Tahiti Infos

COMMUNIQUE du Tahoeraa: Compte-rendu des tournées du parti


COMMUNIQUE du Tahoeraa:   Compte-rendu des tournées du parti
Le Tahoera Huiraatira communique:

"Le Tahoeraa rencontre Papara « Confiance et persévérance dans le fief orange »

C’est dans sa maison à Papara que Puta’i Taa’e, président provisoire de la fédération du Tahoeraa Huiraatira de Papara, a réuni jeudi soir près de 150 personnes, majoritairement des présidents à la tête de sections du parti Orange pour accueillir les leaders Tahoeraa – le Sénateur et président d’une part, Gaston Flosse et son vice président Edouard Fritch, d’autre part. La représentante à l’Assemblée, Madeleine Brémond les accompagnait comme à chaque rencontre.
On était bien loin des déclarations hâtives de Bruno Sandras annonçant que le Tahoeraa avait disparu !

Le Président de fédération monsieur Puta’i Taa’e, la secrétaire Christelle Lehartel, le vice-président du parti Edouard Fritch, et son Président et fondateur Gaston Flosse se sont tour à tout exprimés sur divers points d’actualité politique, sur l’organisation du mouvement politique et sur son objectif prioritaire de sortie de crise du fenua avant d’inviter les personnes présentes à la discussion.
Se sont majoritairement les notions de confiance, de famille et de courage qui ont dominé cette rencontre dans la commune de Papara alors que Puta’i, dans un discours d’introduction de la soirée en langue tahitienne, choisissait d’emblée d’évoquer des habituels détracteurs du parti orange, citant « Que celui qui n’a jamais pêché, me jette la première pierre ». Invitant son auditoire à « Voir le résultat, plutôt que de verser dans la critique facile à l’encontre du parti (…) le pays est aujourd’hui en déroute » a-t-il souligné rappelant qu’il fut un temps où la Polynésie était prospère, celui où le Tahoeraa était au pouvoir ; une réalité qu’un ancien partisan bleu ciel présent dans l’auditoire reconnaissait plus tard dans la soirée.
Prenant le relais, la secrétaire de la Fédération Christelle Lehartel, a brièvement précisé que désormais, les bureaux de vote de la commune de Papara étaient portés à 7, contre 6 jusqu’à présent, témoignant de l’augmentation de la population dans cette partie de Tahiti, puis de citer les représentants orange désignés par secteur.
L’Intervention d’Edouard Fritch : il appelle à la confiance et à la consolidation durable du parti.
Edouard Fritch a estimé que Papara avait toujours en réalité été un fief du Tahoeraa ; Brunos Sandras, qui n’a pourtant pas hésité à renier sa famille orange, ayant lui-même décroché son siège de député à l’Assemblée Nationale par le biais du Tahoeraa.
Puis, éclairant la proposition de Puta’i qui a réitéré sa volonté à œuvrer dans la patience à l’adresse des présidents de section présents, Edouard Fritch a souligné que les rangs du Tahoeraa devaient en effet se former ou se reformer sur des bases solides, autour d’un président représentatif de section, une personne pivot, capable de réunir durablement les brebis, les adhérents de sections étant la base, les fondations du Tahoeraa.
Après le rappel du fonctionnement, démocratique du parti, Edouard Fritch a tenu à souligner 2 points essentiels :
1. Le Tahoeraa n’a jamais changé son cap. Le Tahoeraa demeure autonomiste au sein de la République française car, la Polynésie française n’est pas prête pour l’indépendance. « Si nous quittions la France, nous serions perdus » a-t-il affirmé sans détour. En ce qui concerne la réinscription de la Polynésie française sur la liste des Nations Unies, des pays à décoloniser, Edouard a alors mis en garde contre les explications de certains techniciens qui consistaient à confondre l’Autonomie et l’indépendance, et qui n’avaient pas d’autres desseins que de semer le trouble dans les esprits.
Le Tahoeraa n’a jamais eu pour objectif d’accéder à l’indépendance, même ce fameux 07/07/07. Ce jour là, il a été question pour les deux partis leaders de réaliser un « Pacte de Paix » devant inciter leurs militants respectifs à retrouver sérénité au sein de leur foyer. Même si le parti en a pâti ; la mission a été largement remplie.
1. La Force du Tahoeraa, est certainement la recherche de ressources pour le pays. « Créateur de la RST, le Tahoeraa se caractérise et persévère dans sa politique sociale (…) » Edouard Fritch a en effet rappelé que le Tahoeraa avait mis en place le régime de solidarité afin que les personnes disposant d’un revenu salarial puissent venir en aide aux plus démunis, fidèle à la solidarité polynésienne.
Puis, sur la situation du pays, Edouard Fritch a évoqué à la cent-cinquantaine de convives l’entêtement incompréhensible de Tong Sang alors qu’il a été régulièrement appelé à se raisonner pour le bien de l’Autonomie et du quotidien des populations. A cause de son obstination à vouloir rester à la tête du pays, la motion de défiance a été déposée sans les autonomistes.
Plus tard, Gaston Flosse évoquera à ce sujet, la situation économique, et particulièrement de l’emploi, catastrophique que Tong Sang ne veut pas admettre malgré les analyses d’experts internationaux, ceci amenant le désormais ex-président Tong Sang à ne proposer aucune mesure de sortie de crise, persuadé qu’il est le seul à pouvoir diriger le pays.
Tuianu Legayic, l’exemple de l’engagement sans faille
Revenant sur certaines affaires et prétendues affaires en cours, Edouard Fritch a alors appelé de ses vœux la confiance nécessaire au sein du parti orange et à l’égard de ses représentants, s’agissant de consolider les fondations, quand bien même les détracteurs continuaient d’œuvrer contre le Tahoeraa. Rendant un hommage appuyé à madame Tuianu Legayic, Edouard Fritch a cité cette personnalité inoubliable et exceptionnelle de Papara, comme l’exemple même de la confiance, de l’engagement et de la conviction sans faille. « Mama Tuianu est restée à mes côtés, aux côtés du Tahoeraa contre vents et marée »
Gaston Flosse a insisté sur la gouvernance du pays et la nécessité d’avoir à sa tête une personne de cœur.
Le Sénateur Gaston Flosse et président du Parti a alors pris le relai, remerciant le ciel à propos de Tuianu Legayic « de nous l’avoir donnée ».
Poursuivant au sujet du Tahoeraa et particulièrement du pilotage du pays, « Je veux avant tout des gens au grand cœur, des gens généreux ».
Il a ici rappelé l’écoute et la priorité d’Edouard Fritch à améliorer la vie des communes, par le biais de la DDC lorsqu’il était encore vice-président au gouvernement, et par là même, l’amélioration du bien-être de leurs populations respectives.
Gaston Flosse est alors revenu sur la difficulté que présentait le dépôt de la motion de défiance puisque d’une part, malgré la relance de tous les autres autonomistes, Tong Sang n’a pas voulu lâcher son poste, que d’autre part la condition d’inscription sur la liste des Nations Unies de Temaru était inacceptable pour le Tahoeraa et qu’enfin, le Tahoeraa n’avait pas souhaité non plus porter le leader indépendantiste à la tête du pays.
Minoritaire à l’Assemblée, Gaston Flosse a donc démontré qu’il était actuellement très difficile pour le Tahoeraa de constituer une nouvelle majorité, situation aggravée avec l’attitude irresponsable de Tong Sang.
Le leader et fondateur orange a tenu néanmoins à souligner qu’il était important que le Tahoeraa demeure au sein de l’Assemblée législative et qu’à ce titre, il continuerait de veiller au premier chef à protéger les intérêts de la population. A ce titre, E. Fritch rappelait plus tôt « Ici aussi, nous gardons notre cap puisque c’est le Tahoeraa qui a ouvert les discussions et mobilisé la majorité des groupes politiques au sein de l’Assemblée afin de contrer le budget à 7 milliards d’impôts et taxes nouveaux de Gaston Tong Sang ».
Le Sénateur a évoqué l’échéance du mois de Mai en ce qui concerne la décision du Conseil d’Etat sur le très controversé vote du budget 2011, avant d’aborder quelques points du projet de loi électorale de la ministre de l’Outre-mer madame Penchard. Annonçant que la motion venait d’être déposée par l’UPLD et le parti des îliens Te Mana O Te Mau Motu, il était probable que la nouvelle loi allait être rapidement votée pour être appliquée.

Rappelant qu’il fallait continuer la consolidation du Tahoeraa à Papara, Edouard Fritch concluait la soirée à l’adresse des présidents de sections orange et des résidents de la commune présents « La clé est entre vos mains ».
La rencontre s’est terminée autour d’un repas convivial concocté par la famille et les proches de Puta’i."

Rédigé par Communiqué du Tahoeraa le Dimanche 27 Mars 2011 à 18:13 | Lu 1097 fois