6 fédérations étaient représentées
Un collectif de fédérations sportives a organisé une conférence de presse vendredi, suite à la décision du tribunal de mettre un terme aux fonctions de président du comité olympique de Polynésie française de Tauhiti Nena. Pour le porte parole Gérald Huioutu, « Tauhiti Nena n’a qu’à aller faire sa politique place Tarahoi » faisant référence à la position de chef du parti « Tau Hotu Rau » de Tauhiti Nena, l’ancien président du COPF.
Le président de la fédération de tennis de table n’a pas mâché ses mots. « Nous ne sommes pas des voleurs, des tricheurs, au contraire, c’est lui qui n’a pas respecté les règles lors de l’élection de la présidence du COPF. » faisant référence à une première décision de justice favorable à Tauhiti Nena. Pour le collectif, il aura fallu aller en appel pour que finalement Tauhiti Nena perde sa place de président du COPF.
Selon certains observateurs, le système en place aurait tout fait pour écarter Tauhiti Nena du monde sportif. Mais selon Gérald Huioutu « Nena ne respecte pas les règles, et qu’a-t-il fait depuis deux ans pour le sport ? ». Le sport polynésien a été spectateur de cette « guerre des chefs », avec un ministère des sports et un comité olympique de Polynésie française sur des longueurs d’onde différentes.
Le Pays tape finalement sur la table
Le pays a donc finalement imposé au COPF d’adopter les statuts type « par respect règlementaire et pour donner un cadre d’action au COPF en conformité avec les orientations du Pays » avait dit à Tntv le directeur de la jeunesse et des sports Antony Pheu, début août. La réélection du président du COPF, elle devra se faire « avant 4 mois, durant lesquels le COPF sera administré par M. Ancel, nommé par le tribunal. »
Concernant l’éventualité d’une assemblée générale convoquée par Tauhiti Nena cette semaine, Gérald Huioutu a déclaré « D'après mon avocat, une décision en appel ne doit pas être signifiée pour être effective, M. Nena n’est plus président du COPF, il ne peut donc pas y avoir une nouvelle assemblée générale, sauf si elle est convoquée par l’administrateur judiciaire. »
La fédération de tir, de ping pong, de cyclisme, d’athlétisme, de volley, de handball étaient représentées lors de cette conférence. Selon Gérald Huioutu, une vingtaine de fédérations sur environ trente cinq seraient désormais alliées à leur cause. Pour l’instant « Plusieurs nouveaux candidats pourraient se présenter, Abel Temarii, Titaua Maurin…on ne sait pas encore qui, mais pourvu qu’il ou elle œuvre dans l’intérêt du sport polynésien. » SB
Le président de la fédération de tennis de table n’a pas mâché ses mots. « Nous ne sommes pas des voleurs, des tricheurs, au contraire, c’est lui qui n’a pas respecté les règles lors de l’élection de la présidence du COPF. » faisant référence à une première décision de justice favorable à Tauhiti Nena. Pour le collectif, il aura fallu aller en appel pour que finalement Tauhiti Nena perde sa place de président du COPF.
Selon certains observateurs, le système en place aurait tout fait pour écarter Tauhiti Nena du monde sportif. Mais selon Gérald Huioutu « Nena ne respecte pas les règles, et qu’a-t-il fait depuis deux ans pour le sport ? ». Le sport polynésien a été spectateur de cette « guerre des chefs », avec un ministère des sports et un comité olympique de Polynésie française sur des longueurs d’onde différentes.
Le Pays tape finalement sur la table
Le pays a donc finalement imposé au COPF d’adopter les statuts type « par respect règlementaire et pour donner un cadre d’action au COPF en conformité avec les orientations du Pays » avait dit à Tntv le directeur de la jeunesse et des sports Antony Pheu, début août. La réélection du président du COPF, elle devra se faire « avant 4 mois, durant lesquels le COPF sera administré par M. Ancel, nommé par le tribunal. »
Concernant l’éventualité d’une assemblée générale convoquée par Tauhiti Nena cette semaine, Gérald Huioutu a déclaré « D'après mon avocat, une décision en appel ne doit pas être signifiée pour être effective, M. Nena n’est plus président du COPF, il ne peut donc pas y avoir une nouvelle assemblée générale, sauf si elle est convoquée par l’administrateur judiciaire. »
La fédération de tir, de ping pong, de cyclisme, d’athlétisme, de volley, de handball étaient représentées lors de cette conférence. Selon Gérald Huioutu, une vingtaine de fédérations sur environ trente cinq seraient désormais alliées à leur cause. Pour l’instant « Plusieurs nouveaux candidats pourraient se présenter, Abel Temarii, Titaua Maurin…on ne sait pas encore qui, mais pourvu qu’il ou elle œuvre dans l’intérêt du sport polynésien. » SB
Gérald Huioutu, le porte parole du collectif
Parole à Gérald Huioutu :
Le tribunal a finalement tranché ?
« Nous sommes très satisfaits suite à ce recours fait par six présidents de fédérations sportives auprès de la cour d’appel qui a finalement rendu sa décision. Lors de l’élection, le règlement figurant dans les statuts n’avait pas été respecté. Faire voter des fédérations qui n’ont pas le droit de vote, intégrer dans le conseil du COPF des membres qui ne peuvent pas l’être car il ne sont pas membres de leur bureau fédéral…Diverses choses qui vont à l’encontre du règlement. »
Quelques mots sur ce collectif ?
« On a créé ce collectif parce que nous voulons que les règles soient respectées. Nous allons nous réunir pour voir qui pourra se présenter, nous souhaitons donner une nouvelle dynamique au COPF. Les élections seront organisées par l’administrateur judiciaire. Il faudra en tous cas quelqu’un qui puisse faire la part des choses, si vous êtes politicien, faites votre politique ailleurs que dans le sport. »
La participation aux Jeux d’Asie ?
« On souhaite que nos jeunes puissent partir car ces Jeux d’Asie sont une bonne préparation pour les Jeux de Pacifique prévus aux Samoa en 2019. Mais vu la situation compliquée du COPF, le déplacement pourrait être remis en cause. »
Le tribunal a finalement tranché ?
« Nous sommes très satisfaits suite à ce recours fait par six présidents de fédérations sportives auprès de la cour d’appel qui a finalement rendu sa décision. Lors de l’élection, le règlement figurant dans les statuts n’avait pas été respecté. Faire voter des fédérations qui n’ont pas le droit de vote, intégrer dans le conseil du COPF des membres qui ne peuvent pas l’être car il ne sont pas membres de leur bureau fédéral…Diverses choses qui vont à l’encontre du règlement. »
Quelques mots sur ce collectif ?
« On a créé ce collectif parce que nous voulons que les règles soient respectées. Nous allons nous réunir pour voir qui pourra se présenter, nous souhaitons donner une nouvelle dynamique au COPF. Les élections seront organisées par l’administrateur judiciaire. Il faudra en tous cas quelqu’un qui puisse faire la part des choses, si vous êtes politicien, faites votre politique ailleurs que dans le sport. »
La participation aux Jeux d’Asie ?
« On souhaite que nos jeunes puissent partir car ces Jeux d’Asie sont une bonne préparation pour les Jeux de Pacifique prévus aux Samoa en 2019. Mais vu la situation compliquée du COPF, le déplacement pourrait être remis en cause. »