PAPEETE, le 07 mai 2014. (COMMUNIQUE) Depuis le mois de mars dernier, le Conseil économique, social et culturel (CESC) s’est autosaisi d’un sujet porté par Patrick Galenon et Winiki Sage « L’avenir de la Polynésie française face à une gouvernance durable de son patrimoine marin ».
Cette autosaisine vise à aborder les particularités de l’espace maritime polynésien en mesurant son potentiel en vue d’un réel développement économique, tout en le préservant et en anticipant le phénomène du changement climatique.
Suite à la mise en place d’aires marines protégées et au constat de la raréfaction des ressources naturelles terrestres, les actions liées à la protection de l’environnement et à la préservation de la ressource halieutique dans les eaux territoriales doivent être développées.
Face aux différents enjeux, il conviendra de mobiliser tous les acteurs de la puissance publique et de définir une véritable politique pour mettre en œuvre les différentes actions devant être menées en la matière. Dans cette perspective, une gouvernance renforcée et durable devrait permettre au Pays d’orienter son développement économique et social autour d’une véritable économie maritime.
Depuis le début de cette étude, les membres de la commission « Economie » du CESC ont notamment auditionné les membres du Ministère des ressources marines, la Direction de l’équipement, le Port autonome de Papeete, la Direction de l’environnement, la Direction des ressources marines, les responsables du programme PEW en Polynésie française (Héritage mondial des océans), l’agence Tahiti Yacht Charter, le centre de plongée Top Dive, le Consul de Chine Wu Dong, la société SEM3P - gestionnaire du port de pêche de Papeete, la Compagnie maritime de long line, l’EDT, la coopérative des aquaculteurs, Tahiti marine aquaculture - exportateur de bénitiers, le Ministère du tourisme, le Service du tourisme, le Syndicat des activités nautiques Taimoana.
Dans le cadre cette étude, une commission décentralisée s’est tenue Lundi 05 mai 2014 à Vairao dans les locaux de l’Ifremer. Les membres de la commission ont été reçus le matin par Marc Tacquet, directeur de l’Ifremer. Dans son exposé, il a fait état des ressources marines actuellement exploitées par son établissement, ainsi que des recherches portant sur les énergies marines renouvelables, les recherches minérales océaniques, halieutiques, la perliculture, ou encore dans les secteurs piscicoles et aquacoles.
Les membres du CESC ont notamment porté une attention particulière aux dispositifs d’énergie renouvelable tels que l’ETM et le SWAC (la Polynésie française est le seul pays au monde à posséder 2 dispositifs en service), au problème de quotas de pêche halieutique et de stock du bassin Pacifique, la protection de la crevette locale actuellement indemne de maladies, la cohabitation des activités perlicoles et aquacoles, la rentabilité de l’élevage de Paraha Peue.
Dans l’après-midi, Solène Bernagout, ingénieure de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a exposé les résultats des études de la surveillance du milieu marin menées en partenariat avec le Laboratoire d’étude et de suivi de l’environnement (LESE), ainsi que les recherches en cours. Les membres du CESC se sont intéressés notamment à l’impact des rejets de Kukushima dans la ZEE de la Polynésie française, ainsi qu’à la pollution par l’homme du milieu lagonaire (radioactivité, métaux lourds, pesticides, hydrocarbures).
Cette autosaisine vise à aborder les particularités de l’espace maritime polynésien en mesurant son potentiel en vue d’un réel développement économique, tout en le préservant et en anticipant le phénomène du changement climatique.
Suite à la mise en place d’aires marines protégées et au constat de la raréfaction des ressources naturelles terrestres, les actions liées à la protection de l’environnement et à la préservation de la ressource halieutique dans les eaux territoriales doivent être développées.
Face aux différents enjeux, il conviendra de mobiliser tous les acteurs de la puissance publique et de définir une véritable politique pour mettre en œuvre les différentes actions devant être menées en la matière. Dans cette perspective, une gouvernance renforcée et durable devrait permettre au Pays d’orienter son développement économique et social autour d’une véritable économie maritime.
Depuis le début de cette étude, les membres de la commission « Economie » du CESC ont notamment auditionné les membres du Ministère des ressources marines, la Direction de l’équipement, le Port autonome de Papeete, la Direction de l’environnement, la Direction des ressources marines, les responsables du programme PEW en Polynésie française (Héritage mondial des océans), l’agence Tahiti Yacht Charter, le centre de plongée Top Dive, le Consul de Chine Wu Dong, la société SEM3P - gestionnaire du port de pêche de Papeete, la Compagnie maritime de long line, l’EDT, la coopérative des aquaculteurs, Tahiti marine aquaculture - exportateur de bénitiers, le Ministère du tourisme, le Service du tourisme, le Syndicat des activités nautiques Taimoana.
Dans le cadre cette étude, une commission décentralisée s’est tenue Lundi 05 mai 2014 à Vairao dans les locaux de l’Ifremer. Les membres de la commission ont été reçus le matin par Marc Tacquet, directeur de l’Ifremer. Dans son exposé, il a fait état des ressources marines actuellement exploitées par son établissement, ainsi que des recherches portant sur les énergies marines renouvelables, les recherches minérales océaniques, halieutiques, la perliculture, ou encore dans les secteurs piscicoles et aquacoles.
Les membres du CESC ont notamment porté une attention particulière aux dispositifs d’énergie renouvelable tels que l’ETM et le SWAC (la Polynésie française est le seul pays au monde à posséder 2 dispositifs en service), au problème de quotas de pêche halieutique et de stock du bassin Pacifique, la protection de la crevette locale actuellement indemne de maladies, la cohabitation des activités perlicoles et aquacoles, la rentabilité de l’élevage de Paraha Peue.
Dans l’après-midi, Solène Bernagout, ingénieure de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a exposé les résultats des études de la surveillance du milieu marin menées en partenariat avec le Laboratoire d’étude et de suivi de l’environnement (LESE), ainsi que les recherches en cours. Les membres du CESC se sont intéressés notamment à l’impact des rejets de Kukushima dans la ZEE de la Polynésie française, ainsi qu’à la pollution par l’homme du milieu lagonaire (radioactivité, métaux lourds, pesticides, hydrocarbures).