C’est un peu toutes affaires cessantes et sous la menace du dépôt d’un préavis de grève, que la vice présidence a décidé, mercredi 27 juin, de déplacer les deux derniers services du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) qui demeuraient toujours dans les locaux vétustes de l’ancien hôpital de Mamao, plus d’un an et demi après l’entrée en service du nouvel hôpital de Taaone.
Les oubliés de Mamao, comme a fini par les nommer la presse, c’est 25 personnes, dont 9 relèvent de la trésorerie et 13 du service des moyens généraux.
« Nous avons fait une réunion en urgence ce matin, pour examiner les points de revendication du projet de préavis de grève », nous expliquait sur site Anthony Geros, vice président du gouvernement, vers 14 heures, mercredi. « L’accueil des personnels salariés sur le site de Mamao n’est pas acceptable, d’autant plus qu’ils officient sous la tutelle du ministre de la Santé, qui est garant d’un certain nombre de conditions que l’on ne rempli plus au niveau des conditions de travail. Plutôt que d’aller au conflit socio professionnel, nous avons décidé de prendre les devants et d’évacuer ce personnel. »
Le préavis de grève a tout de même été déposé vers 12 h 30, signé par la centrale syndicale A Tia i Mua. Il dénonce de mauvaises conditions de travail dans des locaux malsains, avec la présence d’amiante, et vétustes.
Les services de la trésorerie et des moyens généraux étaient encore maintenus provisoirement sur le site de Mamao en attendant l'achèvement du chantier du bâtiment du centre 15, qui ne dispose toujours pas de l'agrément ERP, nécessaire aux établissements recevant du public. Le chantier a pris du retard en raison des difficultés de l'entreprise de construction SMPP.
Le personnel sera relogé dans la hâte, d’ici la semaine prochaine, dans les locaux du centre 15, l’immeuble de forme cylindrique situé à l’entrée du Centre hospitalier de Taaone :
Parterres végétaux en friche, présence de gravas, intérieurs sales et sans mobilier, le bâtiment est toujours en travaux, mais il est neuf.
Les oubliés de Mamao, comme a fini par les nommer la presse, c’est 25 personnes, dont 9 relèvent de la trésorerie et 13 du service des moyens généraux.
« Nous avons fait une réunion en urgence ce matin, pour examiner les points de revendication du projet de préavis de grève », nous expliquait sur site Anthony Geros, vice président du gouvernement, vers 14 heures, mercredi. « L’accueil des personnels salariés sur le site de Mamao n’est pas acceptable, d’autant plus qu’ils officient sous la tutelle du ministre de la Santé, qui est garant d’un certain nombre de conditions que l’on ne rempli plus au niveau des conditions de travail. Plutôt que d’aller au conflit socio professionnel, nous avons décidé de prendre les devants et d’évacuer ce personnel. »
Le préavis de grève a tout de même été déposé vers 12 h 30, signé par la centrale syndicale A Tia i Mua. Il dénonce de mauvaises conditions de travail dans des locaux malsains, avec la présence d’amiante, et vétustes.
Les services de la trésorerie et des moyens généraux étaient encore maintenus provisoirement sur le site de Mamao en attendant l'achèvement du chantier du bâtiment du centre 15, qui ne dispose toujours pas de l'agrément ERP, nécessaire aux établissements recevant du public. Le chantier a pris du retard en raison des difficultés de l'entreprise de construction SMPP.
Le personnel sera relogé dans la hâte, d’ici la semaine prochaine, dans les locaux du centre 15, l’immeuble de forme cylindrique situé à l’entrée du Centre hospitalier de Taaone :
Parterres végétaux en friche, présence de gravas, intérieurs sales et sans mobilier, le bâtiment est toujours en travaux, mais il est neuf.
Les conditions de travail devenues insupportables pour les 25 oubliés de Mamao.
Le bâtiment du centre 15, au CHPF.
