L'ensemble des co-listiers de la liste "Les Entreprises Réunies" menée par Stéphane Chin Loy et Jules Changues.
Les têtes de la liste « Entreprises Réunies » ont profité de la présence des journalistes pour réagir aux propos lancés par leur adversaire Gilles Yau, dans les médias. Stéphane Chin Loy a dénoncé les critiques portées sur sa mandature et sa gestion. Sur ce point, la contre-offensive a été directe : « En 2009, la Chambre affichait un excédent de 88 millions de francs. Nous avions quitté la présidence de l’établissement la tête haute. Cependant, lorsque Gilles Yau est arrivé, il a non seulement dépensé ce que nous avions laissé, mais il a aussi consommé près de 41 millions de franc supplémentaires. A notre arrivée, nous avons trouvé un déficit de plus de 120 millions. Lorsqu’il ose déclarer qu’il a laissé une trésorerie excédentaire de 40 millions, je dis que c’est une totale contre-vérité ! »
Toujours selon l’actuel président de la CCISM, « Ce n’est une surprise pour personne, la gestion déficitaire de Gilles Yau avec la perte de 40 millions de francs a été pointée du doigt par la Chambre Territoriale des Comptes (…) une manne financière dont Gilles Yau a été incapable de faire bon usage et qui était destinée à la rénovation de l’immeuble dont Gilles Yau avait suspendu les travaux à son arrivée. » et l’argumentation ne s’est pas arrêtée là.
L’opération Shanghai, le boulet de Gilles Yau
Il paraissait plus qu’évident pour les meneurs de la liste « Les Entreprises Réunies » de raviver le souvenir lié au déplacement de Gilles Yau à Shanghai en 2010, qualifié par ses détracteurs de « fiasco total ! ». Clet Wong, tête de liste dans le collège Commerce a donné son point de vue : « Je regrette que la mission de la Chambre ait été dévoyée car elle n’a pas vocation à organiser des foires, mais plutôt des salons pour les professionnels. » Stéphane Chin Loy est revenu à la charge concernant ce déplacement qui a coûté 66 millions de francs, lequel a laissé un goût amer chez les différents partenaires de l’époque « Toutes les entreprises patentées ont payé ce déplacement qui a bénéficié à seuls quelques dizaines de proches de Gilles Yau, partis en Chine sur le dos du contribuable pour un soi-disant retour commercial dont les cotisants de la CCISM n’ont jamais vu la couleur ! » De son côté, le principal intéressé s’était déjà expliqué sur ce point, par le biais d’un communiqué diffusé le 12 janvier 2011 sur Tahiti Infos en indiquant que « les opérations « Shanghai 2010 », si elles ont coûté 89 millions F cfp, ont aussi rapporté 52 millions F cfp. » Un argument balayé d’un revers de la main par l’actuel président de la CCISM « Cela a creusé encore plus le déficit ! » qui brigue un nouveau mandat.
Plus de projets et des formations de qualité
Après cette mise au point, Clet Wong et Jules Changues ont donné les grandes lignes de leur programme pour l’horizon 2013-2017, quatre années au cours desquelles tous ont formulé le vœu de poursuivre leurs efforts en faveur des patentés grâce à de nouvelles actions. Ils ont, pour cela, formulé 19 points parmi lesquels celle d’être une force de proposition et de défense des intérêts des patentés auprès du gouvernement et des institutions ( baisse de la franchise, création de zones franches industrielles de production, révision de la base douanière).
Stéphane Chin Loy compte bien faire aboutir deux projets phares en cas d’un éventuel mandat : Protéger l’habitat principal (l’insaisissabilité) des entrepreneurs en entreprise individuelle et concrétiser le projet de retraite des créateurs d’entreprise individuelle pour un minimum social.
La formation fait partie des priorités de l’équipe Chin Loy-Changues. Il est prévu l’aménagement d’un CFA, Centre de Formation pour Apprentis, destiné à répondre à la demande de qualification des entreprises (passeport pour l’emploi). Il serait également question d’une formation initiale gratuite pour chaque nouveau patenté (rédaction contrat de travail, fiche de paie, déclaration fiscale, journal de caisse, calcul d’un prix de revient…) ainsi que d’une formation continue gratuite de 8h par an programmée pour chaque patenté dans les domaines suivants : Anglais, fiscalité, gestion et finance.
Le dernier point du programme concerne des labellisations supplémentaires de filières professionnelles telles que les services à la personne, l’hygiène, l’alimentaire, l’environnement, l’industriel et l’esthétique.
La liste des Entreprises Réunies appelle les quelques 15 580 patentés à se rendre aux urnes le 5 décembre prochaîn. Il s’agira d’élire les 36 représentants de la Chambre, répartis en quatre collèges d’activité : les collèges du Commerce (4 315 entreprises, 12 membres), de l’Industrie (669 entreprises, 7 sièges), des Services (4 556 entreprises, 10 sièges) et des Métiers (6 033 entreprises, 7 sièges). Le vote se fera sur un seul tour et sans panachage. La liste élue aura alors 4 ans pour mener à bien son programme.
TP
Toujours selon l’actuel président de la CCISM, « Ce n’est une surprise pour personne, la gestion déficitaire de Gilles Yau avec la perte de 40 millions de francs a été pointée du doigt par la Chambre Territoriale des Comptes (…) une manne financière dont Gilles Yau a été incapable de faire bon usage et qui était destinée à la rénovation de l’immeuble dont Gilles Yau avait suspendu les travaux à son arrivée. » et l’argumentation ne s’est pas arrêtée là.
L’opération Shanghai, le boulet de Gilles Yau
Il paraissait plus qu’évident pour les meneurs de la liste « Les Entreprises Réunies » de raviver le souvenir lié au déplacement de Gilles Yau à Shanghai en 2010, qualifié par ses détracteurs de « fiasco total ! ». Clet Wong, tête de liste dans le collège Commerce a donné son point de vue : « Je regrette que la mission de la Chambre ait été dévoyée car elle n’a pas vocation à organiser des foires, mais plutôt des salons pour les professionnels. » Stéphane Chin Loy est revenu à la charge concernant ce déplacement qui a coûté 66 millions de francs, lequel a laissé un goût amer chez les différents partenaires de l’époque « Toutes les entreprises patentées ont payé ce déplacement qui a bénéficié à seuls quelques dizaines de proches de Gilles Yau, partis en Chine sur le dos du contribuable pour un soi-disant retour commercial dont les cotisants de la CCISM n’ont jamais vu la couleur ! » De son côté, le principal intéressé s’était déjà expliqué sur ce point, par le biais d’un communiqué diffusé le 12 janvier 2011 sur Tahiti Infos en indiquant que « les opérations « Shanghai 2010 », si elles ont coûté 89 millions F cfp, ont aussi rapporté 52 millions F cfp. » Un argument balayé d’un revers de la main par l’actuel président de la CCISM « Cela a creusé encore plus le déficit ! » qui brigue un nouveau mandat.
Plus de projets et des formations de qualité
Après cette mise au point, Clet Wong et Jules Changues ont donné les grandes lignes de leur programme pour l’horizon 2013-2017, quatre années au cours desquelles tous ont formulé le vœu de poursuivre leurs efforts en faveur des patentés grâce à de nouvelles actions. Ils ont, pour cela, formulé 19 points parmi lesquels celle d’être une force de proposition et de défense des intérêts des patentés auprès du gouvernement et des institutions ( baisse de la franchise, création de zones franches industrielles de production, révision de la base douanière).
Stéphane Chin Loy compte bien faire aboutir deux projets phares en cas d’un éventuel mandat : Protéger l’habitat principal (l’insaisissabilité) des entrepreneurs en entreprise individuelle et concrétiser le projet de retraite des créateurs d’entreprise individuelle pour un minimum social.
La formation fait partie des priorités de l’équipe Chin Loy-Changues. Il est prévu l’aménagement d’un CFA, Centre de Formation pour Apprentis, destiné à répondre à la demande de qualification des entreprises (passeport pour l’emploi). Il serait également question d’une formation initiale gratuite pour chaque nouveau patenté (rédaction contrat de travail, fiche de paie, déclaration fiscale, journal de caisse, calcul d’un prix de revient…) ainsi que d’une formation continue gratuite de 8h par an programmée pour chaque patenté dans les domaines suivants : Anglais, fiscalité, gestion et finance.
Le dernier point du programme concerne des labellisations supplémentaires de filières professionnelles telles que les services à la personne, l’hygiène, l’alimentaire, l’environnement, l’industriel et l’esthétique.
La liste des Entreprises Réunies appelle les quelques 15 580 patentés à se rendre aux urnes le 5 décembre prochaîn. Il s’agira d’élire les 36 représentants de la Chambre, répartis en quatre collèges d’activité : les collèges du Commerce (4 315 entreprises, 12 membres), de l’Industrie (669 entreprises, 7 sièges), des Services (4 556 entreprises, 10 sièges) et des Métiers (6 033 entreprises, 7 sièges). Le vote se fera sur un seul tour et sans panachage. La liste élue aura alors 4 ans pour mener à bien son programme.
TP
