Le recours à des sociétés d’économie mixte ne peut être compris dès lors que le but poursuivi est la prise en compte effective de l’intérêt général dans les objectifs de l’entreprise. Comme le recours aux EPIC ne peut être également compris que si leur activité principale est industrielle et commerciale, mais qui, compte tenu des circonstances ne peut être correctement effectuée par une entreprise privée soumise à la concurrence.
Est-on encore certain que ces satellites de la collectivité répondent toujours aux critères de pertinence qui ont conduit à leur création, aux critères d’efficacité et de rentabilité qui doivent prévaloir pour toute entreprise ?
Le CEPF s’est maintes fois prononcé sur le fait que ces satellites du pays soient trop nombreux, que la plupart soient peu performants et mal gérés, qu’ils bénéficient d’un soutien financier du pays à même de fausser les règles de la concurrence. Aussi, au moment où la Polynésie française doit impérativement diminuer ses dépenses publiques, une réduction des ces satellites du pays s’avère nécessaire.
Les économies recherchées, peuvent être obtenues grâce à un recentrage du champ d’action des établissements parapublics existants et par la mise en avant d’une meilleure efficacité.
En effet et après avoir préalablement redéfinis les secteurs où l’intervention des capitaux publics s’avère indispensable, des regroupements d’organismes pourront s’opérer en conséquence. Non seulement leur nombre peut être réduit mais des situations de superposition existantes doivent être éliminées notamment dans les domaines de l’aménagement et de l’habitat social. Il en résultera nécessairement une réduction des coûts et une meilleure performance.
Cette démarche doit être guidée par la recherche d’un équilibre entre la nécessaire intervention de la puissance publique, en particulier en cas d’absence du secteur privé, et l’initiative qui doit revenir à l’investissement privé.
A ce titre et dès lors que l’initiative privée peut se substituer ou prendre le relais de l’intervention publique, le choix de l’investissement privé doit être privilégié. La question peut se poser pour les secteurs tels que l’industrie, les technologies de la communication, l’immobilier ou encore le tourisme.
Le CEPF invite les hommes politiques à inciter l’initiative privée plutôt que de conserver un interventionnisme pesant et monopolistique du secteur public.
le Président du CEPF
Est-on encore certain que ces satellites de la collectivité répondent toujours aux critères de pertinence qui ont conduit à leur création, aux critères d’efficacité et de rentabilité qui doivent prévaloir pour toute entreprise ?
Le CEPF s’est maintes fois prononcé sur le fait que ces satellites du pays soient trop nombreux, que la plupart soient peu performants et mal gérés, qu’ils bénéficient d’un soutien financier du pays à même de fausser les règles de la concurrence. Aussi, au moment où la Polynésie française doit impérativement diminuer ses dépenses publiques, une réduction des ces satellites du pays s’avère nécessaire.
Les économies recherchées, peuvent être obtenues grâce à un recentrage du champ d’action des établissements parapublics existants et par la mise en avant d’une meilleure efficacité.
En effet et après avoir préalablement redéfinis les secteurs où l’intervention des capitaux publics s’avère indispensable, des regroupements d’organismes pourront s’opérer en conséquence. Non seulement leur nombre peut être réduit mais des situations de superposition existantes doivent être éliminées notamment dans les domaines de l’aménagement et de l’habitat social. Il en résultera nécessairement une réduction des coûts et une meilleure performance.
Cette démarche doit être guidée par la recherche d’un équilibre entre la nécessaire intervention de la puissance publique, en particulier en cas d’absence du secteur privé, et l’initiative qui doit revenir à l’investissement privé.
A ce titre et dès lors que l’initiative privée peut se substituer ou prendre le relais de l’intervention publique, le choix de l’investissement privé doit être privilégié. La question peut se poser pour les secteurs tels que l’industrie, les technologies de la communication, l’immobilier ou encore le tourisme.
Le CEPF invite les hommes politiques à inciter l’initiative privée plutôt que de conserver un interventionnisme pesant et monopolistique du secteur public.
le Président du CEPF