mars 2008. Le syndicaliste se serait fait remettre, via Gaston Tetuanui, un million Fcfp, par Bill Ravel patron de la Scat Polynésie et armateur du pétrolier le Maohi pour lever le mouvement de contestation, puis près de 15.3 millions au fil de 43 versements jusqu’en 2012. Le prévenu réfute les montants et ne reconnait avoir reçu que 2.75 millions Fcfp des mains de Gaston Tetuanui. Ces sommes auraient selon lui été remise à l’association culturelle qu’il préside. Ce qu’a cherché a éclaicir la Brigade de recherche, lors de l’audition de Gisèle Teheiura.
"Je ne suis au courant de rien concernant les faits reprochés à Cyril Le Gayic", a affirmé la nouvelle secrétaire générale de la CSIP mercredi. "Je laisse la Justice faire son travail. Je fais confiance à mon ancien secrétaire général, tout comme je fais confiance en la Justice. J’ai été entendu ce matin par la brigade de recherche, par rapport à l’association culturelle. On m’a demandé des précisions au sujet du bureau de l’association et des membres qui le composent, au sujet des sommes versées par Cyril Le Gayic, mais je ne me suis occupé de la comptabilité. J'ai été entendue trois quart d’heure."
La nouvelle chef de file de la CSIP a intégré la confédération syndicale en 2005 alors qu’elle s’impliquait depuis 2001 en entreprise comme représentante du personnel.